jeudi 11 juillet 2019

Roger Vailland chez « les Jaunes » de la banlieue parisienne

Vailland empirique et « céleste » à Cormeilles-en-Parisis

Lassitude... Après de Rugy, Rachida Dati, Éric Woerth, ou les tarifs de la SNCF (contributions précédentes sur ce blogue-notes), salutaire retour à Roger Vailland. Sauf que, évidemment, avec ces antérieurs contemporains qui méritent des coups à leurs postérieurs (tiens, voilà que je fais à la manière de... Charly, Charles Duchêne), la qualité de traitement à rétribution égale s'en ressent (récidive).
J'ai donc un peu bâclé ce document sur le reportage (et peut-être plagiat de confrères) de Roger Vailland à Cormeilles-en-Parisis, dans ce Macao de banlieue, tel qu'il le dépeint. Bon, un « ah-ah, s'écria-t-il en mandarin » vous est épargné. De ma part (Vailland et moi-même avions des références littéraires communes). Donc, je digresse un max. Sur Barbey d'Aurevilly (Denis Guénoun, sujet d'une contribution antérieure, n'a pas été mis à contribution, de justesse). Pour ne mentionner que lui...
Tiens, j'imagine un Roger Vailland traitant, quand il écrivait encore pour la presse communiste, de La Levée, pièce de Denis Guénoun. Eh bien, cela aurait été d'une autre tenue que les articles de Vailland (sous pseudonyme) dans Paris-Soir, sur les foyers d'immigration en région parisienne, dans les années 1930. Pourquoi ? Parce que Vailland a considérablement mûri de 1928 à 1944.
Cela, même les auteurs d'exégèses sur le style de Vailland vous le confirmeront. Sauf que, tant de mansuétude pour qualifier ses écrits journalistiques (hors Grand Jeu, L'Européen, et autres...), d'avant fin 1944, me laisse... dubitatif. Et il ne s'agit pas d'un réquisitoire à la Breton-Aragon. Vailland n'eut parfois d'un journaliste d'à présent que la paye, le statut ambigu, et la tendance à gonfler la couleur locale, ou les superlatifs, les exagérations (je ne sais si le défunt Bezzina, auteur d'un « Belfort s'est réveillée avec la peur ! À vous les studios... » fut ou non un lecteur de Vailland ; mais Jean-Michel « Bezzbezz », c'était au siècle dernier aussi, davantage vers la fin).
Son papier (de Vailland, pas de Bezzina, basé à Nancy) sur les Chinois de Cormeilles n'est pourtant pas le pire. Ce devait être aussi, en partie, ainsi. Du côté des actuels square et rue des Chinois. Ce n'est pas le Grand Orchestre du Splendid (manque « le sangue écarlaté »), mais à proximité.
Je n'ai pas reproduit l'encarté anonyme suivant la signature de Vailland... Soit :
« L'enquête se poursuit dans la banlieue sud
M. Ling Tcheng Oua, tenancier d'un restaurant, 98, route d'Argentueil, à Cormeilles-en-Parisis, a été inculpé ainsi que trois autres Chinois, à la suite de la descente de police effectuée hier sous la direction du commissaire Peudepièce. On a, en effet, découvert chez eux, un certain nombre de pièce de cinq francs fausses, des baguettes de soudure et deux lampes de pression. Ils ont été laissés en liberté surveillée. L'enquête a repris ce matin, sans grand résultat d'ailleurs, dans la banlieue sud. ».
Comme je l'expliquais à *** (qui se reconnaîtra), tu te pointes à la rédac' (plutôt vers 10 heures que plus tôt), et on te dit « tu files à Cormeilles, tu fais du Chinois » (ou « tu files à Épinal, tu fais du petit Grégory »). Citations inventées (pas d'italique).
Faute d'avoir vécu Paris-Soir et Paris-Midi, je tente de contextualiser le Vailland de cette époque. Avec, en arrière-pensée, faire réfléchir aux conditions de production d'alors (moins de procès ; plus de duels, quoique, le dernier d'après Victor Noir, Deferre-Ribière, sauf erreur, car il y en eut de moins médiatisés, et j'ai connu des types venus armés dans les rédacs d'après, et quelques bourre-pifs), et celles d'à-présent.
Sauf qu'actuellement, tu peux meubler trois minutes d'antennes sur le mode on ne sait rien, on reste dans l'expectative... À l'époque, fallait ramener de la viande, de la pitance pour le lectorat, des signes pour remplir les colonnes. Débrouilles-toi, coco, ou la porte de sortie t'es grande ouverte.
L'un des meilleurs journaleux du siècle dernier fut Jean Yanne (ex-CFJ, ayant claqué la porte, comme d'autres celle du Cuej). Film Les Chinois à Paris. Genre chars soviétiques sur les Champs. Bon, je ne vais pas rapprocher Liberté, égalité, choucroute (Yanne), d'Un homme du peuple sous la Révolution (Vailland). Cherchez l'apparentement, pas si terrible. Thèse : les Chinois vus par...
*** (qui se reconnaîtra, bis), m'a fait sucrer un « là, j'écris pour Google ». Bon, en salle de profs, on déblatère et conspue les journaleux. Deux durs métiers (et combien de pigistes, combien de matelots, partis pour la gloire éditoriale, sont devenus profs intérimaires ?). Comme dit l'autre ***, atterré par ce que j'écris sur Vailland... (mais à quoi bon reproduire ses propros ? Sauf qu'il n'a pas si tort), ni le même, ni la même, mon indigence (au regard de textes universitaires abscons et limite délirants), dépasse les bornes. Je ne sais plus trop qui franchit et dépasse les limites. De la simple, minimale, bienséance intellectuelle.
Tiens, j'avais pensé « morpher » Vailland et Yanne. Morphée, après ce laïus verbeux, l'emporte. Mais quand je pense que l'on (« on » : multiples) s'extasie sur Céline encore et encore, et mentionne à la marge Vailland (kicécuilia déjà ?) — voir ancienne contribution — je me dis que nous finirons par retrouver un Éric Woerth ministre de (la mise au pas budgétaire) de l'Éducation. Redevenue l'Instruction publique (rosa, rochose, rosum, pas trop Suétone ni Ovide). Histoire de fournir à Google des linguistes pour la traduction automatique. Désormais, on va dans le 13e ar. de Paris avec son érudit téléphone portable, histoire de recueillir des propos en mandarin et les publier en français.
Oh zut, comme disait Proust : excusez-moi d'avoir écrit trop long, le temps m'a manqué, et Morphée... Auriez-vous subrepticement subodoré où je voulais en venir ? Non ? Ex-æquo. Moi non plus.



    

Woerth-Tapie : vrais-faux ou faux-vrais amis ?

