jeudi 17 janvier 2019

Mieux sanctionner l’infox du gouvernement et des parlementaires

Que soient démis les responsables politiques mentant sciemment

Le site du « Grand débat national » (granddebat.fr) permettra « à compter du 21 janvier » de recueillir « les contributions des Françaises et des Français »… Contributions individuelles, donc, peut-on espérer, et au traitement conforme au règles de la Cnil. En voici une : sanctionner lourdement tout détenteur d’une autorité ou d’un mandat électif public pris en flagrant délit de mensonge délibéré…
Quelle est la différence entre l’eurodéputé Bernard Monot ayant engagé la crédibilité du chef de file de sa formation, Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France), et un Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur, risquant une affirmation contestable ? Rappel des faits…
Bernard Monot (ex-Front national, DLF), eurodéputé, affirme qu’Emmanuel Macron fera « repasser l’Alsace sous gestion allemande : la langue administrative sera l’allemand. ».
Bien sûr, Bernard Monot sait fort bien qu’à la suite de l’adoption du traité d’Aix-la-Chapelle (Aachen), le hochdeustch ne sera pas imposé aux Alsaciens, pas davantage que le luxembourgeois aux Lorrains.
Il saisit tout aussi bien que les destinataires de son mensonge en surajouteront : pour les uns, Macron aura vendu l’Alsace-Lorraine aux Rothschild, pour d’autres à George Soros, si ce n’est aux Martiens. Monot se fait ensuite oublier (retire sa vidéo délirante) dès qu’elle est largement répercutée ; car il est conscient que la rumeur qu’il a lancée perdurera.
Christophe Castaner affirme ne connaître « aucun policier qui ait attaqué un “gilet jaune” ». C’est beaucoup plus subtil… Il pourra toujours affirmer qu’il était clairement sous-entendu qu’il ne connaissait « personnellement » aucun individu de cet acabit… Pourtant, depuis l’affaire Benalla, on sait que le ministre de l’Intérieur visionne les opérations de maintien de l’ordre, au moins dans la capitale. Bien évidemment, il connaît, car il en a le devoir, les noms et grades de chacun de ces malfrats en uniforme enfreignant sciemment des ordres présumés stricts…
Il a peut-être aussi remarqué que les personnes gravement mutilées ne sont généralement pas des casseurs ou des agresseurs de policiers… Enfin, certes, il ne s’agit là que d’une déduction hasardeuse qu’il conviendrait d’étayer en examinant toutes les affaires de ce type traitées par la justice et surtout, surtout, celles qui ne feront jamais l’objet de poursuites judiciaires. Simplement, comme l’Ifop – et non une quelconque officine complotiste – a pu l’établir, il peut être déduit que près de six policiers sur dix ont voté Front national (peut-être faute de pouvoir opter pour une organisation plus extrémisme à visées dictatoriales). Par conséquent, n’ignorant pas que des « camarades » civils sont mêlés aux « gilets jaunes » les plus violents, 60 % des policiers (peut-être un pourcentage moindre de gendarmes mobiles) viseraient, pour mutiler, en priorité des retraités, des femmes, des enfants… D’une part, cette phrase est au conditionnel qui s’impose, d’autre part ce raisonnement est infondé, abusif (même s’il ne peut être exclu que l’un ou l’autre agisse de la sorte, reste impuni ou plaide l’incident involontaire), et enfin, je ne suis investi d’aucune autorité publique… Ce qui ne m’empêche pas de m’efforcer de respecter une déontologie journalistique, et par conséquent, énoncer que ce qui est exposé ainsi n’est que supputation déplacée.
Violences populaires, violences policières
En revanche, en divers entretiens (Le Monde, France Info…), le journaliste David Dufresne, qui recense les violences policières, est formel. Il est fait abondamment usage des grenades GLI-F4 et des munitions LDB 40, en tout connaissance de cause pour certains éléments policiers. Car des journalistes, conspués et violentés par des – et non tous les – « Gilets jaunes » (souvent des faux-nez, des nervis du totalitarisme), le sont aussi par des membres des forces de l’ordre. Collusion ? Complicité active entre certains policiers et certains manifestants ? Christophe Castaner peut-il formellement l’exclure, et exposer dans le détail ce qui l’amène à nier cette éventualité ?
Ce qui est certain, établi, attesté, vérifié, c’est que nos distingué·e·s parlementaires, lors des auditions de l’affaire Benalla, se sont très majoritairement peu penché·e·s sur les violences policières, et beaucoup sur les dysfonctionnements du dispositif de sécurité présidentiel… Bref, c’est ce qu’on nomme mentir par omission…
