samedi 6 mars 2021

Blast (Denis Robert), vite, le site

Blast pourra mieux faire et fera encore mieux

Spécial copinage, je me sens obligé de signaler le lancement de Blast, média réunissant autour de Denis Robert une équipe de journalistes de qualité. Ce qui n’empêche pas un certain recul…


C’est bête, mais c’est ainsi : c’est en découvrant, sur le site de Causeur, un droit de réponse de l’association Anticor, que je découvre, avec retard, l’existence du nouveau média, Blast.

J’en étais resté aux démêlés de Denis Robert avec la chaîne de LFI, Le Media. Et puis, Trump et le reste, on ne peut pas suivre toute l’actualité. Erwan Seznec, de Causeur, avait estimé que l’association Anticor roulait « pour la gauche de la gauche » et en voulait pour indice que sa présidente soutenait « un projet de web-TV lancé par le journaliste Denis Robert, Blast ».

Denis Robert est un peu davantage qu’une connaissance. Nous sommes tous deux issus de la presse un temps définie « ndépendante d’expression locale », nous avons tous deux collaboré à Libération. Et puis nous avons des relations amicales. Mais distantes. Ce qui fait que j’ignore ses réflexions politiques les plus intimes, mais en m’en tenant aux actes, je ne vois pas ce qui permet de le situer à la « gauche de la gauche ». Ou il faudrait alors considérer alors que toute expression n’étant pas clairement de droite vous renvoie à l’extrémisme gauchisant.

Les faits sont les faits, et si l’enquête d’Erwan Seznec sur Anticor est bien étayée, cela n’en fait pas, même si on sait que Causeur ne se situe pas tout à fait à gauche, un brûlot d’ultra-droite. Cela étant, le droit de réponse tient la route. Tant bien même élude-t-il certaines affaires de cuisine interne (dont le Canard enchaîné s'était fait l'écho sans les monter en épingle).

Cela étant, l’argumentaire de Blast, levant des fonds sur KissBank suscite de ma part quelques réserves. Certes, ce n’est pas nouveau, la majorité de la presse est aux mains de milliardaires, mais je ne vois pas l’intérêt de pointer, en particulier BFMTV. Ni de soutenir que les chaînes d’infos « nous abreuvent d’informations auxquelles nous ne croyons plus. ». Ces chaînes répercutent des informations, et si des informations ne nous plaisent pas, si elles sont vérifiées, recoupées, tant pis. Je vois la terre beaucoup plus plate que sphérique, je ne la sens pas trop tourner. Et alors ? C’est ballot, mais j’estime que le pluralisme de l’info reste indispensable, et que des appels sous-jacents à susciter une communauté de points de vue convergents n’est pas très sain. J’admets qu’il s’agit là d’un mauvais procès, d’autant que Blast s’adressera à tout le monde. En aucune manière Blast ne soutient qu’il vise à l’hégémonie ou au repli sur une communauté. Cela, ce ne serait pas Denis. Lequel n'est pas du genre à « servir la soupe ».

Il se trouve nonobstant que quand je lis que l’équipe s’appuiera aussi sur « des journalistes reconnus pour leur intégrité et leur engagement », j’aurais préféré que l’argumentaire ne mentionne que l’intégrité ; je veux le mettre sur le compte d’une maladresse, bien que l’engagement ne soit pas disqualifiant ou gage présumé d’une moindre intégrité. Au contraire d’ailleurs, et la médialogie sait ce qu’il en est d’une neutralité de façade.

Mon second amical reproche tient à mon plus fort préjugé. L’audiovisuel me gave.

Certes, Salomé Saqué traitant de la campagne électoralo-sanitaire de McFly et Carlito pouvait difficilement se passer de documents audiovisuels. Mais pour sympathique que me soit Salomé Saqué, me taper 18 min d’un sujet qu’un bon « papier » (en encre d’Internet) aurait pu fort bien exposer pour l’essentiel me paraît trop chronophage. Je suis un vieux grincheux scrogneugneux partisan quasi inconditionnel de la presse écrite, féal limite sectateur, et même, allez, j’ose, engagé pro-écrit.

Je veux bien concevoir que, pour lever des fonds, mettre la charrue site avant les bœufs audiovisuels n’était pas vraiment idoine. J’admets que 18 min, c’est plus sobre que le baratin de la toute aussi sympathique Tatiana Ventôse (26 min) sur quasiment le même sujet « Macron, influenceurs et propagande ». François Ruffin fait à peine moins pire (23 min), toujours à propos du duo McFly et Carlito.

