Quelles familles présidentielles joueront contre la livre ?
Et si… Avec des si… Mais si les familles Trump et Johnson
avaient décidé de jouer contre la livre sur le marché des changes ? Elles
et leurs cronies ?
Bojo (Boris Johnson) avait déclaré lors du G7 de Biarritz
que le Royaume-Uni ne réglerait que sept ou neuf milliards de livres à l’Union
européenne. La réponse est venue : ce seront toujours 39 milliards (ou
leurs équivalents en euros après le 31 octobre ?). Quoi qu’il
advienne. L’Union européenne ne se contentera pas de moins. Les mesures de rétorsion
ne sont pas évoquées mais…
Ce n’est pas cela qui fera chuter la parité livre-euro-dollar-yen-yuan,
&c., mais le Brexit par lui-même, at large. Une aubaine ?
C’est en tout cas ce que laisse suggérer le travailliste
Jeremy Corbin dans une tribune pour The Independent. Le Donald est
certes un président inepte (ce que proclament ses opposants républicains à sa
réélection), voire un dérangé du bocal, mais, si son groupe immobilier et autre(s) sont endettés, il pourrait se refaire. Les Johnson jouent-ils les médias pour
brouiller les pistes (le Bojo est le seul de la famille en faveur du Brexit) ?
Corbyn considérerait que la famille Johnson est de mèche avec
les financeurs du parti conservateur : ils joueront contre la livre, et amasseront
les profits. Il ne l’a pas dit ainsi, j’extrapole. Et la famille Trump et les
principaux donateurs de la campagne présidentielle du Donald ?
Stop
a no-deal banker’s Brexit
Et la famille Macron ? Et la Juncker ? En collusion
avec les banques françaises, luxembourgeoises ? Avec Madoff depuis sa
prison ?
Emmanuel Macron n’est pas Talleyrand roulant dans la farine
les puissances ayant vaincu Napoléon, au Congrès de Vienne (sept. 1814), et
sa bonne prestation médiatique au G7 de Biarritz pèse (très) peu. Mais, avec
les Gilets Jaunes, comme avant lui de Gaulle lors de mai 1968, il a pris le
pouls de la France… Imprévisible. Laisser les banques françaises jouer contre
la livre une première fois, puis avec (pour), quand le Brexit ne concernera plus que l’Angleterre
(Écosse, Royaume-Uni, Irlande du Nord, voire Cornouailles, prenant le large)
pourrait lui coûter bonbon en droits d’auteurs (tous les anciens présidents, en
sus de libéralités de la Nation, s’en gavent). Quoique… Sarkozy-Kadhafi influe
peu sur les ventes.
Nan, assez de billevesées et calembredaines. Il ne s’agit
que de suppositions gratuites. En revanche, oui, dans un premier temps, s’il n’est
pas rétabli Premier ministre, Boris Johnson liquidera nombre de protections sociales
et salariales, et cela ne pourra que conforter Emmanuel Macron : it’s
the compétitivité, stupid ! Et d’autres. Autre allégation gratuite
et fondée sur… la dérisoire gloriole de faire parler chichement de soi ?
Je ne suis pas complotisme même si j’ai pu constater (enquête approfondie pour un quotidien régional) que des
israélites récoltaient des publicités et pour le Front national et pour le
parti de Jacques Chirac, que des élus de tous bords (des communistes aux partis
centristes ou « gaullistes ») s’arrangeaient pour tirer profit de
transactions immobilières conditionnées par des décisions municipales.
Mais, oui, Corbyn a écrit : « le chaos et l’insécurité
découlant d’un Brexit sans accord représente un pactole potentiel pour les spéculateurs
jouant contre la livre » (chaos and uncertainty caused by a no-deal
Brexit is potential goldmine for speculators…). Avec les chargés d’affaires des familles Trump, Johnson, Macron,
à la manœuvre ? Il n’a rien dit de tel, j’extrapole. Je ne suppute pas. Il
ne s’agit que d’un test pour constater (ou non) si des sites complotistes s’empareront
de l’hypothèse. Prendre date, en quelque sorte.
Remarquez au passage que Donald Trump à joué sur la fameuse
interrogation de Staline (le Vatican, combien de divisions ?). C’est quoi
au juste l’Angleterre ? Ce, histoire de remettre le Bojo à sa place alors
qu’il objectait sur la guerre tarifaire entre les États-Unis et la Chine. Reste
à ta place, petit Anglais.
Marionnette
L’opposition (aux conservateurs et interne au Tories) va
donc camper le Bojo en marionnette du Donald. En bull-dog glapissant pour imiter
Churchill mais quémandant son susucre à la Maison Blanche. Tandis que Boris
Johnson va multiplier les interventions en direct (en ligne, notamment,
histoire d’éviter les questions oiseuses de la presse) pour assurer qu’il fera
un Royaume-Uni Great Again. Exercice périlleux. Une fois se targuer d’être
le préféré du Donald, une autre d’avertir qu’avec lui tout n’est pas gagné d’avance.
La méthode Trump : un tweet agressif, un autre plus conciliant. Dans la
foulée. Puis on recommence (vindicatif-amène-outrageant-amical, comme à l’adresse
du Danemark). Même chose à l’égard de l’Union européenne (une heure la fustigeant,
l’autre réaffirmant « l’amitié entre les peuples » insulaires et continentaux).
L’interrogation subsiste : Boris Johnson veut-il le pouvoir pour le
pouvoir ou pour s’en mettre plein les poches ? Peut-être les deux, ma
nièce… Mais ni moi, ni Jeremy Corbin ne l’affirment. What about yourself?
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