Il faut donc faire la part des choses : mensonge éhonté, mensonge subtil, mensonge par omission, et mensonge involontaire… (et mensonge à destination de l’étranger justifié par les intérêts supérieurs de la Nation). Ma contribution au « Grand Débat » n’ira pas jusqu’à proposer une graduation des peines (du simple rappel à la loi jusqu’à la réclusion avec peine de sûreté incompressible, lourde amende, privation à vie des droits civiques et pourquoi pas relégation à Cayenne ou, mieux, sur un îlot au large de Petite Miquelon). Mais si tout détenteur d’une autorité élective publique (élu municipal, cantonal, régional, national), tout membre du gouvernement, secrétaire d’État ou ministre, se livrant sciemment à de l’infox (néologisme fondé sur information et intoxication), était immédiatement démis de ses fonctions (et bien sûr privé d’émoluments, d’avantages de fonction), je crois que cela illustrerait bien la nécessaire exemplarité de la sanction qui s’impose. Pour le président, c’est sûr, juré-craché, il ne ment que pour désarçonner et duper l’ennemi, donc la question ne saurait se poser.
Cela éviterait peut-être que j’avance sans l’avoir profondément vérifié que Nicolas Dupont-Aignan s’est bien gardé de désavouer Bernard Monot. Tout ce que j’ai pu constater, c’est que la page Facebook du dit eurodéputé ne fait pas été de son limogeage de DLF et que celle de N. D.-A., ce jeudi 17 janvier 2019 à midi (heure de Paris), ne comporte pas de désaveu des propos du sieur Monot. Dans ce cas, comment le simple adhérent de base ne se sentirait-il pas incité à diffuser de fausses nouvelles ?
Cela vaut aussi pour Emmanuel Macron dont il ne m’est pas apparu qu’il ait déploré publiquement qu’Alexandre Benalla (qu’il connaissait finalement assez mal, admettons) ait frappé des manifestants. L’exprimer ainsi ne présuppose pas qu’il ait apprécié ou approuvé en son for intérieur les agissements du sieur Benalla. J’ajoute qu’on ne l’a pas encore vu, à ce jour, molester lui-même un journaliste ou indiquer à d’autres sbires de le faire.
Délit de « bonne bouille »
En revanche, peut-il vraiment ignorer tout des quelque deux-mille blessés du fait des réactions des forces de l’ordre depuis l’acte 1 des « Gilets jaunes » ? S’est-il inquiété de la centaine de blessés graves, estropiés, handicapés à vie (mains arrachées, yeux explosés, traumatismes irréversibles) ? Pour David Dufresne, « on est dans le mensonge d’État » et il estime qu’il faut remonter à 1961 « pour arriver à un tel déchaînement — sans comparer la situation actuelle avec les morts de la répression au métro Charonne et les Algériens jetés dans la Seine. ». En fait, la comparaison avec les grandes grèves dans les mines, la sidérurgie et la métallurgie de fin septembre à début décembre 1948 serait presque judicieuse (mais il y eut plusieurs morts côté manifestants ouvriers ou porions et contremaîtres , puis, dans Action et L’Humanité Dimanche, l’écrivain Roger Vailland faisait état du slogan CRS-SS lors des grèves de 1954). Admettons que la volonté d’estropier en visant plein front ou pleine mâchoire ne soit pas formellement établie (en cas de poursuites judiciaires, tout policier pourra plaider qu’il visait ailleurs, qu’il fut bousculé, et il ne sera pas ici supputé que les enregistrements vidéo disparaîtront avant de parvenir aux greffes).
Ah, je démens formellement avoir eu l’intention d’insinuer que des policiers aux opinions d’extrême-droite ont soigneusement sélectionné leurs victimes en s’abstenant de viser les casseurs. Simplement, je viens de visionner le compte Twitter de David Dufresne intitulé « allo @Place_Beauvau – c’est pour un signalement ». Quelques images de lycéennes, de jeunes gens blessés font fortement songer au « délit de bonne bouille ». Bref, du tir « au faciès » ? Cela étant, d’autres images pourraient aussi laisser supputer que des policiers d’opinions très à gauche aient pu faire de même, et tirer des « gueules de faf ». Ambiance dans les casernes et les buvettes ou salles de repos…
Impossible « part des choses »