11 millions contre 100 d'impôt pour Tapie : merci qui ? Le cavalier Woerth

Or donc, selon « une source proche du dossier » dont fait état la presse (Le Parisien, Le Figaro...), Bernard Tapie a pu économiser près de 90 millions (et les faire perdre aux contribuables) d'impôt quand Éric Woerth était à Bercy...
90 millions... De quoi s'offrir un champ de courses avec hippodrome annexe, club d'équitation, &c., immeubles et terrains connexes du côté du fief d'Éric Woerth. Oui, mais Éric Woerth, un moment pressenti pour remplacer Wauquier chez LR, et on ne sait au gouvernement, n'eut pas qu'un Tapie à contenter...
D'un côté, Tapie empocha 403 millions à la suite d'une affaire se soldant différemment devant diverses juridictions. Net d'impôt ? Pas vraiment... L'argent ne va pas direct dans les poches de Nanard mais sur les comptes de son groupe. Qui est une société. Donc taux de 33,3 %. Le tiers de 403, ce ne serait pas 134,33 ? Bon, mettons cent. Au final, ce n'est pas le prix d'une 204, d'une 104, voire d'un vélo Peugeot, mais 11,2 millions d'euros. Taux de réduction ? Mieux que le meilleur de celui des cartes Avantage de la SNCF (dont je vous entretiens par ailleurs).
Car les services d'Éric Woerth (c'est sûr : à l'insu du plein gré de l'intéressé, padamalgam') ont fini par considérer qu'un taux de 1,67 s'appliquait aux deux-tiers de ces 403 millions si justement accordés... Tu vas chez Félix Potin acheter un pack de lait ou de bière... Tu as la carte d'affidé, pardon, de fidélité, et le caissier te fais une réduc' de x sur deux bouteilles, de y sur les deux suivantes, et de z pour les restantes. Et comme tu as une bonne tête, allez, zou, tu ne paieras que deux bouteilles au prix affiché, les autres étant copieusement bradées.
L'affaire remonte au 2 avril 2009. Enfin, celle-là... En fait, l'affaire Adidas-Crédit Lyonnais, c'est 1993. Rebondissement. Citez-moi une série télévisée remontant à quatre décennies ou presque. Encore un effort pour atteindre la longévité du jeu radiophonique d'Henri Kubnick (ou de celui des mille bornes, celles qui, quand dépassées, il n'y a plus de limites).
La justice est diligente. Pas trop pour communiquer... L'enquête de la Cour de justice de la République aurait été initiée voici environ un mois. Après que le parquet de Paris se soit, en mars 2016, inquiété d'un soupçon de « concussion, complicité et recel » (en tenant compte d'un rapport de novembre 2015). Cela valait combien, environ 90 millions 2009 par rapport aux mêmes de 2019 ? C'était quoi déjà, le taux d'emprunt de la France voici dix ans, celui qui alors alourdissait la dette publique ?
C'est, quoi déjà, le temps entre l'infraction et la comparution immédiate devant le tribunal des flagrants délires ?
Au moins, avec la CJR, pas de dépaysement à Compiègne... Mais cela sent quand même le crottin, cette histoire.
Pour le moment, Le Courrier picard se contente de résumer la dépêche AFP. Mais Woerth l'Oiseux (incidemment aussi président de la commission des Finances à l'Assemblée, après Cahuzac, serait-ce le changement dans la continuité ?),  qui voit dans toute remise en question de la taxation des sociétés « un coup de griffe à la compétitivité des entreprises » (parce qu'un coup de massue, faut pas rêver...), ne perd sans doute rien pour attendre. La France « est épuisée budgétairement », dit-il. L'une des solutions serait, selon lui, de repousser l'âge de la retraite à 65 ans (pour que les salariés continuent à payer des impôts plus longtemps, pour que les charges sociales des patrons restent plus longtemps rémunératrices ?).
Après l'affaire Bettencourt, il y eut celle des enveloppes en liquide versés à des militants méritants, l'argent provenant selon lui de « dons anonymes » déposés au siège de l'UMP (devenue depuis LR). Sauf qu'un personnel de l'UMP chargé du courrier ne se souvient pas non plus d'enveloppes déposées ou postées contenant des billets Cela faisait suite à un rapport de l'Office central de la lutte contre la corruption et la fraude fiscale de septembre 2017. Et puis, la Libye est revenue dans l'actualité. De l'eau a passé sous les ponts, ceux de la Seine devant les murs de la Monnaie de Paris (affaire du terrain de l'Institut de France et de l'auditorium André Bettencourt). Pendant ce temps, Woerth courait toujours...
Il faudrait rechercher certaines déclarations d'Éric Woerth, par exemple sur le plafonnement des indemnités versées par les prud'hommes (Florence Woerth réclamait un million d'euros pour sa démission provoquée fin juin 2010 : son avocate considérant que « dans le milieu de la finance, le nom de Woerth lui ferme toutes les portes »). Un nom qui n'a l'a pas empêchée depuis de siéger un temps au conseil de surveillance de la maison Hermès (le sellier équin). Je ne sais s'il s'agit de la même Florence que la Fédération internationale de l'Automobile (dont la commission Constructeurs est présidée par François Fillon, par ailleurs associé de Tikehau Capital) rémunère.
Comme l'explique Éric Woerth au Point : « la droite devrait être le parti de l'égalité des chances ». Devant le fisc ? Pour les coups de pouce à l'embauche ?
Pour l'instant, sur la suppression de niches fiscales, Éric Woerth ne s'est pas clairement prononcé de nouveau. Cela pourrait tarder. En février dernier, il proclamait « quand vous supprimez une niche fiscale, vous augmentez les impôts ». 
Ah, Compiègne... Sébastien Proto, ex-directeur de cabinet de Woerth, Cédric de Lestrange, ex-conseiller du dit, et la Société des courses de Compiègne ont fait l'objet, en juillet 2017, d'une mise en examen... Dans cette affaire Tapie-bis, l'avocat de Woerth plaide l'incompétence de son client, c'était trop compliqué pour lui, ce sont des « techniciens » qui ont décidé. Pour la vente de l'hippodrome, il en était donc de même, et toute cette affaire lui était passée au-dessus de la tête, qu'il a redressée après avoir été relaxé par la cour de justice... Si jamais il recomparaissait, la composition de la cour ne serait plus tout à fait la même (certains des six députés et six sénateurs ont été renouvelés, leurs suppléants aussi). Allez, une dispense de peine (Christine Lagarde), ou alors une peine mixte (faible amende, petite contravention, le tiers de ce que réclameraient les requérants), semble envisageable...
Ah, selon Le Journal du dimanche, Woerth aurait été pressenti pour être ministre d'Édouard Philippe. Le changement dans la continuité. Il aurait refusé : c'est effectivement un président de la commission des finances de « rupture ». Pas d'anévrisme en tout cas. Quel sang-froid, quel aplomb... Exemplaire. Même pas rose avec la honte de son incompétence. Rouge comme... un homard à la table de de Rugy, jamais. Impavide. Bien faire affaire, laisser dire.

Oui(goback), la SNCF vous fera préférer l'avion

Les nouvelles cartes de réduction(s) SNCF suscitent la grogne...

