vendredi 7 février 2020

Siné mensuel : tout le monde déteste Macron

Macron plus érésipélateux que Sarkozy ?

« Cela vous gratouille ou vous chatouille ? » : en neuf lettres… Réponse d’avant : érésipèle ou érysipèle ; dont l’étymon suggère le sens de « faire devenir rouge ». Synonyme récent : Macron. C'est ce qu’affirme la couverture du Siné mensuel de ce février. Le mode affirmatif s’impose-t-il ? Un conditionnel présageant d’un futur me semble davantage idoine.

Avant de m’atteler (voire m’arrimer) à la lecture attentive des 340 pages du pavé de Fabrice Grimal, —Vers la révolution - Et si la France se soulevait à nouveau ? — éds J.-C. Godefroy, soit la Bible, ou plutôt Le Capital, la somme de référence du mouvement des Gilets jaunes (voir aussi sa chronique sur son site, son Journal d’un Gilet jaune, à paraître prochainement…). Petite pause procrastrinatrice.
Histoire de m’interroger sur un phénomène croissant : la détestation d’Emmanuel Macron. Siné mensuel considère que ce n’est plus la grosse bête qui monte, qui monte, mais déjà le coronavirus français, à propagation mode sinophile.
Je ne suis pas d’accord avec tout ce qu’expose Fabrice Grimal (sur l’Union européenne notamment), ni cette fois avec Siné mensuel nº 94.
Certes, petit dialogue récent avec une compatriote, une avocate brestoise « montée » à la capitale française pour manifester et projeter sa robe en l’air, est significatif :
   mais, vous aussi, vous aviez voté Macron ?
   oui, mais on ne m’y rependra plus…
Moi non plus. Ne serait-ce que par solidarité avec les futur·e s  retraité·e·s. Dont mes deux enfants. Pourtant, il me reste un ami de longue date, et qui le restera, à ne pas vouer Emmanuel Macron au pilori. Proche de certains milieux patronaux, il considère que le macronisme est un remède moins pire que d’autres. Cela doit au minimum être pris en considération. Moi non plus, je ne déteste pas l’actuel président : je veux croire qu’il saur fire tenir bon l’Union européenne face au toutou de manchon de Donald Trump, soit Boris Johnson et son no deal renommé non conclusive outcome. Traduisez depuis la novlangue de Cummings en bon anglais  : inconclusive damage ou indecisive damage.
Vous vous demandez parfois pourquoi vous lisez encore mes verbeuses chroniques ? C’est simple : nous révisons de concert notre anglais.
Perso, je ne suis pas trop adepte de la détestation, car je crains que sa propagation s’accompagne de la contagion de l’outrance, voire de la bêtise.
Un exemple  ?
Épingler Macron peut conduire à cataloguer un peu vite d’autres protagonistes. C’est ainsi qu’un copain fonctionnaire, adhérent de la confédération Solidaires, me fit part d’un slogan récent :« CFDT-UNSA : je suce et j’avale » (soit, sous-entendu, toutes les couleuvres de Macron et Philippe).
Je peux concevoir. Ex-délégué (du personnel) CFDT, j’ai déchanté quand la CFDT s’est mollement opposée à la réforme dÉdouard Balladur allongeant la durée de cotisaion à 165 trimestres et modifiant le mode de calcul du montant des droits (avant 1993, sous la présidence Mitterrand, calculés sur les dix meilleures années, depuis, sur les 25 meilleures). Conséquence : le montant de ma retraite a été divisé par trois et la part « retraite cadre » représente plus de la moitié de celle de base et me sauve de la misère (car le coût de la vie à Paris ne m’a pas déjà fait fuir au sud de l’Andalousie).
Cela étant, vue le nombre de petits boulots que j’ai effectué après mon denier emploi de cadre, il est possible qu’un système à points aurait pu m’avantager au final. Je n’ai pas fait le calcul, et il ne faut pas penser qu’à soi : j’ai déjà trois amis partis en Afrique (du Nord, sub-sahélienne), au Brésil, du fait de montants de retraite étiques (et fort peu éthiques). Balladur voulait déjà introduire un système de retraite par points. Je ne sais si la CFDT a préféré reculer pour ne pas mieux déjà sauter.

Mais revenons au sommaire de ce Siné mensuel nº 94. Y figure l’un des arguments justifiant que « tout le monde déteste Macron ». Soit l’article de Camille Van Belle, ainsi résumé :
« Handicap, une priorité du quinquennat et ”en même temps”, l’État reste sourd et aveugle aux problèmes auxquels [les handicapés] sont confrontés qui, entre entres autre, doivent régulièrement prouver que leur bras coupé ou leur jambe amputée n’a pas repoussé.’ » Absurde ? Que nenni…
Je vous entretenais de ces Britanniques qui demandent la nationalité française et se voient rétorquer, en avançant tous les prétextes inimaginables, que c’est beaucoup trop tôt, qu’il faut représenter leur demande dans deux ans.
Pour les handicapés, c’est un peu pareil. Non seulement les MDPH minorent quasi systématiquement les niveaux (ou catégories) de prises en charge, mais, en sus, en limitent la durée.
J’ai ainsi une amie dont le fils est reconnu autiste, et donc incurable. La MDPH consent à revoir son taux mais jusqu’en août prochain seulement. Histoire sans doute de trouver un prétexte pour revoir ce taux à la baisse, au mépris de tous les avis des spécialistes hospitaliers dont il n’est absolument pas tenu compte.
Et vous croyez vraiment que « le roi » et sa « Première dame » ne le savent pas ? Allons donc, associations, particuliers, élus locaux n’ont eu de cesse de les alerter.
Ce n’est pas parce qu’un·e fonctionnaire commet une erreur à mon détriment que la contagion de la détestation finira par me toucher. Mais du fait de ce que constate autour de moi, je ne réponds plus de rien.
Cela peut aller plus loin. Ainsi, sur le site de Siné mensuel, un billet de Jean-Marie Laclavetine sur la remise de la Légion d’honneur à Daniel Cordier, compagnon de Jean Moulin et de Stéphane Hessel, et le Caracalla du roman Drôle de jeu de Roger Vailland. Cordier siégea au Conseil national de la Résistance. Laclavetine fut l’éditeur, pour Gallimard, de Cordier (Alias Caracalla). Il a entendu Macron se prétendre « toute honte bue, l’héritier » du CNR. Et il Laclavetine) cite Denis Kessler, du >CNPF (devenu Medef), intimant « de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du CNR. ».
Les MDPH vont-elles réclamer aux amputés et éborgnés des manifestations de justifier sans cesse leur handicap permanent  Du coup, et en même temps, si Emmanuel et Brigitte Macron veulent fabriquer des kamikazes, ils ont déjà trouvé le bon mode d’emploi : persévérer dans le mépris et le déni des réalités. Et leurs soutiens (au couple présidentiel) devraient aussi se méfier de celles et ceux estimant ne plus en avoir pour longtemps.
Quant à Castaner, pour lequel la police a toujours raison, il devrait peut-être suivre l’évolution de l’opinion en Chine où la police de Wuhan avait aussi toujours raison. Cre qui précède n’est ni une rumeur, ni un avertissement « répandu en ligne », mais un constat : lancez la requête Macron+détestation, etcela donne 46 000 résultats (en0,54 econdes). Certes sur les quatre pages de résultats Google, certains ne sont pas vraiment pertinents ; mais la majorité est concordante.
Comme le fait remarquer Jérôme Fourquet (de l’Ifop), auteur de L’Archipel français (éds Le Seuil), dans un entretien pour La Montagne : « Il y a une colère et une détestation d’Emmanuel Macron qui se sont installées (…) et qui feront que des électeurs iront soit jusdqu’à voter Marine Le Pen, soit ne viendront plus voter ». En résumé, Emmanuel Macron, pourrait rester dans l’histoire le fossoyeur du front républicain celui dont se détournent « les gens qui ne sont rien ». Auxquels s’ajouteront ceux qui ne sont plus rien et savent à qui ils le doivent…

