jeudi 19 décembre 2019

Donald Trump reçoit l’appui de Vladimir Poutine


Laissez une chance au Donald pépie le Kremlin

Mis en accusation, Donald Trump a été félicité par le Kremlin. Pour Vladimir Poutine, on cherche des poux dans la tête du Donald sous des prétextes outranciers et les démocrates sont de mauvais perdants. Mais il y a mieux…
Vous connaissez la fameuse « blague de blondes » américaine. D’où ce sous-titre.
Cette pauvre petite chose blonde qu’est le Donald peut s’enferrer, répondre à côté, ou donner des réponses erronées, ses partisans lui laissent toujours une chance… Et il en est d’ailleurs une fort grande qu’il soit réélu.
Dans deux états républicains clefs, on s’est déjà attelé à réviser les listes électorales pour radier le plus possible d’électrices et électeurs pas trop fiables.
Que Poutine appuie Trump n’a rien de nouveau… Alors que Chine et Russie se rapprochent (cela « gaz » entre elles), le Trumpland considère la Russie pays ami. D’ailleurs, chez les militaires, pourtant moins satisfaits du Donald, c’est fifty-fifty.
Trump avait commencé la soirée d’hier par s’adresser à des partisans dans le Michigan, leur assurant que les démocrates étaient à présent, pour l’éternité, marqués du sceau du démon. La foule scandait, non plus cette fois, à propos d’Hillary, mais de Nancy (Pelosi), « en prison, en prison ! ».
Mais une jeune fille a soudain brandi une bannière « t’es viré ! ». Trump a répliqué que sa mère lui flanquerait une bonne rouste (she will get hell).
Il a aussi assuré à la veuve (récente, depuis quelques mois) d’une députée démocrate que son mari rôtissait en enfer. Classe. Il s’est trouvé quand même un républicain, le représentant du Michigan, pour protester (via Twitter).
Le Donald a réussi à se mettre à dos les scientologues en se prenant au physique de Tom Cruise, mais il s’est repris, l’acteur est quand même un « chic type » (pas aussi beau que les pilotes de l’Air Force, nonobstant).
Pendant ce temps, l’ancien attaché de presse de Trump, Anthony Scaramucci, se confiait à la BBC. Trump est un criminel sans foi, ni loi, et le culte idolâtre qu’on lui voue s’estompera : « franchement, j’ai été assez débile pour voter pour ce type​? », se diraient les Trumplanders. Pas sûr.
À la chambre, les républicains comparaient la mise en accusation à Pearl Harbour, les démocrates à des Ponce Pilate impitoyables (« Jésus fut mieux traité », tonna Barry Loudermilk).
En fin de rassemblement dans le Michigan, le Donald s’est remis à tweeter. Diffusant une photo de lui du style “I want you for the British Army” : « Ce n’est pas à moi qu’ils en veulent, mais à vous… Mais je leur barre le chemin ».
Dans les coulisses, les marchés semblaient orientés à la hausse, alors que le Donald annonçait une déroute qu’il imputait aux démocrates (il y a de fort nombreux très petits porteurs aux États-Unis). Pas grave, sa prochaine gaffe entraînera une baisse qu’il imputera à sa mise en accusation.
Et puis on apprenait que le sénateur républicain Mitch McConnell, qui supervisera les débats de la chambre haute en janvier, avait bénéficié de contrats plus que juteux dans le Kentucky (pour 67 millions de dollars) de la ministre des Transports, qui n’est autre que son épouse.
Et comme un Shadock, le Donald s’est vite remis à tweeter. Les républicains comme lui (il faut se remémorer qu’il fut démocrate quand cela lui sembla bon pour ses affaires) sont de vrais patriotes tandis qu’en face, « c’est la haine de notre pays » qui les motive. Ou il relayait des messages de l’ , dont celui d’un certain Catturd (crotte de chat) qui avait auparavant estimé qu’Obama était « un maquereau musulman à deux balles » (entendez : deux ronds).
Bref, les démocrates se livrent à un harassement criminel contre son angélique personne.
Rien de très neuf, hormis le fait qu’une psychiatre, après tant d’autres, se fondant sur la lettre ahurissante que le Donald adressa à NancyPelosi, a exprimé qu’elle s’inquiétait très fort pour la santé mentale du président des États-Unis d’Amérique.
Bah, tant qu’il ne bave pas en se roulant par terre et faisant sous lui…
Vous pourriez penser que j'exagère, que ce ne sont que menteries et fake news ? Ben, non, renseignez-vous au meilleures sources (genre Fox News). Que de l'officiel revendiqué par le Donald. Car sa réalité dépasse la fiction. L'incroyable mais RealDonaldTrump. Le Hulk qui, quand il était démocrate, voulait mettre Bush en accusation (2008 de mémoire), devenu le rempart du monde libre contre la subversion.
Ma prédiction (ma boule de cristal est activée par l'intelligence artificielle) : chacun aura le Trump qu'il mérite, et ne croyez surtout pas la France cartésienne immunisée.

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