En sus le câble de mes écouteurs est un peu trop court et je dois me pencher en avant. Nul besoin de passer des minutes à se remémorer ce qu’écrivait Jean Yanne, vers 1975 : « les élections présidentielles… c’est du chobizenesse ». Quoique... McFly et Carlito (enfin, l'usage en étant fait) me semblent plus dignes d'intérêt que Harry, Meghan et Oprah. 

Bien, j’ignorais tout de McFly et Carlito, et j’assume de rester idiot (il paraît que les prochains duettistes seront Néo et Swan, allons bon…). L’essentiel, c’est ce que dit Denis Robert de Blast (sur le site LVSL) : « nous ne sommes pas un média partisan, nous ne soutiendrons aucun candidat, ni aucun parti. ». Cela me semblait d’avance évident, cela va encore mieux en le signifiant.

vendredi 5 mars 2021

Neanderthal et les bonobos, Nobel de la Paix

Première gaffe lourde de Joe Biden

En conquérant de l’inutile, prompt à susciter une polémique dérisoire, j’en appelle au Comité Nobel norvégien, et propose les bonobos pour le Nobel de la Paix. Quant à Neanderthal, charitablement, j’exonère Joe Biden mais condamne solennellement la Maison Blanche.


Or donc, ne pouvant tourner son attention partout, Joe Biden a comparé les décisions de gouvernants d’États voulant renoncer aux masques, avec les prédécesseurs de Sapiens. Pas la peine d’en faire tout un foin. Mais quand la Maison Blanche, par la voix de Jen Psaki, la porte-parole, appuie la bourde du président, je me dis que Joe Biden est bien mal entouré (Jen Psaki de même…).

Le musée Neanderthal de Mettman (Allemagne) a réagi, mais de très nombreux anthropologues, de France, d’Espagne, et d’autres pays, se devraient, à mon humble sens, d’éclairer la lanterne de la Maison Blanche. Cela fait des lustres, voire davantage, que la présumée infériorité intellectuelle et manufacturielle, et même artistique, de Neanderthal, par rapport à Sapiens, est battue en brèche…

Petit bond statio-temporel, la plupart des actuels Palestiniens et des Israéliens sont sans doute les composantes d’un même ancien peuple. Et sans visée révisionniste aucune, j’incite, qu’écris-je, j’exhorte une nouvelle fois l’une de ses composantes à ne pas s’approprier la notion d’antisémitisme. Autant pisser dans un violon, certes, mais je fais semblant de croire aux vertus pédagogiques de la répétition.

Et les bonobos dans tout cela ? Mais c’est l’évidence même, cela tombe sous le sens. Fragilisés par la déforestation et le braconnage, les bonobos n’en réussissent pas moins à survivre quasiment autant que les chimpanzés.

Ce qui, je le remarque au passage, contredit les interprétations abusives du darwinisme. Lequel n’avait pas soutenu, que je sache (mais j’ai pu oublier), que les plus agressifs , étaient les plus aptes à survivre.

Les bonobos s’entraident davantage que d’autres espèces. Leur apport à l’espèce humaine n’est certes pas de leur initiative, mais si, notamment, nos anciennes conceptions sur les prétendues supériorités de races sur d’autres ont régressé, c’est aussi à l’intérêt porté sur les bonobos qu’on le doit en assez forte partie.

Selon Claudine André, pour les bantous, bonobo pourrait signifier « l’ancêtre des ancêtres ».

En décernant aux bonobos le Nobel de La Paix, le comité ferait coup double : à la fois remettre en question l’infériorité longtemps présumée à tort de Neanderthal, vu que la part de Neanderthal en nombre de nous n’est pas forcément la plus mauvaise ou belliqueuse, et inciter peuples et nations à davantage de coopération.

Bien, si cela défrise trop le Comité d’attribuer le prix à une espèce animale, il peut toujours me le décerner pour avoir avancé cette brillante idée, dont je me félicite.

Cela étant, je veux bien concéder que Claudine André serait aussi bien, voire mieux, qualifiée.

De toute manière, je passe mon tour, la date limite des candidatures 2021 fut close le 31 janvier dernier. Mais comme il paraîtrait que Lacan aurait dit, selon Sollers, que « ce qui est forclos du symbolique ressurgit dans le réel », pour 2022, les bonobos conservent de bonnes chances de l’emporter.