jeudi 6 février 2020

Ferroviaire : Green Speed 2021, vers une fusion Thalys-Eurostar


Le Royaume-Uni souhaite développer les trains internationaux

Depuis Londres, rejoindre en train Bordeaux, Genève, Franckfort, Vienne, voire Lisbonne et Rome devrait pouvoir être envisageable. Grant Shapps, le secrétaire d’État britannique aux Transports, qui a déjà fort à faire avec les lignes intérieures du Royaume-Uni, souhaite une forte expansion à l’international.
L’une des premières décisions post-Brexit du gouvernement britannique fut de retirer sa licence d’’exploitation à la compagnie Northern Rail ; une seconde mesure similaire pourrait frapper South Western Railway dont les trains relient la côte sud de l’Angleterre à la gare de Waterloo, ex-terminal des trains d’Eurostar Ltd.
En revanche, la mise en service de la LGV HS2 qui devrait relier Londres à Birmingham puis Leeds reste incertaine, tout comme la liaison transversale entre Liverpool et Hull. il n’est pas sûr que les travaux débutent, comme prévu, fin mars ou début avril.
Grant Shapps compense en se félicitant bruyamment du renforcement des liaisons Eurostar entre Londres et Amsterdam (fin avril) ou Rotterdam (mi-mai). Les liaisons Londres-Pays-Bas sans délai étaient déjà assurées, mais, pour revenir à Londres, il fallait faire halte à Bruxelles. Devoir encore transiter par Bruxelles et produire son passeport bordeaux (l’ex-européen) ou bleu (l’ancienne et future couleur recouvrée, à partir du printemps) pouvait fâcher une partie de l’électorat conservateur.
Grant Shapps, pour renforcer ses dires selon lesquels « le Royaume-Uni se retire de l’Union européenne mais non de l’Europe », a fait une allusion remarquée à l’extension future des liaisons internationales depuis Londres vers l’Allemagne et l’Autriche (voire au-delà à l’est) et l’Europe du sud (Italie, Espagne, Portugal).
De son côté, la SNCF, qui dessert Barcelone depuis fin décembre dernier devrait étendre sa desserte de l’Espagne en coopération avec la Renfe.
Eurostar assure déjà, en indirect, des liaisons hivernales ver la Savoie. Thalys fait de même vers Bourg-Saint-Maurice (et Köln et Dortmund). La coopération entre les deux compagnies, dans lesquelles la SNCF est actionnaire, pourrait être renforcée en 2021 si le projet de fusion Green Speeed se conrétisait.
Cela étant, si des préoccupations écologiques commencent à faire préférer le train à l’avion, de nombreux passagers restent encore plus sensibles aux prix et aux délais imposés par les interminables contrôles dans les aéroports.
Il suffit de fréquenter plusieurs fois par an le temina 1 de celui de « Paris-Mauvais » (Beauvais-Tillé) pour être tenté de consulter les sites des compagnies ferroviaires autrichiennes (ÖBB Nightjet)ou celui de l’italienne Thello pour voir si des trains de nuit ne peuvent vous épargner de sortir tablettes, trousses de toilettte et de déposer montre, ceinture, clefs et petite monnaie dans des bacs.
Ryanair, se fondant sur le seul  rapport kilomètres/passsagers (c'est l’une des compaqnies aux plus forts taux de remplisssage, ceci expliquant cela) se taqrguedésormais d’être une compagnie « éco-responsablre », en oubliant de prendre en compte les émissions des autobus assurant les transferts depuis et vers les aéroports, généralement les plus éloignés des villes desservies. Mais, mêrme sans cela, elle demeure la dixième compagnie européenne la plus polluante globalement…

lundi 3 février 2020

Un Plazacois-britannique menacé d’expulsion ?


Piteux : la France de « l’immigration choisie ».