L'entrée en vigueur des cartes SNCF (cartes Avantage) et en désuétude des anciennes (Senior, etc.) décourage tant les ex-usagers (devenus clients) que les ex-contrôleurs (devenus chefs de bord).
Je suis un « senior » pas trop inculte (bac+5), pas trop gâteux (en sursis), mais... las. Je renonce donc à me documenter très précisément sur les avantages et inconvénients des nouvelles cartes « Avantage », mais j'ai la nette impression que les seconds l'emportent sur les premiers. Et quand je serai gaga, il me faudra une aide à la personne issue de Polytechnique pour me réserver un billet de train avec réduction...
Une connaissance, qui en toute occasion préfère le train, a eu de la chance. Paris-Bologne en avion depuis « Paris-Mauvais » (Tillé), un peu plus de 30 euros (coup de chance). Retour depuis Milan-Garibaldi à 44 euros pour une arrivée gare de Lyon... Plus que gagnant. Car l'ex-« Senior + ») — à double titre, carte périmée, nouvelle carte Avantage toute fraîche — a pu bénéficier indûment du tarif Senior : l'interface de réservation-paiement listait encore la carte Senior et non déjà la nouvelle carte Avantage... En revanche, c'était deux euros de plus au tarif « avantageux » pour rejoindre Beauvais...
Il m'est arrivé de cumuler quatre cartes « vioque » : l'espagnole, la moins chère, l'italienne, un peu plus onéreuse, la germano-austro-helvète (DB), et la française.
Bon, c'est sûr, la nouvelle carte est moins chère (49 euros), alors que l'ancienne était à 50 un temps (et 60 si on ne renouvelait pas à temps, et il paraîtrait que l'ancienne carte week-end était passée à 75). Et il paraît aussi que, le nouveau taux de réduction (30 au lieu de 50) serait en fait à peu près équivalent à l'ancien. Car les 50 % s'appliquaient sur le tarif maximal du jour et les 30 sur « le tarif plein du jour  ». Ah bon, j'ignorais ce qu'était le tarif maximal d'avant et j'ai bien peine à déterminer ce qu'est au juste le plein tarif du jour... d'aujourd'hui.
Il semble que les cheffes et chefs de bord seraient aussi perplexes. Elles et ils ont reçu sur les quais depuis je ne sais quel étage de quelle tour un copieux livret d'une quinzaine de pages dont le contenu ne doit pas être communiqué tel aux « clients » (et non plus usagers). Libre aux ex-contrôleurs de paraphraser en conscience les éléments de langage destinés à leur faire admettre qu'avec ces nouvelles cartes, la Oui-seneuceufeu leur fait (à elles et eux comme aux clientes et clients) des fleurs. Simplification, &c.
Et c'est vrai que c'est plus simple : plus d'agences hors des gares (celle du boulevard Montmartre est fermée depuis des mois), voire plus de guichets dans les gares (celui de Milan-Garibaldi est fermé, et on ne peut s'adresser à un guichet italien, il faut téléphoner ou passer par le site Oui-machinchose).
C'est là le premier hic... 
L'Europe ? Complexe
Faudra-t-il, bientôt, comme pour se voir rapidement délivrer une carte grise, une attestation d'auto-entrepreneur, avoir recours à un site se rétribuant (assez grassement, ou moins, bien choisir le dit site tiers) afin d'effectuer une réservation sur le site Oui-non-non-Oui ? Voire le vrai-faux/faux-vrai site SNCF ?
Lequel s'est vaguement amélioré puisqu'il indique maintenant un peu plus clairement les correspondances nécessaires pour bénéficier d'un tarif plus avantageux (oublier de cocher « trajet direct » ; si direct, presque toujours plus cher). 
Prenons l'exemple Paris-Montparnasse (quel hall ? il y en a à présent trois, pas trop proches les uns de l'autre, le premier) vers Vitré. La gare de Vitré est desservie par de rares TGV qui marquent l'arrêt... Auparavant, une solution était de pousser jusqu'à Rennes, puis de prendre un TER pour faire « marche arrière ». Ou de s'arrêter à Le Mans, puis Laval. À présent, il semble qu'en prenant une correspondance au Mans, on arriverait à Vitré sans aller jusqu'à Rennes. Pas trop simple et je m'interroge : finalement, aller jusqu'à Rennes puis revenir à Vitré ne serait-il pas plus (enfin, quelque peu) avantageux à certaines heures ?
Et c'est combien Paris-Rennes en avion (avec escale à Nice ou Marseille) ? Plus cher que le train... Mais en passant par Bruxelles ? J'ai pourtant vu un vol Paris-Rennes à 39 euros (mais, pour Vitré, il faut ajouter le coût de la navette aéroport-gare routière ou gare ferroviaire) alors qu'avec le train, la réduction Avantage et en sus un code temporaire, c'est 60 (avec correspondances).
En revanche, la carte Avantage vous promet des réductions : 30 % en France ET « en Europe ». Quelle Europe ? Jusqu'à Istanbul-Gülhane ? Jusqu'à Tbilissi-Centrale ? Moscou-Kazansky puis Petaouchnok, dernière station avant l'Asie ?
Déjà, en France, entre réseau principal Oui, SNCF, TER, &c., ce n'est pas simple... En Italie, selon que vous preniez un direct ou un... inter-cités, omnibus, une « Micheline »-like (s'il en reste), les tarifs varient du simple à plus du triple. Et vous avez aussi Thello. En Espagne, six principaux opérateurs (bientôt sept, dont un à capitaux privés). Vraiment des accords de réduction partout en Europe ?
Grogne
Je me suis « amusé » (fort peu) à consulter un flux Facebook (messages faisant suite à une publicité Oui.scnf). Quelques exemples : 194 € pour un AR Paris-Lyon avec « Avantage ». Le Chartres-Paris passant de huit à près de 14 €. Pau-Quimper deux fois plus cher en passant par Paris (ce qu'indique le site Oui-chose) qu'en songeant à l'alternative (Pau-Bordeaux-Nantes-Quimper). « Ne fonctionne pas dans tous les TER » (le tarif avantageux). 
Ce dont je me souviens, c'est que, quand j'avais une carte de réduction sur la totalité du réseau, au temps des tickets en carton, il fallait vraiment que le guichetier insiste pour voir la carte d'un conscrit permissionnaire (en uniforme) pour qu'on attende un peu plus d'une minute au guichet (c'était souvent plutôt dix secondes par voyageur faisant la queue). Je n'avais pratiquement jamais besoin d'aller faire la queue à un guichet de renseignement (en existait-il, d'ailleurs ? aucun souvenir). Comparez... Le temps que vous devez passer sur le site Oui-Truc, celui de l'attente au guichet (près d'une heure et demi pour Paris-Nord récemment, pour un « départ dans l'heure »), et les conditions du siècle dernier.
Ah oui, mais alors... Pas de jeu-concours (« C'est l'heure de OUIII vendredi, tentez de gagner un week-end à... »), pas de code supplémentaire pour son anniversaire, pas de jeu pour le « pass » Rock-en-Seine, &c. Et pas de possibilité de réserver un hôtel, une voiture, &c. Cas concret : vous réservez une voiture, et quand vous arrivez à la gare de destination, l'agence du loueur a fermé (il fallait arriver avant midi à Lausanne), pas de tarif enfant dès 8 euros (réalité : Paris-CDG-Cognac : 51,60 € « meilleur prix »). 
Désormais, les cheffes ou chefs de bord descendant d'un train sur le quai sont assaillis par d'autres voyageurs n'ayant pas trouvé d'autre interlocuteur qualifié dans toute la gare. Vrai ou faux ? Ce chef de bord râleur l'a inventé ?
Poudre aux yeux
Les « Co-Vacances » ? Non, cela ne me parle pas. Pas plus que iDTGVMAX2 (il y a-t'il un Max1, un 3, 4, 5, 6 ? ; numéro à choisir selon puissant ou misérable). Ce qui me parle, c'est la ruée aux portes d'embarquement qui se ferment deux minutes avant le départ du train. Auparavant, j'arrivais essoufflé au dernier moment, montait dans le train, rejoignait la voiture-bar et un contrôleur, ou le recherchait dans tous les wagons, et m'acquittait avec le sourire d'un supplément restant modeste (parce que je ne pouvais poireauter derrière une borne mettant plus de temps à cracher un billet qu'un guichetier à vous remettre un ticket en carton). Toujours moins de personnel dans les gares, toujours davantage dans les tours à concocter un nouveau machin mercatique (rime avec.. m..dique).
Autre réaction : « j'ai acheté une carte Liberté 399 euros, votre appli m'indique qu'il n'y a plus de place en seconde (...) mais si je demande un billet sans réduction, on me propose bien une place de seconde sur le même train. ». 
Et tous ces gens de Oui-sncf qui répondent sur Facebook, des cheminots ou des sous-traitants ? Ces gens qui vous répondent que les codes ne doivent pas être placés dans la partie « code promo » mais dans celle « code avantage ou bon d'achat » ? Oui.sncf, c'est dans une tour, à Puteaux. Bientôt la promo votre smartphone moins cher si vous utilisez x fois le OUIbot ? Code de réduction chez notre partenaire Y pour l'achat de deux bouteilles de lait Z ? Le polochon ou l'oreiller supplémentaire gratuit dans tous les hôtels de la chaîne Untel ? L'embarquement deux heures avant le départ pour visionner des publicités ? Les billets nominatifs pour mieux cibler la pub des partenaires ?
En attendant, gaffe si vous réservez pour deux personnes simultanément, c'est plus cher que de faire deux fois une réservation individuelle (cas constaté : +5,22 %). Je continue ou je décroche ? « Allo, allo, toutes nos lignes téléphoniques sont occupées, toutes nos lignes ferroviaires à tarif réduit aussi, trains complets. ».

