samedi 7 décembre 2019

Donald Tusk, un néo-nazi ?

Donald Tusk veut-il éliminer les débiles mentaux ?

Euh, pardon, les mentally impaired, comme Donald Trump. Si l’on comprend bien, Donald Tusk serait un adepte d’Alexis Carrel, de Gobineau, et de leurs émules nazis ? Dans la foulée des divagations de ce pauvre Donald Trump sur les ampoules électriques et les chasses d’eau, on peut (faire semblant de…) se le demander.
Voici quelques temps que j’enjoins Donald Tusk, devenu président d’un groupe parlementaire européen, de cesser d’interférer dans la campagne des élections britanniques. C’est contre-productif. Mes avertissements, injonctions, sont restées lettre morte. Cette fois, il est temps que je mette en ligne une pétition : taisez-vous, Donald Tusk. Autant ne pas tenter de se faire mousser en pissant dans un violon. Ce qui devient trop fréquent. 
Certes, son geste malencontreux est intervenu après que Donald Trump ait une nouvelle fois divagué, cette fois à propos des ampoules et des chasses d’eau. Mais, déjà, au cours de la campagne électorale du candidat républicain, et depuis lors, maintes et maintes fois depuis son accession à la Maison Blanche, les interrogations sur sa santé mentale se sont multipliées.
Et voici que Donald Tusk inciterait à l’éliminer. Son geste, aussi inadmissible que sournois, consistant à pointer trois doigts dans le dos du Donald, évoque surtout les heures les plus sombres et tragiques de l’histoire européenne : l’élimination des aliénés par les nazis. Un holocauste indifférencié, sans trop de justes honorés pour avoir contribué à épargner des victimes.
Plus sérieusement… On avait eu Giscard jouant de l’accordéon. Nous avons Donald Tusk se faisant de l’auto-promotion pour le moins maladroitement.
En poussant l’électorat brexiteer britannique à se rebiffer, en incitant The Trumpland à conspuer l’Union européenne. J’exagère ? Bien sûr. Quoique…
C’est mon opinion, et je m’en félicite, un lambda de mon acabit peut se permettre (dans le respect des lois en vigueur) diverses interprétations parodiques.
Mais quand on voit un Brésilien se gausser d’une Première dame française, un Turc mettre en cause les facultés mentales de son homologue français, un peu de retenue de « notre » part (Tusk et moi-même ; discutons-en, Cher Donald) semble s’imposer. Nous ne jouons pas dans la même cour de récréation, je n’engage que moi, pas l’ensemble des Bretons.
Donald Tusk, vis-à-vis de l’opinion internationale, engage, qu’il en soit ou non conscient (et à mon humble avis, il l’est), l’Union européenne. De plus, ce qu’il s’autorise pousse des dirigeants européens (suivez mon regard vers Budapest, un temps Rome, bientôt Madrid ?) à parodier Jean-Marie Le Pen. Ce n’est pas « un détail ».
Je monte cela en épingle ? Soit. Mais Trump a déjà fait des émules. Toute surenchère inverse serait néfaste. Il y a des mots pour le dire, comme Alexandra Hall Hall en a fait la démonstration (dans sa lettre de démission du Foreign Office).
Que j’estime que Donald Trump ne fut jamais trop fut-fut, et qu’il se crétinise chaque jour davantage, que je prenne Boris Johnson pour un égotiste aventureux prêt à contourner le réel pour favoriser sa carrière est une chose.
Et j’vous dis pas c’que j’pense des Windsor. Non pour m’éviter des poursuites pour outrage à chef d’État étranger (cela demanderait un trop long développement qui vous barberait). Mais Donald Tusk et moi ne disposons pas du même bouchon à pousser un peu loin.
N’empêche, je n’ai pu m’empêcher de sourire de cette facétie incongrue. Et ne peux non plus regretter que Donald Tusk ne puisse faire obtenir un coupe-fil à Noël Gaudin, l’entarteur. Je verrais très bien Emmanuel Macron épingler un poisson d’avril purulant, en décomposition, étouffé, les ouïes obturées par du plastique, dans le dos de Donald Trump. Mais en imagination seulement. Peut-on souhaiter que ces adultes s’imposent la retenue qu’observe Greta Thunberg dans ses propos ?
On a parfois besoin de l’exemple d’une plus petite que soi, n’est-il point, Donald Tusk ?
Elle n'a pas besoin de relever la toute, toute dernière (en date) du Donald (Trump). Selon lui, il est le plus beau, le plus fort de tous les présidents (quand même pas plus gros que Mao). Donald Trump The Greatest. Oubliez Alexandre, César, le Moro Naba de la Haute-Volta puis du Burkina, Attila, Genghis Khan, Calvin, la reine Victoria, Mohamed, Suleman, divers tsars, kaizers, car lancé à toute vapeur sur les rails du capitalisme, ô Potus Trump, t'es le meilleur. Inutile de mentionner Washington, Roosevelt, Lincoln ou Jefferson. Ils n'étaient pas de la même envergure. Cela se discute : Néron, Caligula n'avaient pas démérité, mais font en regard pale figure. Donald Tusk, comment as-tu osé suggérer un déicide ?
L'avant-dernière, c'était que 95 % de... la population mondiale ? des Étasuniens ? approuvaient, soutenaient, portaient aux nues les républicains, le GOP. Donc Donald Trump soi-même.
Et puis, Donald Tusk, un peu d'humilité. Tékitoué ? Quand le vrai Donald (tweet du 21 nov., parmi 19 en salve) indique « je suis encore plus riche que les gens l'imaginent », qu'as-tu à rétorquer ?  Tu peux t'aligner ? 

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