Pour la troisième fois, la demande d’obtenir la nationalité française a été refusée à un Britannique.
Mark Lawrence, ex-habitant du Londonistan, est un Plazacois depuis 27 ans. Il est d’ailleurs aussi conseiller muniipal de cette localité, Plazac, du Périgord noir, proche de Sarlat (Dordogne) et Rocamadour (Lot).
Père de quatre enfants (binationaux français de par leur mère et le droit du sol, âgés de deux à une douzaine d'années, dont la présence permet peut-être de maintenir une école),Mark Lawrence, a reçu, pour la troisième fois, notification d’avoir à reformuler sa demande de naturalisation. Il pourra la représenter en avril 2021, dans plus de deux ans.
Il faut savoir que,à moins que la demandeuse soit l’épouse d’un émir du Qatar ou que le demandeur soit fort riche et en mesure de signer des contrats d’armements, ce report de deux ans est systématique, appliqué automatiquement par toutes les préfectures quel que soit la situation ou les mérite des demandeurs ou demanderesses.
M. Xavie( Jegard, chef du bureau des affaires juridiques du précontentieux et du contentieux de la préfecture de la Gironde, signataire de la lettre de refus, ne doit donc pas être désigné à la vindicte populaire. De même, Frédéricf Périssat, préfet de Dordogne, successeur de Jean-Albert Popineau, qui fut révoqué à la Libération, ne fait qu’appliquer des directives. On lui demanderait d’expulser en Allemagne les descendants des Alsaciens de Bootzheim (Bas-Rhin), qui vivent encore à Plazac ou dans les environs, s’exécuterait-il ? Si on lui signifiait que son avancement en dépendait ?
Ce n’est ni la première fois, ni sans doute la dernière que, sur ce blogue, je m’indigne tant de l’incurie des préfectures françaises (celles du Poitou, du Maine-et-Loire et de Bretagne ont pris des mesures idoines) que des manœuvres du ministère de l’Intérieur britannique qui, les unes et l'autre, font tout pour conduire à l’expulsion des ressortissants britanniques en France et des citoyens européens d’Angleterre. C’est ce qu’on appelle « l’émigration choisi » ou the chosen emigration.
Mark Lawrence parle et écrit mieux le français qu’un étudiant français en première année de fac… de français. Cette décision, The Daily Telegraph, quotidien soutenant le gouvernement de Boris Johnson et la perspective d’un Brexit dur ou sans accord, a su la mettre en exergue. Et divers titres anglophones ou autres, dont le lectorat est international, font ainsi la publicité de la convivialité française.
Plus d'une cinquantaine de Britanniques établis en Dordogne ont acquis la nationalité française en décembre dernier. Mais Mark Lawrence n’est que charpentier-couvreur et à ce titre, ‘il ne dispose de resources suffisantes que depuis le début de l’année 2019 ». Bref, la France manque de couvreurs mais celui-ci n’est pas susceptible de restaurer un manoir et d’ouvrir un gîte. Serait-il imposable que la décision eut été toute autre ?
Une pétition, lancée sur Change.org, a déjà recueilli 35 000 signatures. Dont, pour une fois, la mienne.
La    famille de Mark Lawrence est favorablement connue à Plazac depuis 1959. Son père, un médecin, avait restauré une habitation de la commune. Ce qui avait profité aux artisans locaux. Mais on ne voit pas les chambres consulaires se manifester pour soutenir son fils.
Dans le Lot, fin 2019, il y avaitt 2 300 résidents britanniques., un groupe Facebook (Gaining French Citizenship in Toulouse), fort déjà de près de 1 100 membres, a été créé pour tenter de les aider à prendre leur mal en patience...
Quand les Français débarquant à Douvres ou dans un aéroport proche de Londres devront prendre place dans la file aliens et qu’il verront celle des British passeports progresser trois fois plus vite, ils sauront qu’ils le devront aussi à l’administration préfectorale française et au ministère de l’Intérieur français. Ce n’est pas la première fois que la représentation nationale, en particuliers les maires, alertent le ministère, qui reste intraitable.
Mon conseil si vous envisagez de vous rendre au Royaume-Uni, prenez un avion pour l’Écosse ou transitez par l’Irlande et le Pays de Galles. Les Écossais veulent que leur gouvernement émette des passeports (à couverture bordeaux et non bleue ?);
Les Britanniques ont compris que pour obtenir une nationalité européenne, mieux vaut entamer des démarches en Allemagne, Belgique, Irlande ou Luxembourg. et surtout pas en France, 
Partout en France, en pazrticulier en Bretagne, les agences immobilières notent un net fléchissement de la demande britannique. Pour cause.. Le pays situé à l'est de la Bretagne fait tout pour décourager les Britanniques de s'installer.
En réalité, hormis pour les personnels du secteur financier britannique, qui comprendront vite la supercherie et demanderont leur mutation en Asie ou ailleurs en Europe, le gouvernement français fait tout pour décourager les Britanniques de de s’établir en France ; pour faire de la place à d’autres  resortiszzsants étrangers ? Commde l’a déclaré Emmanuel Macron : « La France ne peut pas accueillir tout le monde si elle veut accueillir bien ».Éfouard Philippe renchérissait : « nous voulons reprendre le contrôle de notre politique migratoire. ». C’est à se demander si divers membres de La République en marche ne lorgnent pas des résidences à bas prix des îles de Saint-Martin et Saintt-Barthélémy qui seraient détenues par des Britanniques.
Histoire de faciliter les choses le décret du 2 avril 20119 limite le délai sous lequel les Britanniques pourront obtenir un titre de séjour : « la date avant laquelle la demande de titre de séjour du ressortissant britannique qui résidait régulièrement en France à la date du retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne doit être déposée, est fixée à six mois après la date de ce retrait. ». De quoi inciter les autorités britanniques à expulser des citoyens européens à tout-va, avec priorités aux Français. Mais on doute fort que ces derniers voudront se fixer dans le Périgord ou le Cantal… Castaner et consorts ont fait leurs choix… d’aménagement du territoire et autres.
Ce qio est clair, c’est que le site du ministère de l’Intérieur précise : « il n’existe pas de procédure particulière facilitant l’accès à la nationalité française des ressortissants britanniques ».
Va-t-on devoir réaménager les caves dans lesquelles nos parents dissimulaient les parachutistes britanniques ?
En tout cas, si la France a décidé de pousser le Royaume-Uni vers une sortie sans accord de l’UE, autant qu’elle le dise clairement.Boris Johnson, qui souhaite un no deal, n'aura aucun mal à en imputer la responsabilité à la France, et il restera cvrédiblr pour la poStérité. L'histoire retiendra aussi que le Frexit aura découlé non d'une volonté de s'affranchir de la tutelle de la bureaucratie européenne, mais de la haute fonction publique française (laquelle aura obtenu toutes les assurances voulues du Rassemblement national, comme précédemment ses prédécesseurs du futur État français).
Le cas de Mark Lawrence n’a rien d’exceptionnel.Un journaliste de la BBC, Tom Hepworth, avait fait une demande à la préfecture de Bordeaux en avril dernier. Bien qu’il ait été estimé qu’il était réttribué il fut signifié  que « nous ne pouvons etimer que vous êtes complètement intégré professionnellement ».La mauvaise foi ne crraint pas le ridicule.
La France compte 760 conseillers municipaux britanniques dont la plupart ont été radiés des listes électorales. Parmi eux, Norman Cox, habitant de Montrollet (Charente) qui attend la réponse de la préfecture de Niort (Deux-Sèvres) qui est supposée traiter (soit mettre sous le boisseau)son dossier.
Certaines et certains devraient se souvenir que l'adage : qui ne dit mot consent fut largement utilisé lors de l'épuration, qui ne s'attarda pas aux détails​: et les avocates et avocats descendant dans la rue pour leur régime de retraite auront la mémoire longue...


dimanche 2 février 2020

Uk-post-Brexit : vers le grand remplacement

Norwich (Norfolk, East Anglia) : les étrangers sommés de ‘parler blanc »