mercredi 10 juillet 2019

Paris : un Gris Veau, un Rose Veau, un Noir Veau... ou un(e) autre...

Villani, Dati... La mairie de Paris, comme le reste...

Je ne voudrais faire rimer Villani avec de Rugy. Parce que je n'en sais rien, n'ai pas creusé, &c. Et aucune nostalgie de Jacques Chirac me disant « Jef » quand passant par la salle aux amuse-gueule (n. inv.) de l'hôtel de Ville parisien.
Rachida, rends les robes ! Les escarpins, &c. Comment voter pour une (...) qui (...). Elle m'a compris, le lectorat du Canard enchaîné aussi. Je n'aurais pas voté Villani (en espérant que le candidat communiste, aucun danger de revenir au stalinisme), anarchiste (il ne faut pas rêver : les anarchistes n'ont pas les moyens de faire campagne), écologiste (un de Rugy-bis ?), et autres candidates-candidats, le, les surpasse. Et que dire des Front (istes) nationaux... Tout plein, tout plein, il suffit de s'informer.
Aucun ressentiment personnel. Je ne connais aucune, aucun des candidats à la mairie de Paris. Et si rien ne vient salir l'image de... probité ? d'Hidalgo ; bof, elle n'a pas plus démérité que ses prédécesseurs. L'habitude, la lassitude, aurait pu l'emporter... Mais en fait, plutôt l'envie de partir à la campagne non électorale. 
Souvenir. Jacques Chirac, avec lequel je n'avais pas gardé les cochons, ni soulevé les jupons des filles en petites classes (du fait que j'étais élève des Frères quatre-bras, entre autres raisons), savait mon prénom quand je me pointais pour rendre compte de je ne sais plus quelle décoration d'un Rémois. Journaliste, donc répertorié. J'ai rétorqué : « Oué, Jacky, ça baigne, et toue » (car je suis polyglotte, et que le « oué » breton n'est pas le « ouais » de l'intérieur, et que l'atténuation est angevine, vers Doue — Doué-la -Fontaine – et Saumur). Vnimanié, Astarozna (translittérations hasardeuses...). Il n'y a pas pericol de moarte (idem ? j'ai boulinié, pardon, oublié...) de confier le boulingrin municipal à des mains avides, aux ambitions véreuses des israélites de Céline (que j'exècre – digression sur la censure des propos par les fournisseurs d'accès : comment l'algorithme va-t-il l'interpréter ?). Ce ne serait pas la première qu'on nous leurre...
Tout ce préambule verbeux pour vous prédire (sur les monts Parnasse et Martre) que la fin n'est pas si proche, mais que l'abstention va progresser. Je ne sais si Gaspard Delanoë (le vrai Delanoë) se représentera dans l'arrondissement (il reçut le soutien indéfectible du PrOuT — Parti de Rien, revenu de Tout — dont je suis le Præsident-Maréchal-Propagandiste, et merci de respecter les capitales si vous reproduisez ; un peu de respect pour Mon Éminence). Mais, en vérité, en vérité, je vous le dis, j'en suis là (trop bas)... L'Espérance, voui, mais où est la Charité de tous ces gens ?
Quel espoir de devenir ? Sinon celui de faire-valoir d'une, d'un candidat ou d'une, d'un autre ? Mirbeau, grève des électeurs (vu que les électrices, à l'époque... Même Zog, roi d'Albanie, fut précurseur, par après). Pffuitt... La ou le moins pire parmi les pires. Ce qui devient de plus en plus ardu à déterminer. Baisser le bras (ailleurs que devant l'urne) ? Voter pour le candidat des Adorateurs du nombril (il en reste ? Elles et ils présentent une, un candidat ?). Les animalistes (laudateurs des cafards, des teignes de lit, des tiques qui vous rendent gaga, des mâtins qui croquent nos nourrissons et saignent à la gorge nos filles dans nos campagnes) ?
J'aurais très certainement voté Mylène Juste, candidate de proximité, tapineuse militante. Hélas, j'apprends qu'elle se retire du trottoir de la rue Saint-Denis. Et qu'elle n'est pas candidate...
Je me souviens d'Émile Géhant, maire de Belfort, qu'on pouvait croiser en maints endroits dans la Ville du Lion. Interpellant, interpellé. Qui répondait : « marre de vos histoires de crottes de pigeons ». Et vous vantait tout autre chose. Pas forcément des projets grandioses, mais qui allaient, petitement, progressivement, améliorer la vie commune. Du « roi Jean » d'Angers. Distant (jamais rencontré, mais que d'autres pouvaient aborder à la bonne, ou mauvaise franquette). De je ne sais plus quel maire de Niort (« eh, zut, le pineau, on en a marre, varie un peu... tes vins d'honneur... l'ras-let-bol). Comment voulez-vous que je vote à Paris ? Dîtes...
J'aurais peut-être eu vaguement envie de voter pour le matheux (0,5 à le baccalauréat, coef. 4 ; 1 à l'oral — et encore, j'avais employé « au » bac —, par charité laïque... mais aucun ressentiment). Villani. Sur sa bonne tête... Mais où en sommes-nous pour voter en fonction de... Au moins, votant Colluche (zut, Coluche...), il n'y avait pas que sa bonne bouille. Tiens, glisser un bulletin Coluche dans l'urne.
Où veux-je en venir ? À rien, et c'est le pire du pire. Quand vous en arrivez là, ce n'est pas les zôtres que vous larguez, mais vous-mêmes. Faudra quand même aller voter en traînant les pieds. Le PRoUT ne soutenant aucune, aucun candidat, exprimez-vous en conscience.
Tout ce qui précède manque de hauteur de vue. Normal. Qui voit encore par le petit bout de la lorgnette ? Qu'il se lève, et parle.
  

mardi 9 juillet 2019

Clients SFR... Arnaqués, oui, mais par qui ?

