dimanche 25 août 2019

Les Lieux de Roger Vailland en ligne...

Les principaux lieux où vécut ou que fréquenta l'écrivain Roger Vailland

On ne devrait jamais rédiger dans un état de... quoi... fatigue, exhaustion ? Bref, le document sur les lieux de Roger Vailland est en ligne et mes prières adressées à moi-même n'ont pas été exhaussées, euh, exaucées...
Bon, peu importe... Sur le document « Les lieux de Vailland », 28 pages PDF, il était question de créer des cartes interactives, chaque toponyme renvoyant vers une notice idoine du site roger-vailland.com. Et puis, et puis... Lassitude : si vous survolez, vous ne serez redirigés que vers l'entrée correspondante (lien interne), sauf... fausse manip, erreur, bourde.
De plus, restent des scories... Genre point à la suite d'une entrée. Véniel, mais que je n'aurais pas dû m'autoriser. Plus toutes celles que je n'ai pu déceler (coquilles ? allez savoir...). Honte, honte, honte. Reste à peu près l'essentiel : non pas seulement signaler que Roger Vailland résida à..., se rendit à..., mais tenter d'expliciter le contexte.
Faire en sorte que les habitants de... ou leurs voisins, se disent, « ah bon ? Tiens donc ! ». Mais qui c'est, c'était celui-là ? Il avait une drôle de gueule, une drôle de réputation ; et que les touristes ou vadrouilleurs soient incités à faire un petit détour.
C'est aussi l'occasion de se remémorer qu'un Léon Zitrone (pour les moins de cinquante ans, c'était un type assez immense, dont tous vos parents se souviennent) constatait qu'avec Mauriac, dans les « Pays de l'Est », on lisait autant Roger Vailland, si ce n'était davantage, que François Mauriac (un écrivain qui vendit davantage de bouquins que d'Ormesson, et pour cause).
Bref, ces « Lieux », de l'Ain, de l'Indonésie, de Paris (nombreux rades dont quelques-uns subsistent sous la même enseigne, à la même adresse), pourraient... Quoi ? Éveiller votre curiosité, meubler un temps mort, vous hausser du col lors d'une séance du conseil municipal de votre petite commune (n'oubliez pas d'avertir le correspondant local, du Clairon, votre hebdo ou quotidien local) ?
J'aurais aussi aimé, comme avec les « Lieux d'Octave Mirbeau » (vous avez un petit module additionnel sur ce blogue-notes vous permettant de les retrouver), vous indiquer de bonnes adresses, des petits restaurants sympa (c'est Charly, l'homme au chapeau, Charles Duchêne, autre auteur, qui déteint sur moi). J'ai cédé à la tentation à la rare occasion. N'empêche, c'est le prétexte d'engager une conversation avec les aïeux du cru. « Ah, l'Roger ! » (suivra une anecdote authentique ou parfaitement inventée, qu'à cela ne tienne).
C'est sans prétention. Non point rédigé à l'intention des exégètes de Roger Vailland (quoique, divers tout petits trucs consignés leur auront peut-être échappé), mais de qui sillonne les voies communales françaises, emprunte encore des bateaux pour se rendre au loin, se souviennent des liaisons aériennes du temps d'avant.
C'est pour qui embarquerait un Charly dans son camping-car (ou un coton de Tuléar). Pour les rêveuses et rêveurs imaginatifs. Ou pour rien. Nib. S'entretenir le cerveau avant le gâtisme ?
Roger Vailland (Meillonnas), la comtesse de Ségur (Vitré), peu importe au fond. À chacune-chacun son fil bleu. N'empêche, je vis dans une rue parisienne que fréquentèrent Balzac et Hugo. Parfois, cela me revient. Ou que l'ancien directeur du Matin (celui d'avant-guerre et de l'Occupation) vint dans ma tanière (familialement, familièrement). Parfois, cela me revient. Dérisoire ? Oui. Les objets inanimés n'ont plus forcément d'âme, de même pour les ruelles, les chemins, les routes, dont celle où se trouvait la plus fréquentée station-service d'Europe (Bel-Air). Mais rien n'empêche de leur en inventer une, avec Vailland ou qui vous voudrez... 



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