Dans la nuit du 31 janvier (Brexit Day) un placard a été apposé sur les murs des paliers des 15 étages de la Winchester Tower, une immeuble de Norwich. Intitulé « Joyeux jour du Brexit », il enjoint les personnes pratiquant une autre langue que l’anglais de retourner dans le pays de leur langue maternelle…
Les Britanniques restent encore dans le flou quant aux conséquences de la rupture du Royaume-Uni d’avec l’Union européenne. Celles et ceux du Rocher (Gibraltar) ont très récemment découvert que leur sort restera quelque temps incertain. Mais, en Angleterre, pour les Leavers se réjouissant d’avoir recouvré leur pleine et entière « liberté »’après s’être échappés du « camp de concentration » continental, tout et surtout tout de suite semble permis.
Cela vaut sans doute pour les fonctionnaires du ministère de l’Intérieur qui freinent des quatre fers ou multiplient les mesures dilatoires pour ne pas accorder le statut de résident permanent aux citoyens des 27 pays de l’UE. la presse Remainer (ntotablemrent  The Independent) fait régulièrement état de cas exposant les recalés à de lourdes conséquences. Refus de concrétiser une embauche, de louer un appartement ou un local commercial, d’ouvrir un compte bancaire.
À Norwich (377 000 h) c’est allé plus loin, avec une injonction du style : « l’Angleterrre, tu l’aimes ou tu la quitttes », qui évoque très fort le fameux Speak White! des commerçants canadiens anglophones du Québec …
En reviendra-t-on aux panonceaux de la fin des années 1960 sur les portes de certtains immeubles : « appartement/chambre à louer : « pas de chien, pas de FrAnçais », avec la variante : « pas d’étrangers » ?
Quon en juge : voici une libre mais fidèle adaptation de cette affichette…
Joyeux Jour du Brexit
Alords sur nous avon finalement recouvré notre grand pays, nous estimons q’une règle doit être clairement explicitée à tous les habitants de la Winchester Tower ;
Nous nde tolérons pas dans les appartements des gens parlant d’autre langue que l’anglais.Nous vivons de nouveau dans notre propre pays et la langue d’ici est l’anglais de la Reine [Ndlr — l’anglais de la cour est présumé être la langue standard enseignée dans les écoles]
i bvous désirez parler une quelconque langue maternelle du pays dont vous provenez, nous vous suggérons de restituer votre appartement au conseil municipal afin que des Britannisques puissent vivre ici et que nous puissions revenir à ve quiétait lz normalité avant que vous ayez infecté ce qui fut une grande île.
Le choix est simple, conformez-vouez à fla règle de la majorité ou partez ;
Vous n’aurez pas à attendre longtemps avant que notre gouvernement fasse appliquer des dispositions accordant la préférence aux Britanniques. Alors, le mieux est d’évoluer ou de partir.
Que Dieu sauve la Reine, son gouvernement et tous les vrais patriotes.
  Fort bien, sauf que, même en instaurant un système à points plus ou moins similaire à celui en vigueur en Australie pour accorder à des étrangers la possibilité de s’employer au Royaume-Uni, les Européens ne reviendront pas, et il faudra bien les remplacer.
Norwich est la ville de naissance d’harriet Martineau, benjamine d’une famille huguenote originaire de Dieppe, qui fut notamment la biographe de l’Antillais Toussaint Louverture. La première imprimerie de la ville fut fondée par Antoine de Sempne. Ce fut aussi la ville d’un des plus célèbre pogrom d'israélites en 1190.
C’esqtg à présent le siège de l'UEA (University of East Anglia) don’t le site vient de s’enrichir de nombreuses pages destinées aux étudiants étrangers désireux de s’inscrire de nouveau en 2020-2021. Le Royaume-Uni accueillait l’an dernier 37 000 étudiants provenant de l’UE. Eux aussi, il faudra bien les remplacer par d'autres...

samedi 1 février 2020

Les illicites arnaques des sites d’accès aux services publics

Documents administratifs : gare aux sites d’escrocs

J’emprunte d’autant plus volontiers le titre au Canard enchaîné (« ces illi-sites qui vendent chers des services gratuits ») que le volatile n’a pas dû enquêter longtemps pour trouver les infos, largrement reprises d’une campagne d’information de la Direction générale de la concurrence, d e la consommation et de la répression des fraudes( DGCCRF). Mais on ginitrzait, rn l'espèce, par se  demander si la redondance en est bien une et s"il ne s'agit pas darnaques tacitement licites.
Ayant laissé une amie régler une cinquantaine d’euros pour effectuer un changement de carte grise, je me suis promis de répercuter l’article de Dominique Simmonot dans Le Canard enchaîné. Lequel, hormis sa conclusion (« les sites parasites ont encore de beaux jours devant eux »), ne se distingue pas par son originalité. Et même, lr préfectures semblent avoir pris des mesures pour concurrencer ces sites domiciliés à l’étranger et peu susceptibles d’être poursuivis.
Quelques semaines plus tard, la même amie, se rendant au garage du centre Leclerc de Beautor (Aisne), remarque un panneau selon lequel le personnel du garage pouvait se charger de cette formalité. C’est beaucoup plus efficace que la campagne de presse de la DGCCRF. Et ce qui serait aussi efficace, cr drtrzit de recruter de vrais professionnels de la presse (et non la fille ou le fils de…, ou des détenteurs de gros carnets d’adresses) pour assurer la communication et l’ergonomie des sites officiels. En effet…
Me relevant d’un avc (ou d’une Éapoplexie de templier», si vous préférez), je me suis mis en quête d’un·e médecin agré·e par la préfecture et susceptible de m’autoriser à renouveler mon permis de conduire. jd n’ai eu guère de difficultés à trouver des infos via le site prefecture de police.interieur.gouv .fr. (« vous avez recherché “médecins agréés; nombre de résultatsd 3” »). Sauf qu’il n’est pas du tout évident que le lien à suivre est celui menant au site de l’ANTS. Lequel ne fait pas remonter de résultat pour la recherche « médecin agréé » maiss indisur quznf mêrm : « 2 résultats pour la recherche “visief médicale' ». En fait il faut suivre : « suspension de permis » ou « la validité du permis » ? Ah ben, non, fausses pistes.
Bref, je n’ai pu retrouver le site officiel m’indiquant que la liste des médecins agréés était consultable dans les préfectures ou les mairies. Et sur le site de ma mairie d’arrondissement, j’ai cherché longuement en vain.
Du coup, j’ai lancé une trequête Google : « médecin agréé »+ préfecture. Le premier résultat, celui du site Visites médicales du permis de conduire ?fut le bon.
Après cela, comment ne pas s’imaginer que les pouvoirs publics font tout pour favoriser la consultation des sites « les mieux classés par les moteurs de recherche ». Cela découlerait-il de négociations entre Bercy et ces sites 
Et pourquoi donc avoir autorisé la formation d’une Fédération professionnelle catrte grise en ligne font le site cartegrise.com incicite à composer un numéro à « 0,80€/min+prix appel » ? Les bénéfices sont répartis entre le fisc et la Fédération ? Je n'affirme rien: je vous laisse vous interroger...
Bref, si le ministère de la Justice admet « ne pas pouvoir faire grand’ chose contre ces tromperies », est-ce vraiment un hasard ou le résultat d’une entente ? Pourquoi donc avoir laissé le ministère de l’Intérieur habiliter et agréer des professionnels ? Ou faire en sorte que ces professionnels obtiennent des délivrances fre documents sous des délais inférieurs à ceux d’une filière officielle ? Dominique Simmonot a encore du grain à moudre. Suggestion : demander au webmestre du site obtenirmacartegrise.fr (service privé, habilité par le ministère de l’Intérieur) a pu obtenir une garantie de résultat « traitement en 24 heures » et comment est rpartie la contribution de près de 30 euros demandée.
Pour être très clair, tntque la DGCCRF n’’aura pas effectué une descente-perquisition au ministère de l’Intérieur et à la Fondation Jean Moulin (place Beauvau), on y croira pas très fort. Mais cela ne suffira pas.
Caren fait, la fonction publique a tout organisé à l’avance pour favoriser ces arnaques. Si j’en crois la plaquette de la DGCCRF, de la Dial (direction de l’information légale et administrative), de la DITP (dir. interministérielle de la transformation publique), il suffit que le site ne prenne pas tout à fait l’apparence d’un site officiel, que les documents demandés arrivent directement au domicile du contribuable, que l’usager n’ait pas exercé son droit de rétractation, et que les informations sur les tarifs et la prestation soit claire.
On connaît le refrain : pour réduire le nombre des fonctionnaires, on délègue au privé afin que les copains-coquins se sucrent. Et puis, pourquoi donc avoir agréé des sites domiciliés à l’étranger : ce seul fait démontre intentionnalité préalable de s’en rendre complice ou non ? <ah non, l'organisme est dfomivilié rn France ret trien n'étgablit su(il lui et rfcommandé de localiser le ditre à l'étranger...
Au fzit, la conception graphique de la plaquette a été confiée au Sircom (le service de com’de Bercy), au moins, il ne s’agit pas d’une agence privée. est-ce ce service qui conseille les organismes agréés pour ne pas enfreindre la réglementation rt utililiser les couleurs bleu, blanc et rouge à bon escient ?Pour tout ou trois fois rien, le ministère de l’Intérieur renvoie vers un organisme ayant obtenu l'agrément de facturer des prestations.Ainsi, pour exploiter une chambre d’hôte, il gzut suivre une joutnée de formaion (249 euros pour sept heures ; soit 35,60 euros de l’heure) tous les dix ans. Et pour déplier son canapé et loger des membres de la famille, ce sera combien ?
Et bientôt un agrément pour tenir la buvette de la fête de l’école ou du patronage ?
En tout cas, si vous vous êtes fait piéger, contactez le Centre européen des Consommateursd en Europe;; et voyez notamment qu’elles seront les conséquences du Brexit pour les achats en ligne sur les sites britanniques…