T'es client SFR mobile ? Arrête d'appeler les Galapagos !

Elle s'appelle Inna D. (le prénom n'a pas été changé). Elle va à Londres avec des copines. Au-dessus de tout soupçon. Et à son retour, elle découvre que SFR (ex-Cegetel, ex...) lui facture 300 euros pour une communication de 40 minutes vers la Tunisie...
Bien évidemment, Inna, depuis Londres, Landerneau, Trifouillis-les-Oies, Pétaouchnok, Clochemerle, Pellouailles-les-Vignes, et je vous en passe, n'a jamais téléphoné en Tunisie. Où, exactement, d'ailleurs ? À quel numéro ? Je ne peux le certifier, pas davantage que ses amies qui l'accompagnaient à Londres, qui ne l'ont pas suivi aux toilettes, ne se sont pas réveillées quand, 40 minutes durant, elle aurait présumément conversé avec une, un mystérieux correspondant en Tunisie.
  300 euros. Bagatelle. N'empêche que, démunie ou multi-millionnaire, peu importe, Inna a changé d'opérateur. Et que moi-même, client SFR depuis que Noos (ex-Cyberbcâble) m'avait fortement importuné, je vais faire de même...
  Car bien évidemment, Inna ne connaît personne en Tunisie, pas davantage une Tunisienne ou un Tunisien qu'un touriste. Et que, juré-craché, je suis absolument certain que cette histoire est une arnaque. De qui ?
  Poser la question, ne pouvoir y répondre. En attendant, un groupe s'est fait de la trésorerie. Car des gens ont réglé de petites sommes, d'autres ont cédé ; d'autres encore, finiront par céder.
  « La presse en parle » ; « Vu à la télé » : eh oui, à la fin, on s'adresse aux associations de consommateurs, aux médias. Et la presse et la « télé » sont bien en peine d'enquêter efficacement pour indiquer quelle est la source. A priori, mais est-ce si évident, on ne sait quels aigrefins de bas étages, sous-sols, antres, &c. Qui parviendraient à quoi ? Faire main-basse sur des usagers (ah, zut, il n'y a plus d'usagers, juste des clients à tondre...), et à leur insu, créer des communications surfacturées ? Ou quoi ? Un groupe à bout de souffle qui.. ? Là, ce serait diffamatoire, et je n'ai absolument aucun élément en appui. Sauf que, par précaution, je revends mes actions (c'est fait).
  Selon Le Parisien, le groupe de Patrick Drahi, maintes fois alerté, aurait attendu le 20 juin pour diligenter une enquête interne. Belle réactivité. Mais se serait gardé de faire suite aux doléances des dizaines et dizaines de clients mécontents, excédés, ahuris.
  Je cite : « "Une dizaine de personnes"", qui se sont fait connaître sur le forum auraient été contactées et sont ''en cours de régularisation'', selon un porte-parole de SFR. Et les autres ? »  (Le Parisien, article de Daniel Rosenweg, tiens, un parent de mon ex-confrère du Monde et du Causeur ? Un homonyme ?). Bon, alors, au lieu de poser une question, on suit, on tente de savoir combien d'autres, on prolonge, on y revient, on voit avec la gendarmerie (service spécialisé), on interroge les autres opérateurs, &c. Et « on » apporte des réponses, comme un roquet de journaleux (ou un mâtin) qui ne lâchera pas l'os.
  Il faudrait voir si SFR passe de la publicité dans Le Figaro et Le Parisien.
  Dans le doute, avant que la même chose vous advienne, que faire ?
  Je ne veux quand même pas croire que la concurrence (que je ne nomme pas) ait pu orchestrer...
 Je me souviens que, voici quelques années, c'était, pour les consultations de sites Internet, depuis l'étranger (et là, en l'occurrence, depuis le Maghreb), des clients SFR qui se voyaient facturer des sommes... conséquentes. En général, et dans le cas particulier de Dominique D. (le prénom n'a pas été changé), la somme réclamée (80 euros quand même), a été reportée au crédit de son compte.
  Finalement, contrairement à Inna D., je ne vais pas passer trois comptes à la concurrence. Je vais procrastiner, prendre le risque. Considérer qu'une puissance étrangère (puissance, au sens large...) s'en prend à mon opérateur depuis... j'ai oublié. Siècle dernier ?
  En revanche, si Inna D. ne voit pas solutionner rapidement son problème, là, ce sera différent. J'aurais comme un différend personnel. Comme un ressentiment. Susceptible de me faire passer au câble ailleurs (l'ADSL me convient parfaitement, mais bon... tant qu'à marquer le coup).
  Et puis, pourriéliser, je ne fais pas. Sauf si. Et je saurai pouvoir faire (eh, en ligne depuis le siècle dernier). Ce ne sont pas du tout, du tout, des menaces. Les faits, rien que les faits. Si la presse prédominante laisser courir, les réseaux sociaux... Comme me l'écrivait une consœur, « j'aime bien tes points de suspension » (ou points de suite, avec retour à l'envoyeur). Très facile de plomber un cours de bourse. Risque minime. Très facile de contacter des actionnaires influents. De gonfler, amplifier, sur-multiplier. SFR fait de la veille en ligne ? Bon, Inna D., vrai prénom, vraie initiale du patronyme. Facile à retrouver. Ou alors, c'est de l'incompétence. J'attends. Pas trop longtemps.
  Ralph Nader... Un vague souvenir ? General Motors se remémore. Michael Moore... Il y a des vocations qui surgissent (tiens, je vais vous placer Les Trois Soulèvements de Denis Guénoun, un seul suffira), d'un tout petit (pas) rien. Genre aile de papillon, tsunami... Hénaurme. Alors SFR (Société française de radio-électricité), on sait ce qu'il reste à faire (ou surtout, ne pas, ne plus faire) ? Il y a un service de presse (remontant à Patrick Drahi tout ce qui paraît sur lui) chez vous  ? Je continue... Je développe sur Altice Europe. J'en cause à Dexter. À Luís Nobre Guedes et à d'autres patrons de filiales. Rosa Cullell.