Je n’irai pas jusqu’à suggérer aux féministes militantes de montrer davantage leurs fesses pour renforcer l’empowerment, comme le remarque le CNRS à propos des bonobos femelles, ni à conseiller aux Femen de montrer plutôt le bas que le haut (cela, c’est « écrire pour Google », un travers que je me concède à l’occasion), mais toute réflexion est utile à pondérer. Surtout les plus farfelues (les bonobos avaient-elles inspiré à Marcel Duchamp son L.H.O.O.Q. de 1919, allez ssavoir ?). Toujours est-il qu’après l’apport des bonobos à l’histoire de l’art, il me semble plus qu’urgent de se pencher sur leur contribution plus large, à l’histoire de l’humanité. Un Nobel serait un premier pas (pas si petit pour les femmes et les hommes, comme aurait pu le dire Neil Amstrong). Accorder le Nobel aux bonobos serait plus approprié que de chercher à décrocher la Lune. Pourquoi ne pas mettre cette suggestion en orbite ? 

mercredi 3 mars 2021

Boumendjel : on attend la réciproque

 Entente franco-algérienne à la franco-allemande ?

Le président français a donc reconnu, en mon nom et d’autres, que l’avocat algérien Ali Boumendjel avait été torturé et assassiné par… La France. La réciproque immédiate semble impossible, mais l’Algérie pourrait-elle au moins tenter de faire un jour semblant ?


Pour qui ne peut qu’avoir les mains propres (facile, trop jeune à l’époque), difficile de s’exprimer sur les faits qui ont endeuillé Algériens et Français lors de la guerre d’Algérie. Il faut pourtant le faire car, alors que la mémoire des crimes nazis, de ceux des dictatures sud-américaines (entre autres) s’estompe, s’en laver les mains et ne plus du tout s’intéresser à ce qui serait relégué à une poussiéreuse page d’histoire parmi d’autres n’est pas tout à fait décent.

En revanche, soit on opte pour l’oubli, soit la réciproque s’impose. Cela dit sans animosité. Et puis, Breton détenteur d’un passeport français, quand un président de la France déclare quelque chose « au nom de la France », c’est aussi, vis-à-vis d’étrangers notamment, en mon propre nom qu’il se prononce.

Il n’y a plus guère que des Algériens (et non l’Algérie, quoique… si l’on tient l’actuel président algérien pour légitime…) à entretenir une attitude mémorielle que les Français sont sommés de partager.

Rien de similaire du côté des ex-Indochinois et de leurs gouvernements. Autant que je puisse me documenter, la gégène fut pourtant employée par la Sûreté générale indochinoise dès les années 1930, et j’ai quelque difficulté à imaginer que qui l’employait ou la tolérait n’était pas couvert par des échelons supérieurs. Ni qu’une telle forme de torture ne s’accompagnait pas d’autres.

Il ne s’agit pas de renvoyer dos à dos les uns (voire aussi les unes) et les autres en tournant le torse et portant le regard ailleurs.

Je partage la plupart de mon temps avec une fille de Résistant dont l’opinion générale sur les Allemands est restée très longuement durable et négative. Elle a évolué. Pas celle qu’elle porte sur les Français nostalgiques du nazisme et de l’État français.

Adolescent, en métropole, en province voisine de la Bretagne, je fus instinctivement « Algé-rie-algé-rienne » sans m’interroger très fort. Jusqu’à faire connaissance de ceux qu’on appelait encore les pieds-noirs. Puis j’ai pris tous les gens de l’OAS pour des terroristes, l’attentat visant Malraux et défigurant Delphine Renard (4 ans en février 1963), fit que la cause resta longtemps entendue.

Il m’a fallu beaucoup de temps, de lectures, et de rencontres ultérieures pour comprendre diverses choses. Rencontre avec un ex-séminariste car ex-conscrit en Algérie, rencontre avec un officier irréprochable ayant sympathisé avec l’OAS. Tout le monde, dans l’armée française, ne put avoir l’attitude de Jacques Pâris de Bollardière. Deux fois Résistant, aux nazis, puis à Massu et à la pratique de la torture dont fut victime Ali Boumendjel. Certains firent davantage encore…

Rencontre avec l’écrivain Aïssa Lacheb, dont le père, ancien harki, resta trop profondément marqué par son passé et le présent détestable vécu en France. Une autre avec un ami algérien ayant passé son enfance derrière des barbelés (comme tous les autres gamins de son bled). Sa famille était proche du FLN. Déception en conversant avec Ben Bella alors que j’évoquais le journaliste Jean Lacouture (qui rencontra Ben Bella, en avril 1956, au Caire. El Watan, en juillet 2015, rendra, lui, un hommage posthume à Lacouture.