Brexit Day : jour de la fin du «janvier sec»

  

Le Royaume-Uni espère un traité « Canada Dry’ »

Premier jour du Brexit ou plutôt du début du compte à rebours avant la rupture définitive avec L’Union européenne (fin octobre selon Boris Johnson ou fin décembre ou au-delà selon Bruxelles).
C’est aussi le jour ultime du ‘« janvier sec » et du retour dans les pubs. Boris Johndon souhaite entamer des négociations en vue d’aboutir à un traité Canada-like (similaire au Ceta, conclu au bout de sept ans de tractations), aussitôt surnommé «​traité Canada Dry ».
À Bruxelles et Strasbourg, l’Union Jack, le drapeau du Royaume-Uni, a été ramené ;à Londres, il a été hissé un peu partout et des drapeaux européens ont été brûlés. Mais ces derniers flottent toujours en Écosse.
Les Britanniques, qui n’ont pas fini de devoir avaler les couleuvres que leur réservent les négociateurs étasuniens, croient pouvoir imposer leurs quatre volontés aux 27 pays du continent. Si cela n’était possible rapidement, ce sera beaucoup plus facile à moyen terme car l’UE se sera réduite comme peau de vhzgrin à un club de moinsd’unre demi-douzaine de pays de seconde zone (genre Francet et Allamagne ruinées patla concurrence britannique qui, selon la presse pro-Brexit, plonge déjà l'UE dans la panique, l'angoisse, le désespoir).
Mais à Scunthorpe (Lincolnshire), où le metallurgiste British Steel emploie 4 000 personnes (soit les 4/5es de ses efferctifs), on se réjouit moins. British Steel n’a plus de trésorerie et est à vendre. Mais le groupe détient l’usine d’Hayange (Moselle) rt la France pouttrait bloquer la vente au chinois Jingye.
Les Anglais (non les Édossais) veulent s’éloigner de l’Europe, ce qui est de toute façon inéluctable, non raison de mouvements techtoniques, mais de l’érosion des littoraux. Ce qui n'empêchera pas le prochain virus d’atteindre les côtes anglaises.
De ce côté, il semble qu’aucune manifestation de réjouissance n’ait marqué la rupture des amarres de l’Angleterre  (et évidemment pas à Gibraltar où une nouvelle taxe de 12 % va être instaurée) ;comme il serait malvenu de se féliciter trop fort de ce départ, on se contentera d’un : Bye, bye Little Trumpland-bis

jeudi 30 janvier 2020

Fillon surF2 : enfumage ou cartes sur table ?


François Fillon invité de FR2 pour «Vous avez la parole »

Hisdtoire de donner du grain à moudre (ou embarrasser ?) Léa Salamé et Thomas Sotto, qui reçoivent François Fillon ce jeudi soir sur France 2, Le Canard enchaîné a divulgué quelques « éléments » du rapport d’enquête du Parquet national financier transmis au juge d’instruction.
Commençons par la fin de l’article d’Hervé Liffran intitulé :« Les dernières surprises de l’affaire Fillon », titre qui aurait pu être : les dernières surprises des affaires des époux et enfants Fillon, mais la place manquait sans doute pour tout développer.
Marc Ladreit de Lacharrière, généreux mécène beaucoup plus qu’employeur de Penelope Fillon à La Revue des Deux mondes, certifiait constamment qu’il n’avait agi qu’à titre amical. Amitié peu réciproque puisque son ami François lui factura 25 000 euros une vague étude enfilant des banalités — dont on espère que France 2 citera des extraits, histoire de comparer avec le rapport de Xavière Tibéri sur la coopération francophone — car le rapport Tibéri fut facturé  en juillet 1996 200 000 frqncs pour 36 pages —et le couple Fillon a touché 125 000 euros pour quelques feuillets ( à raison de 3 900 euros nets mensuels pour 14 heures de travail pésumé), et cette « étude ». Compte tenu de l’inflation, le record établi par Xavière Tibéri (1 112 euros environ la page) a-t-il été battu ? Les téléspectateurs sont en droit de le savoir de le savoir afin d’alimenter des propos de comptoirs. Pour aide nos confrères du service public, je rappelle que le prix de la baguette de pain en 1996 était de 60 cents (un peu moins de quatre francs) et de 87 cents (5, 71 francs) en 20124.
Penelope conscrite
Il a toujours été soutenu que Penelope Fillon sillonnait la circonscription sarthoise de son député puis sénateur de mari, devenue celle de son successeur à l’Assemblée, Marc Joulaud. Sauf que les Fillon ne résidaient dans la Sarthe que l’été et que, selon le jardinier du domaine, tout le courrier « était directement réexpédié à Paris ». Paris où François Fillon succéda à Jean Tibéri pour représenter la deuxième circonscription. François Fillon, qui fit détourner une ligne à grande vitesse pour desservir la gare TGV de Sablé-sur-Sarthe, mais qui, depuis 1983, utilisait surtout- les avions officiels pour’ rendre visite à son frère au Mans était fort peu présent localement, mais comme l’estime Véronique Rivron, qui ne s’étonne pas que Jean-Michel Biller conseiller municipal et départemental sarthois réside en Thaïlande, au motif que « Marlène Schiappa, on ne la voit jamais » non plus. Cette même Véronique Rivron affirme à présent au Maine libre »  que « François Fillon n’a pas coûté plus cher que les autres collègues parlementaires ». Dommage : elle ne donne pas de noms. Faut-il en déduire que Fillon se situait dans la moyenne basse ? Salamé et Sotto apporteront sans doute un éclairage décisif en se livrant à d’utiles comparaisons… Marlène Schiappa reste adjointe-au-maire du Mans depuis avril 2014 mais fait campagne pour se faire élire dns le 14e arrondissement parisien sur la liste Griveaux.
Le Jdd creuse le dossier
Embrayant sur le papier d’Hervé Liffrran, Hervé Gattegno, du Journal du dimanche, a obtenu l’accès à d’autres procès verbaux ; et comme il le résume : « l’enquête fait surgir de nouveaux détails troublants ». Ainsi, François Fillon fit état de rapports rédigés pqar son épouse sur l’économie sarthoise ou le bocage sabolien. Que les originaux aient été détruits, passe encore. Que des copies n’aient pas été transmises à la CCI ou à la chambre d’agriculture découlait-il d’une volonté d’éviter des fuites de citations incongrues ?

lundi 27 janvier 2020

Bierntôt. Lo Shuch fête le bicentenaire de Victor Hugo au cirque Ramonès

La compagnie De lo De là et la tribu Ramonès en mercuriale hugolienne

Vous avez compris la titraille ? Moi non plus. Retenez simplement que si, aujourd’hui, lundi « c’est raviolis », miercolès 26 de febrero por la fin de las tardes (a las ocho), c’est Les Ramonès.