Cela étant, je conçois qu’il y ait des bavures involontaires de la part de policiers et de gendarmes. Je veux simplement espérer que ce ne seront pas ceux-là qui seront les plus lourdement sanctionnés (si sanctions il y avait). Histoire de fournir quelques exemples, et faire oublier le comportement du commandant Didier Andrieux à Toulon (dont il est peut-être, non pas admissible, mais explicable, que, roué de coups par des « Gilets jaunes » auparavant, il ait perdu son sang-froid). Sa défense est du même ordre que celle de l’ex-boxeur Christophe Dettinger (qui, lui, reste en détention provisoire jusqu’au 22 janvier prochain, voire au-delà…).
Bien, pensez ce qui vous voulez de ce qui précède… Simplement, n’espérez pas, que vous soyez de la police, de la gendarmerie, ou de ces prétendus « Gilets jaunes », me coincer lors d’une manifestation ou d’un nième « acte » : désormais, mais ce n’est pas tout à fait nouveau ou inédit, les journalistes sont pris entre deux feux. Trop risqué à mon âge. Et tiens donc, je n’ai pas entendu non plus Jean-Luc Mélenchon le déplorer… Menteur par omission ?
Non pas pour faire « la part des choses », mais simplement saluer au passage Bruno Vincendon, responsable syndical Alternative Police CFDT, je conclus ce paragraphe par sa déclaration : « Nous, forces de l’ordre, nous déplorons toutes les victimes ». De toute façon, les seules manifestations qui ne suscitent pas d’hostilité de part et d’autre envers la presse sont celles où il ne fut pas constaté de violence, ni d’un côté, ni d’un autre…
94 contre 6
Jean-Luc Mélenchon, Bernard Monot, tant d’autres, et la plupart des complotistes, ne sont pas tendres à l’égard de « la presse » (sans trop faire la distinction entre journalistes de terrain, éditorialistes, patrons de presse, &c. ; mais si aucun « Gilet jaune » ne s’en est pris à Bernard Tapie, patron de presse, d’autres ont agressé des journalistes à Marseille). C’est pourtant dans le fort peu gauchiste hebdomadaire Valeurs actuelles que je trouve ce bilan : 94 manifestants gravement blessés selon Libération, six cas d’infirmités permanentes côté policiers, selon RTL. Et cela sous le titre « Il dénonce des violences policières et meurt en prison le lendemain » (affaire signalée à Angers par Ouest-France et Le Courrier de l’Ouest sur laquelle je ne saurais me prononcer, ni en un sens, ni dans l’autre*). Mais, comme chacun sait, on peut faire dire diverses choses aux chiffres…
De même, s’il serait plus que souhaitable, soit nécessaire, que des élus et membres du gouvernement ne puissent rester en place après avoir proféré des mensonges en toute mauvaise foi, on peut se demander si les autorités ayant pris la responsabilité de confier des armes telles les GLI-F4 et LDB 40×46 à des personnels non-formés à leur usage jouiront ou non de l’impunité. J’éprouvais, à juste titre, de la sympathie pour le maire de Forcalquier, je ne veux pas lui imputer la décision déterminée d’avoir fait fournir ces armes à des policiers non aguerris au maintien de l’ordre, tout en mesurant les conséquences prévisibles. Je veux imaginer qu’il soit resté dans l’ignorance de l’avis d’un ancien ministre de l’Intérieur, Jacques Toubon, qui devenu défenseur des droits, considère qu’un tir de LBD est « susceptible de blesser grièvement un manifestant. ». Mais à présent, il ne peut plus faire semblant de ne pas savoir…
Réglera-t-il vraiment proportionnellement autant que nous, simples contribuables ou cotisant à des mutuelles, le coût, pour les hôpitaux, la Sécurité sociale, et la caisse d’allocation aux adultes handicapés, d’au moins une centaine de blessés très grièvement (et de beaucoup davantage de traumatisés parmi les policiers, manifestants et passantes ou badauds, nécessitant des traitements de longue durée). Coût auquel s’ajoutera celui des frais et indemnités judiciaires.
Au-delà, la question est tout simplement : a-t-il été décidé de dissuader de manifester, non pas seulement en interpellant en amont des lieux de rassemblement, mais en prenant le risque d’autant de blessés ? Question à laquelle Christian Castener devrait répondre… en tentant de… paraître sincère.
* faute de recul, de vérification scrupuleuse, documentée ; mais on en arrive au point où ne pas se prononcer est bien la preuve de sa duplicité, d’une volonté de masquer, pour les uns, et se prononcer l’évidence patente d’une autre forme de malignité pour les autres… Ce n’est pas nouveau… En revanche, quand la police fait bien son travail, à présent, on l’applaudit, et c’est nouveau ; quand on est satisfait de la couverture de presse, c’est bien le moindre qu’on puisse en attendre.