En s’intéressant à l’épuration en France, on se rend compte qu’il n’y eut pas que des Résistants du dernier quart d’heure à ne pas avoir une conscience morale exemplaire. Cela ne conduit pas à du révisionnisme, mais à une compréhension plus lucide, mieux raisonnée.

La réciproque, ce n’est pas non plus du révisionnisme. Elle ne conduirait pas à mettre sur le même plan les crimes de l’OAS (avril 1962, clinique du Beau-Fraisier à Alger), et ceux d’éléments de l’ALN (visant aussi des compatriotes algériens).

Un premier pas serait peut-être, comme Mustapha Boukari le fit dans Le Soir, d’accorder un peu plus d’importance à des femmes comme Gilberte-Saâdia Boumendjel, née Charbonnier, épouse d’Ahmed Boumendjel (frère aîné d’Ali), décédée en octobre 2002, et depuis, semble-t-il, oubliée. Un second peut consister à ne pas ressasser le passé sous un seul angle.

Je ne sais si, oui ou non, la colonisation espagnole d’Oran et de Mers El-Kébir (qui s’acheva en février 1792) fut uniquement caractérisée par « la persécution, la misère », et des tueries, comme le rapporte El Mouhjahid. La France n’a pas tout à fait pratiqué la politique de la terre brûlée en se retirant d’Algérie. Je ne peux me prononcer sur la colonisation ottomane, je n’en ai que la version victimaire de Yabiladi, faisant état de « cruauté et de haine » et de « la tyrannie des janissaires turcs ». Et avant les Espagnols et les Turcs, qui ?

Les Français, enfin, des Français, ont l’impression que l’Algérie veut toujours et sempertinellement de la repentance de la part de la France, un peu comme si La France ne voyait en l’Italie que la continuation d’un empire romain ne se livrant qu’à des massacres (Blandine de Lyon, c’était en 177).

Le troisième pas serait sans doute de commencer à considérer que les crimes contre des civils, dont des enfants, n’ont pas été l’exclusivité de l’occupant. Tout comme la répression aveugle n’est pas justifiable, la riposte visant des civils (surtout s’il s’agit exclusivement de civils) n’est guère héroïque ou honorable.

Enfin, cette absence de réciprocité finit par ressembler à un prétexte servant à laisser penser aux Algériens que tous les problèmes de leur pays n’auraient qu’une seule source.

Le seul commentaire sous l’article d’Algérie patriotique annonçant la décision élyséenne est celui-ci : « Cela va dans le bon sens ; il faudra qu’il fasse la même chose avec tous les crimes de ses services au lieu de faire ça au compte-gouttes. ».

Une certaine logique pourrait aussi faire valoir que tout Algérien, accidenté du travail ou de la circulation du temps des colonisations (depuis les Vandales ou auparavant ?) soit considéré martyr. Cela ferait une masse de communiqués que la presse peinerait à absorber.

Neandertal ayant été suppléé par Sapiens, certes battons nos coulpes. Mais en Breton estimant que l’avenir de la Bretagne ne peut se fonder sur une incessante macération dans la victimisation (comme pourraient d’ailleurs le faire les Mainiots et les Angevins, longuement restés sous domination bretonne), je me permets d’estimer qu’à défaut de tourner totalement la page, les Algériens pourraient mettre un bémol, puis un double-bémol, à leurs revendications, certes justifiées, d’interminables excuses de la part des autorités françaises. Ce qui n’empêchera d’ailleurs pas les historiennes et historiens sérieux de l’histoire de l’Algérie de 1830 à 1962 de faire état des abus du pouvoir colonial.

Pour le moment, ce qui semble le plus prioritaire, ce serait peut-être, en ces temps de Hirak, que l’Algérie se réconcilie avec elle-même (tout comme d’ailleurs la France gagnerait sans doute à tendre vers plus de cohésion).

lundi 1 mars 2021

Il n’y a de Trump que Trump

Trump, prophétique, prédit une victoire républicaine

Donal Trump étant arrivé avec une heure de retard à Orlando, la Conférence conservatrice a dû meubler l’attente. Avec les mêmes arguments trumpistes rabâchés sans nuances…


Pour occuper la scène avant l’arrivée de Trump, la CPAC a eu recours à ses donateurs, les mutuelles de santé chrétiennes (qui ne sont pas des compagnies d’assurance mais prélèvent trop souvent des cotisations sans régler les frais de santé), et à des témoins des fraudes électorales alléguées en divers États.