Moi non plus, je n’ai pas vraiment pigé la signification précise du message de Lo Schuh. Mais comme vous êtes plus perspicaces que moi, je vous le retranscris, et vous m’expliquerez en commentaires.
« Te serait-il envisageable de mobiliser dix personnes autour de toi pour m’aider à remplir les 500 places du cirque tzigane Romanès le mercredi 26 février à l’occasion des des 218 ans de Victor Hugo qui deviendra candidat majeur en Vecteur Hugo 2022 ? »
Ou encore :
« Nous sommes plus de 67 millions d'habitants en France, mais il y aura-t-il assez de vivants pour habiter les 500 places du Cirque Tzigane Romanès qui accueillera Victor Hugo au jour de ses 218 ans en candidat majeur [Ndlr : 12,11 fois, si j’ai biern compté]de vicTor Hugo 2022 .Ou VH 22, virus humaniste qui fait du bien au lien
Il n'y aura aucune affiche ni aucun flyer et seul le bouche à oreille fera foi pour transmettre le VH 22

La Billetterie est ouverte dès maintenant à tous les possibles :
Aimer c'est Agir. ».
Un mot sur Victor Hugo ? Né le 7 ventôse an X. Donc, le quartidi 8 ventôse prochain ou violette 8 ventöse : le compte est bon. Pour le reste, rouvrir un Lagarde & Midchard (67 pages sur les 576 de l’édfition Bordas 1953 ? contre 56 pour Chateaubriand, et 23 pour Balzac, voir Mario Bastide « Place des écrivains français dans les manuels de littérature », l’Information littéraire ? vol. 56 ; 56 ? 2004/2° ; en tant que poète, dans les manuels, il n’est surclassé que par La Fontaine. c’est dire ; Hugo ? 220 millions de résultats Google : Respect !).
Je ne sais  quel est le lien entre la commission Charles-Gilbert Romme, conceptrice du dit calendrier et la tribu Romanès (des Tziganes certes, mais des Rroms ? Pas sûr)
Un mot sur eux. Il en est très, à juste titre, souvent question d’eux, et parfois trop ? Trop ? Car leurs difficultés à trouver des dates pour leurs tournées ou à remplir leur chapiteau,le plus souvent à très injustes titres, leur vaut le soutien récurrent de fort nombreux autres titres (de presse) séduits par la qualité de leurs spectacles. Ce fut le cas, pas plus tard que mercredi dernier , du Canard enchaîné. Auparavant d’hebdos plutôt exigeants, comme Télérama ;qui recommandent de se rendre au square Parodi(proche de la Porte Maillot)sur lequel se dresse le chapiteau culimnant à 20 heures comme plus tôt ou tard à 20 m de hauteur. Le chat des Romanès saute beaucoup plus haut, vers les 30 m, mais comme là, c’est trop bas, il effectue trois bonds de dix mètres. Honnête, non ?
Lo Schuh, dont une partie de la famille est originaire du Banat, se rend très souvent en Roumanie , avec le soutien des instituts culturels français du pays et produit en France des artistes roumain·es avec l’appui du consulat et deu centre culturelroumains.
Petit aparté superflu : je doute fort, en l’état, de fédérer de sitôt un groupe de dix personnes et ne sais si dans 30 jours, je serai ou non en celui de me rendre à ce spectacle. Ce en raison d’un AVC (du temps d’Hugo, on disait « une apoplexie de templier ») assez sévère survenu le dimanche 12 dernier au soir. Lequel, en dépit des soins et efforts du service neurologique de l’hôpital Bichat (je remercie vivement toutes et tous, ainsi que les sapeurs-popmpiers), me laisse, provisoirement un tantinet diminué ; mettons que je n’ai pas déjà récupéré entièrement toutes mes facultés. Pas de quoi sombrer dans un baquet de sinistrose, cependant ; mais inutile de s’étendre sur ce qui fut peut-être a blessing in disguise (ou un mal oublié pour un bien à venir sans éprouver de repentir comme Miguel de Cervantès).
Et de ce fait, je me dispense de conclusion hormis celle-ci : si vous ne pouvez venir assister à ce spectacle, vous pouvez toujours offrir une place à un·e ami·e : elle ou il vous racontera…

dimanche 26 janvier 2020

Brexit :à peine acté, déjà commémoré


Le Brexit méritait bien des jetons (de 50 p)

Les Bretons sont réputés têtus. Mais que dire des Grands-Bretons pour lesquels     perserverare non est diabolicum. Pour la troisième fois, The Royal Mint (équivalent de l’Hôtel de la Monnaie)  émet des dizaines de milliers de pièces commémoratives du Brexit, frappées certte fois de la date du 31 janvier 2020.
Le Brexit à peine acté, la presse bitannique rtente d’expliquer ce qu’il implique. Avec des titres comme « Aurais-je besoin d’’un visa pour entrer en France après le Brexit ? » (The Independent). Ou « Quee signifie vraiment le Brexit pour vous et moi ? » (Kate Shitffield, Daily Express). Qu'à cela ne tienne, le gouvernement britannique multiplie les événements commémoratifs, fait pavoiser et illuminer les bâtiments publics. Et si des milliers de pièced portant les dates du « 29 mars et du du 31 octobre 2019 ont dû être fondues, cette fois, trois millions de ces  pièces de 50 pence vont être émises, et au total, avant la fin de l’année, dix millions seront diffusées.Le coût de l’opération actuelle n »a pas été divulgué. Maies le coût de l’édition précédente (du 31 octobre 2019) avait été évalué à près de cent millions de livres.
Mais si la République d’Irlande opposait un veto à la sortie du Royaume-Uni, le coût global, depuis mars 2019, serait très largement supérieur. La ministre bitannique de l’Intérieur, Pri Patel, a déclaré à Sky News que le Royaume-Uni « passerait outre » ;
En conséquence, même si des orthotypographes ont fait remarquer que  l’inscription comportait une coquille (l’absence d’une virgule après le mot Posperity), ces pièces seront mises en circulation vendredi).
Bortis Johson a déclaré que le Brexit sera effectif, « avec ou sans accord négocié » le «31 octobre au plus tard, soit deux mois avant la date-butoir précédemment envisagée.
Selon la députée européenne polonaise Danuta Huebner t(ou Hübner), Boris Johnson préparerait l’opinion britannique à une sortie sans accord.Selon Joe Barnes, envoyé spécial permanent du Daily Epress à Bruxelles, des sources européennes auaient confié, après une entrevue avec le Britannique David Frost, que l’hypothèse de travail est à présent le no deal : « il semble évident que le Royaume-Uni n’a pas d’autre perspective » (“’It was clear the UK does not have another plan,’ the source said of the meetings with Mr Frost.).
Toujours selon The Daily Epress, e gouvernement bnitanniqauer aurait lancé un plan de recrutement de 5 500 policiers dg douaniers d’ici le « 31 octobre dont affectation serait le port de Douvres.
De plus, sans l’affirmer clairement, administration britannique commence à dissuader lescitoyens européens de prolonger leur séjour. Dernier cas en date, parmi tant d'autres, celui du chef français Claude Bosi (deux étoiles au guide Michelinpouit son restaurant Le bIBENDUM), résidant àf Londres depuis 23 ans, dont le refus de sa demande résidence permanente au Home Office, présentée en octobre dernier, vient de lui être notifiée.

