Le sieur de Chambois outrepasse les bornes (et au-delà, plus de limites)
L’hebdomadaire Marianne devient-il le pendant
concurrentiel de Valeurs actuelles ? On peut se le demander après
ce numéro double qui réunit les inepties de Miakël Faujour et de Michel Onfray.
Entre autres, mais je me n’étendrai pas.
Commençons par Mikaël Faujour, qui traite de Thomas Beatie,
à ses yeux « le premier homme enceint ». Mais non, comme ma
véhémente protestation adressée à la rubrique du courrier des lectrices et
lecteurs, conspuant l’utilisation du point final au lieu du point médian dans l’infâme
billet de Faujour, duplice comme son patronyme le révèle, l’établit : « Non,
Thomas Beatie (…) Iel fut humain·e enceint·e ». Si le rabotage
systématique de Blogspot transforme les points médians en points pas trop
finauds, ne m’en tenez pas rigueur, et lancez une pétition.
Vous n’y comprenez rien, c’est assez logique, j’ai aussi du
mal à me suivre.
Achetez le numéro en cours de Marianne, pas le suivant qui aura assurément censuré ma protestation — les niais — dont je vous épargne la teneur (vingt irréfutables pages, histoire de montrer à Donald Trump qu’il a des progrès à faire).
Achetez le numéro en cours de Marianne, pas le suivant qui aura assurément censuré ma protestation — les niais — dont je vous épargne la teneur (vingt irréfutables pages, histoire de montrer à Donald Trump qu’il a des progrès à faire).
Mais oublions le pâle plumitif, le dérisoire publiciste qu’est
à jamais au regard de l’histoire de l’humanité et de ses incertains antécédents
simiesques ce Mikaël Trompe-l’œil.
Et venons-en à l’abject Michel Onfray.
Lequel, dans un galimatias intitulé « Appellation d’origine
incontrôlée », calomnie éhontément notre sublime Bretagne, avec moult billevesées et calembredaines, topiques usés. « À l’ouest,
dès Rânes (…) jusqu’à Brest, les maisons sont construites en granit.
Elles sont grises et tristes. Sous la pluie, elles sont démoralisantes. Pour ne
pas dire déprimantes ou incitant au suicide. ». Houellebecq, Orléans, Beaugency... Alors qu’elles sont pimpantes
plusieurs fois par jour, et que la pluie ne tombe en Bretagne que sur les Onfray
et assimilés (onc ne vit Breton·n·e mouillé·e en Arvor ou Armor ; au
large, vers Miquelon, j'ne dis pas… Et en Normandie, donc).
C’t’Onfray s’plaint que son négligeable Chambois ait été
intégré dans la communauté de communes de Gouffern-en-Auge. En Bretagne, nous
sommes fiers de nos cochons, nos truies et nos gorets. Ce ne sont bien évidemment
que les maudits Français qui nous ont changé not’ Loire-Inférieure et nos
Côtes-du-Nord. Tout comme Châlons est devenu en Champagne (pour faire oublier le
rôle de la cité dans l’offensive de la Marne).
J’en parlais à Montjean-sur-Loire (prononcé louaire) qui a
conservé sa dénomination, son gentilé, tant bien même réunie dans la communauté
des Mauges-sur-Loire (Mauges/Loire pour les courriels et les courriers).
En fait, l’Michel Onfray, pétri de bondieuseries (communions
privée et solennelle, adepte de rites funéraires ésotériques divers, fort éloignés
de ceux, celtes, ayant autrefois régi le temps profane et spirituel de Chambois, et crapaud de bénitier…), avoue enfin sa véritable nature, son idéologie rappelant
les heures les plus tragiques de son histoire (invasion colonialiste de la Grande-Bretagne,
je vous en passe).
En sus, il affabule : « Chambois (…), c’est
soit un champ de bois, soit un champ de bœufs ». Un champ de bois n’est
pas un champ. Et où qu’il a vu des ures castrés batifoler dans un « champ » ?
Quand je lis de telles inepties, j’en viendrais à me
poignarder avec une andouille (de Guémené, non de Vire).
Et le v’la dénonçant la servitude sous « l’empire
maastrichtien ». Cause pour toué, Normand.
Plus posément, je m’interroge. Voici un numéro de Marianne
consacré à « l’absurdie », se gaussant des dérives du
politiquement correct, représenté aussi par un Michel Onfray alignant des
clichés facilement assimilables et dans l’air du temps (terroir, mémoriel,
&c.). Lequel n’a « pas tout faux » d’ailleurs (le crachin breton
devrait le ménager, qu’il puisse s’ébrouer sans avoir été trop trempé, ce qui
est impossible, chacun de bonne foi le sait, en Bretagne, on n’est jamais
trempé). Paradoxal, non ?
Bon, comme
disait Barnum : no bad publicity as long as… (ou un truc voisin).
Onfray, couvres-toi la tête de cendres, vient à Auray (Auray-Quiberon-Terre-Atlantique,
mais An Airé quand même), prosternes-toi, et abjures : ni dieu, ni maître,
ni Chambois for ever. Ou retournes à ton auge. Vas, je ne te hais point (quoique... calomnier ainsi notre riante et ensoleillée Bretagne...).
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