P.-S. — Vous voulez vraiment une liste de patronymes que finiront par repérer Google et autres moteurs de recherche ? Advient un moment où, excédé, « le cave se rebiffe » (The Counterfaiters of Paris, version ang.).  Que je rameute des polyglottes ? Il faut vraiment cesser de pousser les futures grand-mères dans les orties. 


lundi 8 juillet 2019

Les trois soulèvements de Denis Guénoun

Trois soulèvements : après ceux de Denis Guénoun, celui de Patrick Corneau

Il sera question ci-dessous beaucoup moins du livre de Denis Guénoun (Labor & Fides éds), Trois soulèvements, que d'autres choses, et en particulier de la présentation de cet essai par Patrick Corneau...
Procrastiner, c'est mon dada. Auquel je peux m'adonner d'autant plus aisément, et intensément, que je ne m'intéresse plus sérieusement à rien. Plaisamment, c'est tout autre... Et là, toutes affaires cessantes, je m'élance, vite et mal, pour rédiger ce qui suivra, à propos de la chronique d'un certain Patrick Corneau, titrée sobrement, en réunissant les titre et sous-titre du livre de Denis Guénoun : « Trois soulèvements — judaïsme, marxisme, et la table mystique ». Parce qu'épaté...
  Je me suis intéressé à Denis Guénoun à la suite d'un hasard pas si fortuit qu'il pourrait y paraître, ou tout à fait si l'on s'en tient à la définition de la fortuité (vu qu'en général, je ne cherche rien, j'attends que cela advienne...). J'aurais sans doute fini par oublier Denis Guénoun, certes pas durablement, mais rien ne me pressait de lire son Trois soulèvements.
  J'eus en mains ce compact essai de 140 pages en petit format — réparti en trois « actes » (apostoliques ? assurément peu romains) de huit à dix « scènes » chaque — pratiquement lors de sa sortie (avril ? mai dernier ?), le laissant en d'autres, de fort bonnes, assuré de le retrouver en temps utile. Lequel n'est pas venu, quoique il pourrait surgir plus tôt que prévu, soit que je n'attende pas qu'il me soit prêté...
  J'ai d'abord « rencontré » Denis Guénoun, homme de théâtre, surtout en sa dimension d'ex-directeur de La Comédie de Reims (un Centre dramatique national), en quelques dizaines de pages de la thèse d'Annette Gardet sur la dite (elle couvre le théâtre de la décentralisation à Reims et alentours jusqu'en 2002). Puis par deux-trois fois, en « visu » et correspondance. Très, très forte impression : un homme, un personnage, un érudit, &c., d'une rare bienveillance, d'une forte capacité d'écoute et de dialogue (pour un auteur dramatique, cela peut paraître une évidence, mais j'en ai connu d'autres... ). Et si j'en crois Patrick Corneau, son monologue (son ouvrage), serait d'une large portée conversationnelle (anglicisme).
  Mais Denis Guénoun « se » rappela à moi, encore par l'entremise d'Annette Gardet qui l'a invité à une rencontre à la Médiathèque de Reims, le 5 octobre prochain, en fin d'après-midi... Laquelle me glissa : « tu vas quand même me faire quelques lignes sur ton blogue-notes ». Oui, bon, pas le feu, et je lui conseillai d'ailleurs de ne pas se précipiter à balancer des communiqués de presse, sauf en fonction de la périodicité des publications (pour certains mensuels, mieux vaut s'y prendre deux mois à l'avance). Eh bien, j'y reviendrai, vers tout début octobre. Revenir sur le livre, l'ayant lu ? Le trac me saisit....
  Car j'ai lu ce qu'en écrivit Patrick Corneau, dit « Le lorgnon mélancolique ». Et franchement, quand tout semble dit, et avec quel talent, autant parler d'autre chose, de plus accessible (au pif, le livre de Galla Ackerman, Le Régiment mortel – La guerre sacrée de Poutine, Premier parallèle éd.). Sacré Poutine, sacrée Grande Russie... Et peut-être qu'il se pourrait qu'un rapprochement, un vague apparentement, m'autoriserait à évoquer le long soulèvement monarcho-soviétique en me référant à la trilogie (sans doute pas antitrinitaire, ou alors mode anglican) de Guénoun. Lequel, comme le cite Corneau, a opté, sur un mode « qui pourrait mériter, si l'on parvenait à le dépouiller de toute bimbeloterie religieuse, le somptueux terme de conversion ».
  Je savais, m'étant documenté, Denis Guénoun de culture mixte : israélite séfarade par son grand-père (ou autre aïeul ?) rabbin, farouchement laïque par son père, genre hussard noir athée et militant communiste. J'ignorais qu'il était passé des philosophes allemands (et autres) au marxisme, et en reste probablement intellectuellement proche. Autant dire que l'ouvrage peut être placé dans la bibliothèque d'un libre-penseur, en tous sens de l'appellation.
  Lire « ce » Corneau, soit dit en passant, donne envie de prendre davantage connaissance de textes (et romans, récits) de cet autre auteur. 
  Les deux ont en partage une attention rigoureuse à la signification des mots, aux étymons, sens dérivés... Qui est patente ou non (pas trop fortement marquée dans ce « Jean Grenier et la Bretagne – Le perpétuel et son bruit de source », d'abord — d'un abord — moins ardu que d'autres). Assurément une vaste connaissance des philosophes. Et c'est d'ailleurs pourquoi j'avais buté sur ce « sans éclectisme » de la quatrième de couverture des Trois soulèvements.
  Au fait, j'allais idiotement oublier. Denis Guénoun alimente un site personnel : denisguenoun.org. Sur lequel je vois que sa pièce, X ou le petit mystère de la passion, reparaît avec une nouvelle préface « post-soulèvement(s) », et c'est là : « Préface (2019) ». La dédicace de la pièce est sans doute l'originale (« Il y a deux athéismes, dont l'un est la purification de la notion de Dieu. » — Simone Weil ; à mon sens, il doit s'agir de l'aînée, en date, de l'autre).
  Ce que je pressentais de ce livre, et ce sans avoir lu Courneau, j'imagine que j'aurais pu me le formuler en soliloque, c'est que la partie proprement autobiographique est réduite à l'essentiel en rapport avec le propos, le dessein (la table des matières, actes et scènes, est consultable en ligne), et sa morale, au sens des fabulistes, serait peut-être : sois au moins charitable avec toi-même, et accorde-toi l'espérance. En « précisément ce monde-ci » (ou celui d'à côté, là, du proche, des autres, ou du lointain) et non en un incertain « autre », du-delà (un monde qu'Andréas Dettwiler, s'adressant à Matthieu Mégevand, un Suisse comme Chessex – et zut, voilà que ma non mono-maniaquerie me reprendrait ? — vaillandement ?  sait évoquer « en un langage proche des gens »).
  Ce que je m'imagine, en visionnaire de comptoir, comme Jean-Marie Gourio, c'est qu'alors qu'ici j'écris pour moi (un peu pour d'autres quand même, celles et ceux décryptant, et surtout sachant poursuivre, voulant savoir qui sont ces Dettwiler et Mégevand...), Denis Guénoun écrit pour tu, elle, il, nous, vous, elles, ils (même s'il s'agit de la col. « Lignes intérieures »). Retour à Reims (Didier Eribon) : tous les chemins mènent à la ville des sacres, pourquoi pas pour le 5 octobre, au rendez-vous (16 h), de la Médiathèque ? Casé deux fois : j'ai bon ?
 J'ai eu la curiosité d'aller voir quelle était cette maison, genevoise, Labor & Fidès. En vedette, l'Olivier Abel, Le Vertige de l'Europe. Genève, ville sale ; les Suisses, « au mœurs sauvages » : « un Kirghize dans sa yourte vit plus proprement qu'ici » (Dostoïevski). A y-est : l'apparentement — tiré par les cheveux — est fait (voir supra). Fiodor haïssait les Européens. Guénoun vous dit : en vérité, en vérité, va... et ne te haïs point. Le chemin n'est pas si long, et Trois soulèvements est sans doute un raccourci à emprunter. Direction Reims, 5 octobre, Médiathèque (16 heures). Par trois fois (Matthieu, 16, 19 ; ou à proximité). Élève fantasque mais de bonne volonté, appliqué à l'occasion, pourra mieux faire (Annette est prof'). Après avoir lu Trois soulèvements

Médialogie : police pourrie, justice aléatoire, presse…


Presse et police : la presse moins que… l’IGPN ?