dimanche 12 janvier 2020

Trumpland : Right or wrong, my Donald

L’incroyable Donald Trump, héros des « lamentables »

Hillary Clinton, en 2016, avait qualifié la Trumpland de « panier de lamentables ». Un jeune partisan du Donald, incapable de se prononcer sur ce que son héros de comics aurait pu faire de bien depuis son élection, semble lui donner raison.
Trump, pour beaucoup de ses partisans, c’est un peu l’incroyable Hulk ou Captain America. Lors d’un rassemblement de soutien à la réélection de Donald Trump dans l’Ohio, une « journaliste » d’America Voice News (un média conservateur pro-Trump) a eu la mauvaise idée d’interroger un jeune coiffé d’une casquette Trump 2020.
C’était hélas en direct.
Elle lui demande ce qu’il estime que son président a pu faire de bien.
Réponse après une longue hésitation : « euh, je ne suis pas très sûr… je le soutiens… » (“I just support him”).
Bien sûr, le passage a été abondamment repris, commenté, moqué, &c.
Reste à savoir si ce jeune homme était vraiment l’un des deplorables, comme les avait qualifiés Hillary Clinton en 2016 ou juste un figurant rétribué 15 dollars l’heure (à Phoenix, 500 de ces postes étaient à pourvoir). Il n’empêche, Donald Trump rassemble des foules enthousiastes — et prêtes à payer pour la location des salles immenses ou… le recrutement de figurants. Promptes à reprendre des slogans et applaudir sur demande comme dans une émission d’un animateur de jeux télévisés. Et enthousiastes, participant pleinement au spectacle…
Cela étant, la ferveur que suscite Trump s’étiole.
L’un de ses communicants, Rick Wilson, se définissant à présent media guy « apostat du parti républicain », vient de publier un livre intitulé Running Against the Devil. Pour « préserver l’Amérique contre Trump ».
Pour Wilson, la clef du ralliement au Donald tint à ce que des idées complètement stupides (aux yeux de Wilson) furent exprimées (et rabâchées) de la plus simple et directe manière : le mur, les mauvais juges, le péril « socialiste », la grandeur de l’Amérique, la revanche des oubliés « du système » (entendez : démocrate).
Rick Wilson a usé de la méthode jusqu’à l’écœurement et depuis tourné casaque puisqu’il a contribué à la campagne victorieuse d’un démocrate de l’Alabama contre son adversaire républicain.
Il avait déjà publié un Everything Trump Touches Dies, il récidive car il n’exclut pas du tout que Le Donald puisse être réélu en novembre. Outre la dénonciation de Trump, l’ouvrage vaut manuel de campagne pour les démocrates : ne refaites pas les mêmes erreurs. L’incroyable Donald Trump, héros des « lamentables »
Hillary Clinton, en 2016, avait qualifié la Trumpland de « panier de lamentables ». Un jeune partisan du Donald, incapable de se prononcer sur ce que son héros de comics a pu faire de bien depuis son élection, semble lui donner raison.
Trump, pour beaucoup de ses partisans, c’est un peu l’incroyable Hulk ou Captain America. Lors d’un rassemblement de soutien à la réélection de Donald Trump dans l’Ohio, une « journaliste » d’America Voice News (un média conservateur pro-Trump) a eu la mauvaise idée d’interroger un jeune coiffé d’une casquette Trump 2020. C’était hélas en direct. Elle lui demande ce qu’il estime que son président a pu faire de bien. Réponse après une longue hésitation : « euh, je ne suis pas très sûr… je le soutiens… » (“I just support him”).
Bien sûr, le passage a été abondamment repris, commenté, moqué, &c.
Reste à savoir si ce jeune homme était vraiment l’un des deplorables, comme les avait qualifiés Hillary Clinton en 2016 ou juste un figurant rétribué 15 dollars l’heure (à Phoenix, 500 de ces postes étaient à pourvoir). Il n’empêche, Donald Trump rassemble des foules enthousiastes — et prêtes à payer pour la location des salles immenses et… le recrutement de figurants. Promptes à reprendre des slogans et applaudir sur demande comme dans une émission d’un animateur de jeux télévisés. Et enthousiastes, participant pleinement au spectacle…
Cela étant, la ferveur que suscite Trump s’étiole.
L’un de ses communicants, Rick Wilson, se définissant à présent media guy « apostat du parti républicain », vient de publier un livre intitulé Running Against the Devil. Pour « préserver l’Amérique de Trump ».
Pour Wilson, la clef du ralliement tint à ce que des idées complétement stupides furent exprimées (et rabâchées) de la plus simple et directe manière : le mur, les mauvais juges, le péril « socialiste », la grandeur de l’Amérique, la revanche des oubliés « du système » (entendez : démocrate).
Rick Wilson a usé de la méthode jusqu’à l’écœurement et depuis tourné casaque puisqu’il a contribué à la campagne victorieuse d’un démocrate de l’Alabama contre son adversaire républicain.
Il avait déjà publié un Everything Trump Touches Dies, il récidive car il n’exclut pas que Le Donald puisse être réélu en novembre. Outre la dénonciation de Trump, l’ouvrage vaut manuel de campagne pour les démocrates : ne refaites pas les mêmes erreurs.
Le livre sort le 14 janvier (chez Bantam Dell Publishing) au Royaume-Uni, et on peut penser que les impétrants français de la future présidentielle de 2022 n’en attendront pas la traduction.
Rick Wilson a œuvré trois décennies pour les républicains, en tant que spin doctor (conseiller électoral et influenceur, en québécois « doreur d’images », et son actuel sentiment est que le Grand Old Party a bradé ses valeurs, s’est asservi à la famille Trump. Son revirement a fait suite et précédé de notables autres.
L’opinion étasunienne, du moins celle, républicaine, qui ne se contente pas d’applaudir les tweets du Donald, semble ébranlée par la perspective de le voir éliminer tous ses potentiels concurrents (aucun n’a pu obtenir qu’un État envisage de faire figurer leur candidature dans une future primaire qui semble jouée d’avance).
À l’international, on constate aussi des revirements. En Angleterre (en Écosse, la cause semble entendue), il commence à être estimé que la relation spéciale avec les États-Unis est devenue à sens unique, y compris dans l’électorat conservateur.
Cela étant, Boris Johnson semble avoir obtenu de Trump que l’accord commercial qu’il envisage de négocier parallèlement avec l’Union européenne, soit ratifié avant l’élection (ou la réélection) présidentielle… Soit avant novembre.
