mardi 9 juillet 2019

Clients SFR... Arnaqués, oui, mais par qui ?

T'es client SFR mobile ? Arrête d'appeler les Galapagos !

Elle s'appelle Inna D. (le prénom n'a pas été changé). Elle va à Londres avec des copines. Au-dessus de tout soupçon. Et à son retour, elle découvre que SFR (ex-Cegetel, ex...) lui facture 300 euros pour une communication de 40 minutes vers la Tunisie...
Bien évidemment, Inna, depuis Londres, Landerneau, Trifouillis-les-Oies, Pétaouchnok, Clochemerle, Pellouailles-les-Vignes, et je vous en passe, n'a jamais téléphoné en Tunisie. Où, exactement, d'ailleurs ? À quel numéro ? Je ne peux le certifier, pas davantage que ses amies qui l'accompagnaient à Londres, qui ne l'ont pas suivi aux toilettes, ne se sont pas réveillées quand, 40 minutes durant, elle aurait présumément conversé avec une, un mystérieux correspondant en Tunisie.
  300 euros. Bagatelle. N'empêche que, démunie ou multi-millionnaire, peu importe, Inna a changé d'opérateur. Et que moi-même, client SFR depuis que Noos (ex-Cyberbcâble) m'avait fortement importuné, je vais faire de même...
  Car bien évidemment, Inna ne connaît personne en Tunisie, pas davantage une Tunisienne ou un Tunisien qu'un touriste. Et que, juré-craché, je suis absolument certain que cette histoire est une arnaque. De qui ?
  Poser la question, ne pouvoir y répondre. En attendant, un groupe s'est fait de la trésorerie. Car des gens ont réglé de petites sommes, d'autres ont cédé ; d'autres encore, finiront par céder.
  « La presse en parle » ; « Vu à la télé » : eh oui, à la fin, on s'adresse aux associations de consommateurs, aux médias. Et la presse et la « télé » sont bien en peine d'enquêter efficacement pour indiquer quelle est la source. A priori, mais est-ce si évident, on ne sait quels aigrefins de bas étages, sous-sols, antres, &c. Qui parviendraient à quoi ? Faire main-basse sur des usagers (ah, zut, il n'y a plus d'usagers, juste des clients à tondre...), et à leur insu, créer des communications surfacturées ? Ou quoi ? Un groupe à bout de souffle qui.. ? Là, ce serait diffamatoire, et je n'ai absolument aucun élément en appui. Sauf que, par précaution, je revends mes actions (c'est fait).
  Selon Le Parisien, le groupe de Patrick Drahi, maintes fois alerté, aurait attendu le 20 juin pour diligenter une enquête interne. Belle réactivité. Mais se serait gardé de faire suite aux doléances des dizaines et dizaines de clients mécontents, excédés, ahuris.
  Je cite : « "Une dizaine de personnes"", qui se sont fait connaître sur le forum auraient été contactées et sont ''en cours de régularisation'', selon un porte-parole de SFR. Et les autres ? »  (Le Parisien, article de Daniel Rosenweg, tiens, un parent de mon ex-confrère du Monde et du Causeur ? Un homonyme ?). Bon, alors, au lieu de poser une question, on suit, on tente de savoir combien d'autres, on prolonge, on y revient, on voit avec la gendarmerie (service spécialisé), on interroge les autres opérateurs, &c. Et « on » apporte des réponses, comme un roquet de journaleux (ou un mâtin) qui ne lâchera pas l'os.
  Il faudrait voir si SFR passe de la publicité dans Le Figaro et Le Parisien.
  Dans le doute, avant que la même chose vous advienne, que faire ?
  Je ne veux quand même pas croire que la concurrence (que je ne nomme pas) ait pu orchestrer...
 Je me souviens que, voici quelques années, c'était, pour les consultations de sites Internet, depuis l'étranger (et là, en l'occurrence, depuis le Maghreb), des clients SFR qui se voyaient facturer des sommes... conséquentes. En général, et dans le cas particulier de Dominique D. (le prénom n'a pas été changé), la somme réclamée (80 euros quand même), a été reportée au crédit de son compte.
  Finalement, contrairement à Inna D., je ne vais pas passer trois comptes à la concurrence. Je vais procrastiner, prendre le risque. Considérer qu'une puissance étrangère (puissance, au sens large...) s'en prend à mon opérateur depuis... j'ai oublié. Siècle dernier ?
  En revanche, si Inna D. ne voit pas solutionner rapidement son problème, là, ce sera différent. J'aurais comme un différend personnel. Comme un ressentiment. Susceptible de me faire passer au câble ailleurs (l'ADSL me convient parfaitement, mais bon... tant qu'à marquer le coup).
  Et puis, pourriéliser, je ne fais pas. Sauf si. Et je saurai pouvoir faire (eh, en ligne depuis le siècle dernier). Ce ne sont pas du tout, du tout, des menaces. Les faits, rien que les faits. Si la presse prédominante laisser courir, les réseaux sociaux... Comme me l'écrivait une consœur, « j'aime bien tes points de suspension » (ou points de suite, avec retour à l'envoyeur). Très facile de plomber un cours de bourse. Risque minime. Très facile de contacter des actionnaires influents. De gonfler, amplifier, sur-multiplier. SFR fait de la veille en ligne ? Bon, Inna D., vrai prénom, vraie initiale du patronyme. Facile à retrouver. Ou alors, c'est de l'incompétence. J'attends. Pas trop longtemps.
  Ralph Nader... Un vague souvenir ? General Motors se remémore. Michael Moore... Il y a des vocations qui surgissent (tiens, je vais vous placer Les Trois Soulèvements de Denis Guénoun, un seul suffira), d'un tout petit (pas) rien. Genre aile de papillon, tsunami... Hénaurme. Alors SFR (Société française de radio-électricité), on sait ce qu'il reste à faire (ou surtout, ne pas, ne plus faire) ? Il y a un service de presse (remontant à Patrick Drahi tout ce qui paraît sur lui) chez vous  ? Je continue... Je développe sur Altice Europe. J'en cause à Dexter. À Luís Nobre Guedes et à d'autres patrons de filiales. Rosa Cullell.

P.-S. — Vous voulez vraiment une liste de patronymes que finiront par repérer Google et autres moteurs de recherche ? Advient un moment où, excédé, « le cave se rebiffe » (The Counterfaiters of Paris, version ang.).  Que je rameute des polyglottes ? Il faut vraiment cesser de pousser les futures grand-mères dans les orties. 


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