Comme vous le lirez un peu partout demain, Donald Trump a qualifié de fausse nouvelle la volonté qu’on lui attribuait de fonder un nouveau parti. On pourrait en rester là, tellement la suite est convenue. Trump est le grand, le plus beau, le plus fort. Son mur frontalier a réalisé des miracles, les démocrates ruinent le pays et sabotent l’emploi. Petite pause, acclamations de la foule scandant U-S-A, U-S-A. Surtout après qu’il ait annoncé qu’il pourrait décider de battre les démocrates une troisième fois (car, bien sous-entendu, il reste le président légitime, sa réélection lui ayant été volée). Bref, il pourrait penser à la prochaine présidentielle, mais il réfléchit encore.

Il s’en est de nouveau pris à Obama, insisté lourdement sur l’immigration, et les aides démocrates aux pays étrangers. Les démocrates trahissent l’Amérique, détruisent ses valeurs fondamentales, &c.

Joe Biden tire un trait sur l’avenir des enfants américains qui ne peuvent plus aller à l’école car Biden a sacrifié les enfants américains aux syndicats d’enseignants, pendant qu’il crée des écoles à la frontière sud pour les enfants d’immigrés.

Les grandes villes démocrates sont en faillite, et Biden va les remettre à flot. Au prétexte d'un plan de relance après Covid. 

Tandis que lui, le vaccin Johnson et Johnson inclus, c’est lui, lui-même. Il a déjà sauvé le monde de la pandémie (enfin, c’est en cours). Sans son administration, vous attendriez toujours des vaccins. Un vrai miracle. Sans lui, le monde courait à sa perte.

C’est à nous (soit à lui et les siens) que Joe (Biden) doit sa dose de vaccin. Joe a rouvert les frontières aux terroristes. Joe veut lever les fonctions visant l’Iran, remettre le Moyen-Orient à feu et à sang, &c.

L’OMS, l’Accord de Paris ont aussi été évoqués. Alors que l’Amérique est le pays le plus propre au monde… Joe a détruit des dizaines de milliers de boulots alors que lui, Trump a placé les É. U. au premier plan des nations productrices d’énergie. Tandis que les éoliennes tuent les oiseaux et que le solaire n’est pas une solution suffisante.

Les sportives n’auront plus la moindre chance contre les transgenres nés hommes. C'est la fin annoncée du sport féminin. 

Le parti républicain est devenu le parti de l’amour (regardez l’accueil que j’ai reçu ici, les drapeaux). Bref, tout le monde l'aime et le lui prouve. Acclamations de la salle, petite pause pour qu'elle exprime son adoration.

Bref, il avait tout bon, ils ont tout faux. Le trumpisme, c’est la fortune, c’est le droit d’avoir des armes, la sécurité. Les démocrates, c’est le socialisme qui conduira au communisme. Pour le moment, au Texas, ce n'est ni l'un, ni l'autre, mais Trump n'a pas daigné faire allusion au Texas, sinon pour dire que les éoliennes ne fonctionnent pas quand on en a besoin. C'était inutile de s'étendre trop sur le Texas.

Revenant sur les élections, il a fait huer la Cour suprême. Puis, après une sortie sur l’intégrité électorale, il a fait huer tous les élus républicains qui ne l’ont pas totalement soutenu. Les Rinos (Republicans in name only) vont détruire le pays, mais lui sera là pour les contrer, et soutenir les seuls vrais républicains.

Enfin, il a vanté le site de son fils aîné (Donald Jr). Prédisant la victoire d’un président républicain en 2024, Donald Sr a feint de se demander qui serait ce futur président. Laissant l’assistance répondre à sa place. Donc, s’il n’a pas annoncé sa candidature, il a quitté la scène en se gardant d’annoncer qu’il ne se représenterait pas… laissant ainsi la salle espérer qu’il se décidera à briguer l’investiture.

Car pour les républicains conservateurs (la majorité), il ne peut y avoir de Trump que Trump. lequel châtiera les Judas, et remontera à la Maison Blanche. Soulevé jusqu'à Washington par des nuées de voix.