L’Union européenne estime qu’un tel délai, même étendu d’un mois (soit à fin décembre) est irréaliste, que seules des priorités pourront être traitées en 11 mois, et que les négociations s’étendront au-delà de la date butoir fixée par Johnson. Lequel avait déjà laissé son protocole sur le Brexit dans le flou avant d’en contredire certains principes (notamment sur les relations avec les deux Irlande). La république d’Irlande laisse d’ailleurs entendre qu’elle pourrait s’opposer à ce qu’il soit adopté par les 27 avant le 31 janvier prochain… Le vice-Premier ministre (le Tànaiste Simon Coveny) se borne à déclarer que le calendrier britannique semble « ambitieux, si ce n’est irréaliste ». Mais l’Irlande s’apprête surtout à des élections anticipées (soit avant mai prochain, voire début février).
Des conservateurs britanniques en viennent à souhaiter un renforcement des budgets de la Défense, non pas pour acquérir des engins ou appareils étasuniens, comme Donald Trump veut l’imposer aux autres membres de l’Otan, mais pour développer une plus forte capacité autonome.
Se pourrait-il que Boris Johnson, qui dispose d’une confortable majorité à la chambre basse (mais non chez les Lords) se retrouve dans une situation similaire à celle subie par Theresa May ?
Se pourrait-il aussi que Donald Trump bluffe et que son administration ne puisse finaliser un tel accord à temps ? Certes son électorat, majoritairement, ne sait trop où situer l’Iran sur une carte du monde, mais conçoit à peu près que France et Royaume-Uni sont dans la partie ouest de l’Europe ou n’ont pas de frontières communes avec la Russie. Certes, la politique étrangère lui reste indifférente, sauf dans les États les plus pauvres qui ont vu tant de cercueils revenir d’Afghanistan et d’Irak et approuvent le désengagement militaire que promet Trump.
Mais de petites fissures apparaissent dans le bloc républicain et le multimilliardaire Michael Bloomberg s’est déclaré prêt à dépenser « tout son argent » pour éjecter Trump de la Maison-Blanche. Chez les démocrates, il se place en cinquième position (derrière les autres candidats, Joe Biden, Bernie Sanders, Elizabeth Warren et Pete Buttigieg). Mais sa force de frappe médiatique pourrait endommager la perception de Trump, y compris dans l’électorat républicain, favorisant sans doute davantage l’abstention qu’autre chose (les autres candidats démocrates paraissant « trop libéraux » à ses yeux).
Trump et Bloomberg ont déjà réservé chacun une minute d’antenne pour le 2 février (date du Super Bowl, de la National Football League, événement suivi par plus de cent millions).
Stay tunedv 
Le livre sort le 14 janvier (chez Bantam Dell Publishing) au Royaume-Uni, et on peut penser que les impétrants français de la future présidentielle de 2022 n’en attendront pas la traduction.
Rick Wilson a œuvré trois décennies pour les républicains, en tant que spin doctor (conseiller électoral et influenceur, en québécois « doreur d’images », et son actuel sentiment est que le Grand Old Party a bradé ses valeurs, s’est asservi à la famille Trump. Son revirement a fait suite et précédé de notables autres.
L’opinion étasunienne, du moins celle, républicaine, qui ne se contente pas d’applaudir les tweets du Donald, semble ébranlée par la perspective de le voir éliminer tous ses potentiels concurrents (aucun n’a pu obtenir qu’un État envisage de faire figurer leur candidature dans une future primaire qui semble jouée d’avance).
À l’international, on constate aussi des revirements. En Angleterre (en Écosse, la cause semble entendue), il commence à être estimé que la relation spéciale avec les États-Unis est devenue à sens unique, y compris dans l’électorat conservateur.
Cela étant, Boris Johnson semble avoir obtenu de Trump que l’accord commercial qu’il envisage de négocier parallèlement avec l’Union européenne, soit ratifié avant l’élection (ou la réélection) présidentielle… Soit avant novembre.
L’Union européenne estime qu’un tel délai, même étendu d’un mois (soit à fin décembre) est irréaliste, que seules des priorités pourront être traitées en 11 mois, et que les négociations s’étendront au-delà de la date butoir fixée par Johnson. Lequel avait déjà laissé son protocole sur le Brexit dans le flou avant d’en contredire certains principes (notamment sur les relations avec les deux Irlande). La république d’Irlande laisse d’ailleurs entendre qu’elle pourrait s’opposer à ce qu’il soit adopté par les 27 avant le 31 janvier prochain… Le vice-Premier ministre (le Tànaiste Simon Coveny) se borne à déclarer que le calendrier britannique semble « ambitieux, si ce n’est irréaliste ». Mais l’Irlande s’apprête surtout à des élections anticipées (soit avant mai prochain, voire début février).
Des conservateurs britanniques en viennent à souhaiter un renforcement des budgets de la Défense, non pas pour acquérir des engins ou appareils étasuniens, comme Donald Trump veut l’imposer aux autres membres de l’Otan, mais pour développer une plus forte capacité autonome.
Se pourrait-il que Boris Johnson, qui dispose d’une confortable majorité à la chambre basse (mais non chez les Lords) se retrouve dans une situation similaire à celle subie par Theresa May ?
Se pourrait-il aussi que Donald Trump bluffe et que son administration ne puisse finaliser un tel accord à temps ? Certes son électorat, majoritairement, ne sait trop où situer l’Iran sur une carte du monde, mais conçoit à peu près que France et Royaume-Uni sont dans la partie ouest de l’Europe ou n’ont pas de frontières communes avec la Russie. Certes, la politique étrangère lui reste indifférente, sauf dans les États les plus pauvres qui ont vu tant de cercueils revenir d’Afghanistan et d’Irak et approuvent le désengagement militaire que promet Trump.
Mais de petites fissures apparaissent dans le bloc républicain et le multimilliardaire Michael Bloomberg s’est déclaré prêt à dépenser « tout son argent » pour éjecter Trump de la Maison-Blanche. Chez les démocrates, il se place en cinquième position (derrière les autres candidats, Joe Biden, Bernie Sanders, Elizabeth Warren et Pete Buttigieg). Mais sa force de frappe médiatique pourrait endommager la perception de Trump, y compris dans l’électorat républicain, favorisant sans doute davantage l’abstention qu’autre chose (les autres candidats démocrates paraissant « trop libéraux » à ses yeux).
Trump et Bloomberg ont déjà réservé chacun une minute d’antenne pour le 2 février (date du Super Bowl, de la National Football League, événement suivi par plus de cent millions).
Stay tuned