jeudi 7 novembre 2019

MST : après le sida, la dengue

Dengue : du moustique à l’homme… et à la femme

Selon un centre national espagnol de microbiologie, ce que rapporte El Pais, la dengue serait aussi une maladie sexuellement transmissible.
Ne me demandez pas ce qu’est la dengue, je ne suis pas plus épidémiologiste que ma tante, si elle en avait. Et puis, vous avez Wikipedia pour cela. Flemmard·e ? Bon, c’est un virus bénin ou mortel des pays tropicaux transmis par des moustiques.
J’ai eu deux copains ayant risqué d’y passer à cause des amibes, l’un diagnostiqué initialement pour une grippe (Michel Arnould, dit « Sousse », Libération), et l’autre je ne sais plus pourquoi (le Gaby, fameux restaurateur belfortain). Tous deux revenus de contrées lointaines (Philippines ou j’ai oublié où, Afrique). Plus Monique (Rémoise défunte, mais sauvée un temps par un médecin breton ayant décelé qu’en siphonnant son aquarium, elle avait été empoisonnée par des poissons des Grands Lacs). Autant vous dire que, sans être parano, ni hypocondriaque, un titre comme “uno de los primeros casos de tranmisión sexual de dengue…” me fait plus chaud que froid.
Comme le relate El Pais, c’est à l’hôpital Ramón y Cajal de Madrid qu’un gars revenu des Caraïbes (Cuba et République dominicaine), ayant contacté la dengue, l’a refilée à sa petite amie. Après des rapports sexuels non protégés. Et l’inverse ? Possible.
Grosse fièvre, érythème (voir ce mot), et douleurs intenses. Aïe, Ouille, Héloïse, fallut-il amputer (castrer) ? L’article ne le dit pas…
Toujours est-il que le moustique tigre, qui nous vient par containers d’un peu partout, transmet la dengue. Va-t-on aussi la transmettre à nos partenaires (et vice-versa ? Hélas...).
La rose a des épines, la dengue des variantes. Celle de Cuba n’est point celle de l’abonné du 22 asniérois. Mais demain ?
Il paraîtrait qu’un autre cas de transmission telle fut repéré en Corée. Et même qu’à Murcie, au sein d’une famille peu ou nullement incestueuse (pure supputation : ni calomnie, ni diffamation), mais ce serait une autre histoire liée au moustique tigre.
Et attention, il y a eu des cas d’infections « autochtones » (dus à des moustiques issus de l’immigration) en France et en Croatie.
Se méfier des Françaises, des Croates et des Espagnoles et Catalanes car le virus fut détecté dans les « flux vaginaux » (traduction libre pour sécrétions, ou mouille).
Pour le moment, j’en ris… jaune. Arrgh, nous sommes déjà vendredi, dimanche pleurera.
Car avec le réchauffement climatique, les moustiques… Et qui s’y frotte s’y pique.
Comme le chantait Dutronc, je fus aventurier ayant beaucoup bourlingué. Naguère, cela épatait quelques donzelles. Mais à présent, se méfieraient-elles ?
Mesdemoiselles, à présent, défiez-vous aussi du gars d’Bezons. Une tigresse lui a peut-être planté son dard dans le râble.
Et de fil en aiguille, si votre culotette cherra… La dengue adviendra. La peste soit de la vérole et des vérolé·e·s.
Va-t-on chanter, « sous la moustiquaire vient t’asseoir, Yvonne… » (Botrel) – « puisque ton RER va repartir bientôt, Kenavo… ».
J’ai les boules (euh, les foies). Je bravache, je matamore, je tartarine… Brandissant ma raquette électrifiée tue-moustiques.
Il me semble bien que j’eusse traduit une nouvelle de Tom Coraghessan Boyle à propos du préservatif intégral (Grasset éd.) couvrant des cheveux aux ongles des orteils (et réciproquement, de bas en haut). Issue de If the River was Whiskey. Modern Love. Si tu me lis, Tom, saches que… Nous y sommes.

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