mercredi 10 juillet 2019

Paris : un Gris Veau, un Rose Veau, un Noir Veau... ou un(e) autre...

Villani, Dati... La mairie de Paris, comme le reste...

Je ne voudrais faire rimer Villani avec de Rugy. Parce que je n'en sais rien, n'ai pas creusé, &c. Et aucune nostalgie de Jacques Chirac me disant « Jef » quand passant par la salle aux amuse-gueule (n. inv.) de l'hôtel de Ville parisien.
Rachida, rends les robes ! Les escarpins, &c. Comment voter pour une (...) qui (...). Elle m'a compris, le lectorat du Canard enchaîné aussi. Je n'aurais pas voté Villani (en espérant que le candidat communiste, aucun danger de revenir au stalinisme), anarchiste (il ne faut pas rêver : les anarchistes n'ont pas les moyens de faire campagne), écologiste (un de Rugy-bis ?), et autres candidates-candidats, le, les surpasse. Et que dire des Front (istes) nationaux... Tout plein, tout plein, il suffit de s'informer.
Aucun ressentiment personnel. Je ne connais aucune, aucun des candidats à la mairie de Paris. Et si rien ne vient salir l'image de... probité ? d'Hidalgo ; bof, elle n'a pas plus démérité que ses prédécesseurs. L'habitude, la lassitude, aurait pu l'emporter... Mais en fait, plutôt l'envie de partir à la campagne non électorale. 
Souvenir. Jacques Chirac, avec lequel je n'avais pas gardé les cochons, ni soulevé les jupons des filles en petites classes (du fait que j'étais élève des Frères quatre-bras, entre autres raisons), savait mon prénom quand je me pointais pour rendre compte de je ne sais plus quelle décoration d'un Rémois. Journaliste, donc répertorié. J'ai rétorqué : « Oué, Jacky, ça baigne, et toue » (car je suis polyglotte, et que le « oué » breton n'est pas le « ouais » de l'intérieur, et que l'atténuation est angevine, vers Doue — Doué-la -Fontaine – et Saumur). Vnimanié, Astarozna (translittérations hasardeuses...). Il n'y a pas pericol de moarte (idem ? j'ai boulinié, pardon, oublié...) de confier le boulingrin municipal à des mains avides, aux ambitions véreuses des israélites de Céline (que j'exècre – digression sur la censure des propos par les fournisseurs d'accès : comment l'algorithme va-t-il l'interpréter ?). Ce ne serait pas la première qu'on nous leurre...
Tout ce préambule verbeux pour vous prédire (sur les monts Parnasse et Martre) que la fin n'est pas si proche, mais que l'abstention va progresser. Je ne sais si Gaspard Delanoë (le vrai Delanoë) se représentera dans l'arrondissement (il reçut le soutien indéfectible du PrOuT — Parti de Rien, revenu de Tout — dont je suis le Præsident-Maréchal-Propagandiste, et merci de respecter les capitales si vous reproduisez ; un peu de respect pour Mon Éminence). Mais, en vérité, en vérité, je vous le dis, j'en suis là (trop bas)... L'Espérance, voui, mais où est la Charité de tous ces gens ?
Quel espoir de devenir ? Sinon celui de faire-valoir d'une, d'un candidat ou d'une, d'un autre ? Mirbeau, grève des électeurs (vu que les électrices, à l'époque... Même Zog, roi d'Albanie, fut précurseur, par après). Pffuitt... La ou le moins pire parmi les pires. Ce qui devient de plus en plus ardu à déterminer. Baisser le bras (ailleurs que devant l'urne) ? Voter pour le candidat des Adorateurs du nombril (il en reste ? Elles et ils présentent une, un candidat ?). Les animalistes (laudateurs des cafards, des teignes de lit, des tiques qui vous rendent gaga, des mâtins qui croquent nos nourrissons et saignent à la gorge nos filles dans nos campagnes) ?
J'aurais très certainement voté Mylène Juste, candidate de proximité, tapineuse militante. Hélas, j'apprends qu'elle se retire du trottoir de la rue Saint-Denis. Et qu'elle n'est pas candidate...
Je me souviens d'Émile Géhant, maire de Belfort, qu'on pouvait croiser en maints endroits dans la Ville du Lion. Interpellant, interpellé. Qui répondait : « marre de vos histoires de crottes de pigeons ». Et vous vantait tout autre chose. Pas forcément des projets grandioses, mais qui allaient, petitement, progressivement, améliorer la vie commune. Du « roi Jean » d'Angers. Distant (jamais rencontré, mais que d'autres pouvaient aborder à la bonne, ou mauvaise franquette). De je ne sais plus quel maire de Niort (« eh, zut, le pineau, on en a marre, varie un peu... tes vins d'honneur... l'ras-let-bol). Comment voulez-vous que je vote à Paris ? Dîtes...
J'aurais peut-être eu vaguement envie de voter pour le matheux (0,5 à le baccalauréat, coef. 4 ; 1 à l'oral — et encore, j'avais employé « au » bac —, par charité laïque... mais aucun ressentiment). Villani. Sur sa bonne tête... Mais où en sommes-nous pour voter en fonction de... Au moins, votant Colluche (zut, Coluche...), il n'y avait pas que sa bonne bouille. Tiens, glisser un bulletin Coluche dans l'urne.
Où veux-je en venir ? À rien, et c'est le pire du pire. Quand vous en arrivez là, ce n'est pas les zôtres que vous larguez, mais vous-mêmes. Faudra quand même aller voter en traînant les pieds. Le PRoUT ne soutenant aucune, aucun candidat, exprimez-vous en conscience.
Tout ce qui précède manque de hauteur de vue. Normal. Qui voit encore par le petit bout de la lorgnette ? Qu'il se lève, et parle.
  

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