Eh bien voilà : titre incitatif ou racolage ? J’écris pour moi, un peu pour vous, et à l’occasion «  pour Google  »… Là, j’ai le rouge de la honte au visage, mais j’assume, titres pour Google. Or donc, et c’est le fait significatif relativement nouveau ; Jean-Michel Décugis et Jérémie Pham-Lê, du Parisien (ex-Libéré) mentionnent un media en ligne, Les Jours, en tant que source initiale de leur enquête sur des ripoux de la Bac du 18e ar. de Paris.
« Écrire pour être lu ». Stage au CFPJ d’un confrère strasbourgeois et d’autres (prédécesseurs, successeurs). Pas « putassier » (au sens de racoleur, avec titres incitatifs, genre gutter press britannique). Que ce soit en ligne (mon papier sur Alexandre Langlois, ici-même, sur ce blogue-notes) ou dans la presse prédominante, de toute façon, nous pissons dans un violon. Enfin, pas tout à fait. Sur le moment, oui. À la longue, peut-être, pour un temps très court, parviendrons-nous à ce que le ménage soit fait dans la police (même un Pierre Joxe finit par baisser les bras, et un Chevènement s’inquiéta surtout de son aura et de ses ambitions ultérieures).
Comment fut recruté Karim  M., à présent 35 ans ? Au détriment de candidats largement plus qualifiés, mais estimés devenir moins dociles, moins conformes aux souhaits de…
Rackett rima avec Roquette (commissaire jetant l’argent de la drogue prélevée par ses subordonnés, se servant très largement pour lui-même et ses plus proches affidés, descendu — exécuté — dans un parking souterrain et l’IGPN d’alors oublia de solutionner). Et la presse ferma les yeux. Val, Philippe, notamment, de Charlie. Ce n’est pas qu’il pensait déjà à cirer les bottes de Nicolas Sarkozy, mais qu’en patron de presse responsable, il savait ce que cela signifiait de s’en prendre aux mafias (de l’époque, car bien sûr, fondations x-y du ministère de l’Intérieur, legs de Pasqua, &c., tout cela est révolu…) pouvait coûter. Aucun ressentiment de ma part.
Vous ne comprenez rien à ce qui précède. C’est que vous le voulez bien. Ou avez d’autres chiens à fouetter, ou préférez rester obtus, ce que je respecte.
Voici donc que deux confrères citent un « site Internet », le nomment, alors qu’il se passe d’annonces publicitaires. Les Jours. À propos d’un policier, qui « n’aurait dû jamais entrer dans la police », mais que sa hiérarchie protégea (pas tout à fait comme Alexandre Langlois, enfin, pas toute sa hiérarchie). Divers pauvres types, des flics, des poulets (en cage, pauvres volatiles servant la République) vont peut-être écoper (leurs supérieurs, non, présume un Alexandre Langlois). Sauf qu’au fond, assure Me Claire Doubliez, avocate d’un Karim (dont je pourrais retrouver le patronyme si je m’en donnais dix minutes la peine), son client ne se serait jamais livré à de la corruption. Partant, jamais partagé le moindre profit avec sa hiérarchie. Insolite. Contre-exemple ? Je n’ai aucun élément pour l’affirmer. Et bien sûr, sur le commissariat de La Roquette, j’ai tout inventé : toute ressemblance avec des faits réels et ayant existé est purement fortuite.
La peur. La peur qui me taraude encore pour revenir sur la mort du chauffeur d’Alain Peyrefitte, maire de Provins. La peur, car, quoi qu’ils puissent en dire, au pouvoir ou de l’opposition, pour certains et la plupart, les intérêts communs priment sur d’autres considérations. La peur, car, comme l’énonce Alexandre Langlois, rien ne vaut le droit pour rendre légal l’illégitime, l’extorsion, le léonin, l’abject. La trouille. D’accord, je suis négligeable. Donc je risque peu. Mais j’en ai connu de moins insignifiants qui… Or donc, oubliez donc ce qui précède. Je retire « justice pourrie » (car j’ai connu tant et tant de magistrates et magistrats intègres), police je ne sais quoi, car je m’honore des amitiés de policiers probes, et que, que vous l’admettiez ou non, la déontologie des journalistes vaut ce qu’elle vaut (risquer d’être tricard au commissariat expose à…). De temps à autres, quelques enquêtes approfondies surgissent (là, où est celle voisinage ?). À l’occasion, quelque consœur, largement des crans au-dessus d’un Roger Vailland, creusent (mes respects à ma voisine de la rue d’Enghien, Florence Aubenas, auteure du Quai de Ouistreham, entre autres). Et nous, ben, on s’obstine bêtement. On a tenté (Rémi Lainé et d’autres). Des « moindres » (Catherine Daudenhan, parmi tant d’autres dont « la » Vaudrey, Danièle, n’ont rien de moindre, juste deux exemples, et Isabelle Horlans en garde à vue, en fut une autre) et d’autres. On nous conchie (« presse pourrie »). Ben, journaleux un jour, journaleux toujours. Avec la trouille, aussi. Et vous ? Peur du gendarme, salutaire. Peur de la police ?

dimanche 7 juillet 2019

Libye : dans l'incertitude, s'abstenir

Libye : une guerre entre fractions islamistes ?