mercredi 16 janvier 2019

La Libre Pensée invite à redécouvrir Gaston Couté


Pour goûter Couté : rencontre au siège de la Libre Pensée
La Fédération nationale de la Libre Pensée convie à une après-midi littéraire et musicale le samedi 19 janvier 2019. Intitulée « Pour goûter Couté », cette manifestation se tiendra en présence des auteurs de Gaston Couté – Œuvres complètes, paru aux Éditions Libertaires…

Comme l’indique le verso du carton d’invitation (mais il n’est pas besoin de le présenter pour se joindre aux libres penseurs et férues ou amateurs du poète-chansonnier), publier « dans un coffret deux volumes des œuvres, textes, dessins, pièces de théâtre du poète libertaire Gaston Couté » est une excellente idée des Éditions Libertaires. Je ne reviens pas sur ce coffret, déjà ici présenté, si ce n’est pour dire que le recueil des textes, celui de biographie dû à l’écrivain Alain (Georges) Leduc, et le DVD musical qui les accompagne peuvent être acquis séparément…
Gaston Couté avait indiqué que c’est la lecture des textes de Clovis Hugues, « poète libertaire et libre penseur » qui fit naître sa propre vocation. Lequel Clovis Hugues estimait que « le poète a une fonction sociale. Il lui appartient de glorifier le beau, mais il lui appartient aussi de glorifier le juste qui en est la représentation la plus élevée… La poésie n’est grande que si elle complète le rêve par l’idée, l’idée par l’action. ». Pour situer Couté, la Fédération rappelle que « ses textes sont un cri de révolte permanent contre la bêtise, l’exploitation, la guerre, les capitalistes, les militaires. Il dialogue dans le temps avec Montéhus, Rostand… Il règle ses comptes avec Briand. ». Elle fait aussi mention de sa pièce de théâtre, Les Écus de la vieille « qui fait irrésistiblement penser à la Chanson pour l’Auvergnat de Brassens… ».
Cette après-midi se déroulera au siège de la Fédération nationale, soit 10-12, rue des Fossés-Saint-Jacques (cinquième ar. de Paris – métro Luxembourg), de 14 à 18 heures.
Pour situer un peu le mouvement libre penseur français, signalons que la plupart des pieds de page de son site portent la mention « Ni dieu, ni maître, à bas la calotte, vive la sociale ! ». Cela étant, la Libre Pensée soutient essentiellement « la liberté absolue de conscience » et ne prône pas (ou plus) un durcissement de la loi de 1905 ou une laïcité agressive.

Éric Poindron en dédicaces à Reims...


