Dengue : du moustique à l’homme… et à la femme
Selon un centre national espagnol
de microbiologie, ce que rapporte El Pais, la dengue serait aussi une
maladie sexuellement transmissible.
Ne me demandez pas ce qu’est la
dengue, je ne suis pas plus épidémiologiste que ma tante, si elle en avait. Et
puis, vous avez Wikipedia pour cela. Flemmard·e ? Bon, c’est un virus
bénin ou mortel des pays tropicaux transmis par des moustiques.
J’ai eu deux copains ayant risqué
d’y passer à cause des amibes, l’un diagnostiqué initialement pour une grippe
(Michel Arnould, dit « Sousse », Libération), et l’autre je ne
sais plus pourquoi (le Gaby, fameux restaurateur belfortain). Tous deux revenus
de contrées lointaines (Philippines ou j’ai oublié où, Afrique). Plus Monique (Rémoise
défunte, mais sauvée un temps par un médecin breton ayant décelé qu’en
siphonnant son aquarium, elle avait été empoisonnée par des poissons des Grands
Lacs). Autant vous dire que, sans être parano, ni hypocondriaque, un titre
comme “uno de los primeros casos de tranmisión sexual de dengue…” me
fait plus chaud que froid.
Comme le relate El Pais, c’est
à l’hôpital Ramón y Cajal de Madrid qu’un gars revenu des Caraïbes (Cuba et
République dominicaine), ayant contacté la dengue, l’a refilée à sa petite amie.
Après des rapports sexuels non protégés. Et l’inverse ? Possible.
Grosse fièvre, érythème (voir ce
mot), et douleurs intenses. Aïe, Ouille, Héloïse, fallut-il amputer (castrer) ?
L’article ne le dit pas…
Toujours est-il que le moustique
tigre, qui nous vient par containers d’un peu partout, transmet la dengue.
Va-t-on aussi la transmettre à nos partenaires (et vice-versa ? Hélas...).
La rose a des épines, la dengue
des variantes. Celle de Cuba n’est point celle de l’abonné du 22 asniérois. Mais
demain ?
Il paraîtrait qu’un autre cas de
transmission telle fut repéré en Corée. Et même qu’à Murcie, au sein d’une
famille peu ou nullement incestueuse (pure supputation : ni calomnie, ni
diffamation), mais ce serait une autre histoire liée au moustique tigre.
Et attention, il y a eu des cas d’infections
« autochtones » (dus à des moustiques issus de l’immigration) en France
et en Croatie.
Se méfier des Françaises, des
Croates et des Espagnoles et Catalanes car le virus fut détecté dans les « flux
vaginaux » (traduction libre pour sécrétions, ou mouille).
Pour le moment, j’en ris… jaune.
Arrgh, nous sommes déjà vendredi, dimanche pleurera.
Car avec le réchauffement
climatique, les moustiques… Et qui s’y frotte s’y pique.
Comme le chantait Dutronc, je fus
aventurier ayant beaucoup bourlingué. Naguère, cela épatait quelques donzelles.
Mais à présent, se méfieraient-elles ?
Mesdemoiselles, à présent, défiez-vous aussi du gars d’Bezons. Une tigresse lui a peut-être planté son
dard dans le râble.
Et de fil en aiguille, si votre culotette
cherra… La dengue adviendra. La peste soit de la vérole et des vérolé·e·s.
Va-t-on chanter, « sous la
moustiquaire vient t’asseoir, Yvonne… » (Botrel) – « puisque ton RER
va repartir bientôt, Kenavo… ».
J’ai les boules (euh, les foies).
Je bravache, je matamore, je tartarine… Brandissant ma raquette électrifiée
tue-moustiques.
Il me semble bien que j’eusse traduit une nouvelle de
Tom Coraghessan Boyle à propos du préservatif intégral (Grasset éd.) couvrant
des cheveux aux ongles des orteils (et réciproquement, de bas en haut). Issue de If the River was
Whiskey. Modern Love. Si tu me lis, Tom, saches que… Nous y sommes.
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