Bien malin qui pourrait vraiment dire ce qui se joue — ou déjoue, et délite — en Libye. L’expérience, ou plutôt le recul, laisse suggérer que l’inexpérience conduira les appuis étrangers des parties en présence à favoriser l’aggravation d’une situation peu contrôlable.
La presse relate les faits (une cinquantaine de personnes tuées lors d’un raid aérien à l’est de Tripoli) et relaye les déclarations des uns et des autres, dont celles du Vatican qui suggère une sorte de couloir humanitaire pour exfiltrer (vers ou  ?) tous les migrants cherchant à transiter via la Libye.
Déjà, on ne sait trop qui était vraiment visé (réfugiés « économiques », « politiques », ou venant d’autres zones de guerre, leurs exploiteurs ou chefs libyens liés à des milices, des stocks de munitions ?), ni trop quel pilote, de quel bord, était aux commandes de quel appareil…
Électrons crochus
Je ne reviens pas en détail sur les conclusions de la commission tripartite d’enquête parlementaire en Libye en mars 2011 (rapport publié en septembre 2016). Deux choses cependant : les Britanniques (membres du gouvernement, très hauts fonctionnaires, élus éminents) les plus favorables à l’intervention furent les plus jeunes et les plus marqués par le massacre de Srebrenica, commis par les forces serbes en 1995 (p. 16) – et non par les rodomontades de Bernard-Henri Lévy –, les plus réticents étant les plus âgés. De deux, la profonde méconnaissance des protagonistes libyens, l’absence quasi générale de sources fiables (multiples pages). Bref, Nicolas Sarkozy, Alain Juppé, David Cameron, Lord Hague of Richmond, &c., ont foncé tête baissée, avec déjà l’appui de nations du Moyen-Orient. On se souvient de la « dissidence » d’Angela Merkel qui finit par accorder un soutien quasiment de pure forme à l’intervention, des hésitations de Barack Obama.
Il semble que la conscience de l’inexpérience soit désormais plus forte du côté de l’Élysée et du Quai d’Orsay, alors même que l’expérience (aux deux sens du terme ?) de l’intervention au Mali a sans doute contribué à réduire l’inconscience (Jean-Yves Le Drian, ex-ministre de la Défense, est sans doute plus pondéré que le fut Michèle Alliot-Marie).
Je ne suis aucunement qualifié pour m’aventurer dans une véritable analyse de l’actuelle situation ; mais je subodore que France, Italie, et autres puissances européennes, tentent vaguement d’influer comme elles le peuvent celles qui paraissent engagées dans l’actuel conflit…
En gros, il s’agirait d’un côté des Émirats et de l’Égypte (Benghazi et ?), de l’autre du Qatar, de la Turquie et, au gré des événements, de la Russie (Tripoli et… ; voire en fonction de l’issue ?). Ainsi résumé, cela semble clair. En réalité, ni les uns, ni les autres ne savent sans doute vraiment qui seraient ceux qu’ils appuient. Je ne saurais d’ailleurs dire de quelles milices (islamistes d’un bord ou d’un autre) le maréchal Khalifa Haftar est… quoi ? Faux-nez, redevable ? Quant au gouvernement « d’accord national » — les guillemets de distanciation s’imposent —, ne sachant qui est qui, qui roule pour qui (lui-même, telle ou telle autre milice tout aussi islamiste ou territoriale, tribale, clanique, mafieuse), je reste incapable de me prononcer.
En sus, il se peut qu’il y ait aussi des électrons dont on se sait trop s’ils sont libres ou liés : Daech et Al-Quaïda, sans doute, quelques autres obédiences, de fidélités incertaines. Qui peuvent jouer leur propre partition ou celles d’autres (pas forcément toujours les mêmes, des retournements ont été ou sont peut-être possibles).
Sur un point « de détail » (idem supra), on se demande si Erdogan n’adopte pas la posture d’un Sarkozy… Soit, en perte de vitesse, se hisser dans le rôle du chef de guerre. Détail qui a son importance, peut-être mineure, car la Turquie a des intérêts actuels et prévisibles pour entrer dans la mêlée. L’expérience de la Syrie n’a donc pas, ne suffit pas encore. Dans un premier temps, Erdogan avait facilité les menées de l’État islamique (à la doctrine à peu près compatible avec celle de certains Frères musulmans un temps), avant de se raviser et de déplorer des attentats. L’Égypte suit les Émirats et l’Arabie qui la soutiennent économiquement et qui ont, elles et ils, aussi compris que financer et armer des sectes islamistes n’était pas durablement rentable. On ne sait trop si la Russie observe seulement comment le vent tournera ou agit (pas trop ouvertement, ni fortement) en sous-main.
Ce qui est sûr c’est que l’unité nationale libyenne n’a tenu que 40 ans, conditionnée par une dictature dont c’était l’intérêt. Et puisque l’on parle des Russes, il faut mentionner Saïf Kadhafi, présumé totalement libre de ses mouvements depuis juin 2017 contre… on ne sait trop quoi et en faveur de qui outre lui-même. Et il n’est même pas sûr que le Kremlin le sache. 
Fumeux ? J'assume...
Je voudrais bien que tout ce qui précède ne soit que balivernes, billevesées et calembredaines (en particulier sur les affinités de la Russie, pas vraiment limpides). Relire quelques proclamés « experts » s’étant exprimés en 2011 me placerait en assez large compagnie. Et Trump dans tout cela ? Soutient-il le, les plus solvables ou le, les plus prometteurs ? Il n’est pas sûr qu’il puisse compter sur lui-même pour se le dire… America first, certes, mais peut-être avec des intérêts contradictoires, antagonistes. Une firme américaine a signé un accord avec Benghazi pour doter la Cyrénaïque d’un grand port à Susah.
Ankara serait aussi engagée coté Tripoli dans l’espoir de signer un accord sur les eaux territoriales (dont les fonds pourraient receler du pétrole exploitable) tandis que la Grèce et Chypre pencheraient pour Benghazi.
Il y a aussi quelques à-côtés découlant de la situation antérieure : par exemple, des pays détenant des fonds libyens gelés les imposent (Kadhafi & sons avaient placé beaucoup de millions un peu partout hors de Libye). Des dividendes seraient versés à la Libyan Investment Authority (une institution apparemment opaque). Et on ne sait pas trop où une partie du pétrole produit en Libye « fuit ».
Ah, au fait, pour finir : trop chercher à en savoir sur la Libye exposerait à se voir infecter par des virus. Selon diverses sources semblant fiables, il y aurait eu près de 50 000 utilisateurs de Facebook (dont le Premier ministre « tripolitain » Fayez al-Serraj) ayant visité de fausses pages d’Haftar ou d’autres personnages, auraient été infectés. Facebook aurait fait le ménage fin juin dernier… La Libye, épineux problème… empoisonnant.
J'avais écrit « pour finir » ? Nan !
Revenons aux faits, et laissons là mes élucubrations. Les offensives, défensives, contre-offensives ont débuté le 4 avril dernier. On doit en être à plus d’un millier de morts (sur env. six millions d’habitants). Aux dernières nouvelles, la milice Front Populaire (présumée proche de Kadhafi fils, mais allez savoir… aurait fait allégeance à «​ Benghazi »). La Cyrénaïque n’a pas réussi son offensive sur la Tripolitaine. La France est présumée — ce qu’elle dément — soutenir la Cyrénaïque (d’où drapeaux français brûlés, gilets jaunes endossés par des manifestants en Tripolitaine). Et il est question d’élections prochaines (où ? comment ? autre histoire…). Et pour tout vous dire mon sentiment profond (pas forcément lucide), quand la chienlit libyenne se projettera sur les pâles (et pales) du ventilateur mondial, de migrantes éclaboussures nous maculeront la figure…
La faute à qui ? Aux « Juifs », à Soros, aux adorateurs du nombril, l’Opus Dei, les yakuzas, aux desseins d’un dieu ou d’un autre ? Ou aux incompétences des parties en présence ? Qu’on se rassure, les victimes seront oubliées, et les irresponsables, pour la plupart, couleront des jours heureux dans le luxe. Ceux-là auront « sauvé le monde » d’un péril plus grave encore. C’est vrai : quand des hommes et des femmes et des enfants meurent, la diversité animale bénéficie d’un sursis.