Éric Poindron et la Môme Moineau réunis à Reims…
L’écrivain-poète Éric Poindron fréquente assidûment des fantômes de toutes provenances et tout acabit… Aussi ne peut-il être exclu qu’il retrouve à Reims celui de la Môme Moineau (Lucienne Dhotelle, † 1968), le 8 février prochain…
À dire vrai, ce qui suit tient du pense-bête destiné à me rappeler que je pourrais faire « retour à Reims » (comme le titre de l’ouvrage de Didier Eribon, diversement mis en scène par Laurent Hatat et Thomas Ostermeier) à l’occasion d’une fin d’après-midi puis une soirée organisée au Cellier le vendredi 8 février 2019 à partir de 17 heures (et peut-être jusqu’à point d’heure). Car de cet événement, je ne sais rien et je découvrirai sur place et le Cellier, et une encore énigmatique soirée-cabaret. C’est le Groupe d’entraide mutuelle (Gem) dont j’ai tout à découvrir qui organise l’événement, invitant Éric Poindron à parler de ses livres (des romans, des trucs inclassables, un recueil de poèmes…) de cinq à sept, puis, évoquer sans doute ses souvenirs rémois.
Suivra une soirée-cabaret dînatoire en la salle de la Môme Moineau.
Du Cellier, j’ai eu ouï-dire : cet ancien bâtiment de maisons de champagne (d’où son nom) serait le nième (dans les dix premiers) élément culturel d’ampleur rémois après La Comédie (le Centre dramatique ex-Macu, maison de la culture), Le Manège, et peut-être d’autres lieux que je n’ai pu connaître… Belle façade, et la rue de Mars vaut le détour… Quant à la Môme Moineau, c’était une chanteuse de rue, « montée » de Reims à Paris vers le milieu des années 1920 et qui connut une fulgurante carrière internationale. C’est en pleine gloire, en 1929, qu’elle épousa un milliardaire porto-ricain. Elle était encore rastaquouère, jeune et délurée : elle fut un temps considérée la femme la plus riche au monde (ce qui était peut-être exagéré, encore que vaguement plausible, vue l’opacité de la fortune des reines du Royaume-Uni, de quelques richissimes héritières…).
En revanche, je me flatte de connaître assez bien Éric Poindron… Nous avions dû faire connaissance chez Jean-Louis Vogt, au célèbre Café du Palais (de justice), faire les pitres ensemble en compagnie d’amis choisis dans la ville des protagonistes du Grand Jeu. Puis nous nous sommes retrouvés à Paris, avant le retour à Reims d’Éric où, avec sa compagne, il lança les éditions Le Coq à l’âne. Nous nous perdîmes ensuite de vue avant de se retrouver au salon du Livre libertaire (ou quelque chose comme cela, c’est à Paris ; celui du livre anarchiste est à Montréal). Comme Éric pond deux-trois livres par an (les bonnes années), qu’il est fréquemment invité à les dédicacer dans des librairies parisiennes, on se revoit à ces occasions. Et comme il a toujours deux-trois projets sous le coude (bon an, mal an), dont, je crois, un livre qui sera co-signé avec l’ex-chanteur et toujours artiste Charlélie Couture, nous nous rencontrerons de nouveau, y compris après vendredi 8 février…
J’imagine bien que les Rémoises et Rémois sont largement au courant de cette soirée labellisée « Cafégem », que je ne leur apprends pas grand’ chose, et que bien peu de gens de Brest, Strasbourg ou Marseille vont converger vers Reims ce soir-là pour bavarder avec Éric Poindron… Mais comme l’écrivain tient un « Cabinet de curiosités » sur Facebook, qu’il parcourt le territoire national (à l’occasion la Belgique et la Suisse francophone), d’autres opportunités se présenteront. Écrivain, Éric est aussi un très prolixe auteur d’aphorismes (environ deux quotidiens, enfin pour ceux qu’il communique, mais il doit en biffer et poubelliser d’autres…). Il reste un écrivain quasi-confidentiel (tout est fort relatif en ce domaine, ses tirages restent inférieurs à ceux des papes apostoliques romains, de feu Simenon, de rares autres, mais bien des consœurs et confrères de la gent « de lettres » les lui envient), donc encore abordable. Éminemment fréquentable. Ce qui n’est pas tout à fait mon cas… Exemple parmi trop d’autres : je n’ai pas souhaité la bonne année à Éric (sans oublier Anne-Laure, Sandra, Tatiana Olegovna…, divers·e·s Leconte et Lecompte, voire Martin – j’en connaissais au moins deux – et Martine, tant d’autres qui se connaissent ou pas…). Amies, amis, copines, copains, « ex », collègues, et même sœurs et frères humains : mes tout meilleurs vœux ; d’ac’, sur le tard, mais sincères. Sans toi, Éric, j’aurais oublié de prononcer mes – enfin, plutôt « ces » vœux –, ou mieux, de les adresser.
Au fait, pour passer du gallinacé à l’asinien, avant le 8 février, il y aura, par la FFLP (en fait, FNLP : Fédération nationale de la Libre pensée), une après-midi Gaston Couté, le 19 janvier prochain (en son siège), j’y reviendrai, et postérieurement, le 26 février, le troisième anniversaire du Programme Vecteur Hugo (je n’y reviendrai pas, cherchez par vous-mêmes ; un indice ? ..
www.lesartsetmouvants.com/actualités).