lundi 8 juillet 2019

Médialogie : police pourrie, justice aléatoire, presse…


Presse et police : la presse moins que… l’IGPN ?

Eh bien voilà : titre incitatif ou racolage ? J’écris pour moi, un peu pour vous, et à l’occasion «  pour Google  »… Là, j’ai le rouge de la honte au visage, mais j’assume, titres pour Google. Or donc, et c’est le fait significatif relativement nouveau ; Jean-Michel Décugis et Jérémie Pham-Lê, du Parisien (ex-Libéré) mentionnent un media en ligne, Les Jours, en tant que source initiale de leur enquête sur des ripoux de la Bac du 18e ar. de Paris.
« Écrire pour être lu ». Stage au CFPJ d’un confrère strasbourgeois et d’autres (prédécesseurs, successeurs). Pas « putassier » (au sens de racoleur, avec titres incitatifs, genre gutter press britannique). Que ce soit en ligne (mon papier sur Alexandre Langlois, ici-même, sur ce blogue-notes) ou dans la presse prédominante, de toute façon, nous pissons dans un violon. Enfin, pas tout à fait. Sur le moment, oui. À la longue, peut-être, pour un temps très court, parviendrons-nous à ce que le ménage soit fait dans la police (même un Pierre Joxe finit par baisser les bras, et un Chevènement s’inquiéta surtout de son aura et de ses ambitions ultérieures).
Comment fut recruté Karim  M., à présent 35 ans ? Au détriment de candidats largement plus qualifiés, mais estimés devenir moins dociles, moins conformes aux souhaits de…
Rackett rima avec Roquette (commissaire jetant l’argent de la drogue prélevée par ses subordonnés, se servant très largement pour lui-même et ses plus proches affidés, descendu — exécuté — dans un parking souterrain et l’IGPN d’alors oublia de solutionner). Et la presse ferma les yeux. Val, Philippe, notamment, de Charlie. Ce n’est pas qu’il pensait déjà à cirer les bottes de Nicolas Sarkozy, mais qu’en patron de presse responsable, il savait ce que cela signifiait de s’en prendre aux mafias (de l’époque, car bien sûr, fondations x-y du ministère de l’Intérieur, legs de Pasqua, &c., tout cela est révolu…) pouvait coûter. Aucun ressentiment de ma part.
Vous ne comprenez rien à ce qui précède. C’est que vous le voulez bien. Ou avez d’autres chiens à fouetter, ou préférez rester obtus, ce que je respecte.
Voici donc que deux confrères citent un « site Internet », le nomment, alors qu’il se passe d’annonces publicitaires. Les Jours. À propos d’un policier, qui « n’aurait dû jamais entrer dans la police », mais que sa hiérarchie protégea (pas tout à fait comme Alexandre Langlois, enfin, pas toute sa hiérarchie). Divers pauvres types, des flics, des poulets (en cage, pauvres volatiles servant la République) vont peut-être écoper (leurs supérieurs, non, présume un Alexandre Langlois). Sauf qu’au fond, assure Me Claire Doubliez, avocate d’un Karim (dont je pourrais retrouver le patronyme si je m’en donnais dix minutes la peine), son client ne se serait jamais livré à de la corruption. Partant, jamais partagé le moindre profit avec sa hiérarchie. Insolite. Contre-exemple ? Je n’ai aucun élément pour l’affirmer. Et bien sûr, sur le commissariat de La Roquette, j’ai tout inventé : toute ressemblance avec des faits réels et ayant existé est purement fortuite.
La peur. La peur qui me taraude encore pour revenir sur la mort du chauffeur d’Alain Peyrefitte, maire de Provins. La peur, car, quoi qu’ils puissent en dire, au pouvoir ou de l’opposition, pour certains et la plupart, les intérêts communs priment sur d’autres considérations. La peur, car, comme l’énonce Alexandre Langlois, rien ne vaut le droit pour rendre légal l’illégitime, l’extorsion, le léonin, l’abject. La trouille. D’accord, je suis négligeable. Donc je risque peu. Mais j’en ai connu de moins insignifiants qui… Or donc, oubliez donc ce qui précède. Je retire « justice pourrie » (car j’ai connu tant et tant de magistrates et magistrats intègres), police je ne sais quoi, car je m’honore des amitiés de policiers probes, et que, que vous l’admettiez ou non, la déontologie des journalistes vaut ce qu’elle vaut (risquer d’être tricard au commissariat expose à…). De temps à autres, quelques enquêtes approfondies surgissent (là, où est celle voisinage ?). À l’occasion, quelque consœur, largement des crans au-dessus d’un Roger Vailland, creusent (mes respects à ma voisine de la rue d’Enghien, Florence Aubenas, auteure du Quai de Ouistreham, entre autres). Et nous, ben, on s’obstine bêtement. On a tenté (Rémi Lainé et d’autres). Des « moindres » (Catherine Daudenhan, parmi tant d’autres dont « la » Vaudrey, Danièle, n’ont rien de moindre, juste deux exemples, et Isabelle Horlans en garde à vue, en fut une autre) et d’autres. On nous conchie (« presse pourrie »). Ben, journaleux un jour, journaleux toujours. Avec la trouille, aussi. Et vous ? Peur du gendarme, salutaire. Peur de la police ?

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