dimanche 2 février 2020

Uk-post-Brexit : vers le grand remplacement

Norwich (Norfolk, East Anglia) : les étrangers sommés de ‘parler blanc »

Dans la nuit du 31 janvier (Brexit Day) un placard a été apposé sur les murs des paliers des 15 étages de la Winchester Tower, une immeuble de Norwich. Intitulé « Joyeux jour du Brexit », il enjoint les personnes pratiquant une autre langue que l’anglais de retourner dans le pays de leur langue maternelle…
Les Britanniques restent encore dans le flou quant aux conséquences de la rupture du Royaume-Uni d’avec l’Union européenne. Celles et ceux du Rocher (Gibraltar) ont très récemment découvert que leur sort restera quelque temps incertain. Mais, en Angleterre, pour les Leavers se réjouissant d’avoir recouvré leur pleine et entière « liberté »’après s’être échappés du « camp de concentration » continental, tout et surtout tout de suite semble permis.
Cela vaut sans doute pour les fonctionnaires du ministère de l’Intérieur qui freinent des quatre fers ou multiplient les mesures dilatoires pour ne pas accorder le statut de résident permanent aux citoyens des 27 pays de l’UE. la presse Remainer (ntotablemrent  The Independent) fait régulièrement état de cas exposant les recalés à de lourdes conséquences. Refus de concrétiser une embauche, de louer un appartement ou un local commercial, d’ouvrir un compte bancaire.
À Norwich (377 000 h) c’est allé plus loin, avec une injonction du style : « l’Angleterrre, tu l’aimes ou tu la quitttes », qui évoque très fort le fameux Speak White! des commerçants canadiens anglophones du Québec …
En reviendra-t-on aux panonceaux de la fin des années 1960 sur les portes de certtains immeubles : « appartement/chambre à louer : « pas de chien, pas de FrAnçais », avec la variante : « pas d’étrangers » ?
Quon en juge : voici une libre mais fidèle adaptation de cette affichette…
Joyeux Jour du Brexit
Alords sur nous avon finalement recouvré notre grand pays, nous estimons q’une règle doit être clairement explicitée à tous les habitants de la Winchester Tower ;
Nous nde tolérons pas dans les appartements des gens parlant d’autre langue que l’anglais.Nous vivons de nouveau dans notre propre pays et la langue d’ici est l’anglais de la Reine [Ndlr — l’anglais de la cour est présumé être la langue standard enseignée dans les écoles]
i bvous désirez parler une quelconque langue maternelle du pays dont vous provenez, nous vous suggérons de restituer votre appartement au conseil municipal afin que des Britannisques puissent vivre ici et que nous puissions revenir à ve quiétait lz normalité avant que vous ayez infecté ce qui fut une grande île.
Le choix est simple, conformez-vouez à fla règle de la majorité ou partez ;
Vous n’aurez pas à attendre longtemps avant que notre gouvernement fasse appliquer des dispositions accordant la préférence aux Britanniques. Alors, le mieux est d’évoluer ou de partir.
Que Dieu sauve la Reine, son gouvernement et tous les vrais patriotes.
  Fort bien, sauf que, même en instaurant un système à points plus ou moins similaire à celui en vigueur en Australie pour accorder à des étrangers la possibilité de s’employer au Royaume-Uni, les Européens ne reviendront pas, et il faudra bien les remplacer.
Norwich est la ville de naissance d’harriet Martineau, benjamine d’une famille huguenote originaire de Dieppe, qui fut notamment la biographe de l’Antillais Toussaint Louverture. La première imprimerie de la ville fut fondée par Antoine de Sempne. Ce fut aussi la ville d’un des plus célèbre pogrom d'israélites en 1190.
C’esqtg à présent le siège de l'UEA (University of East Anglia) don’t le site vient de s’enrichir de nombreuses pages destinées aux étudiants étrangers désireux de s’inscrire de nouveau en 2020-2021. Le Royaume-Uni accueillait l’an dernier 37 000 étudiants provenant de l’UE. Eux aussi, il faudra bien les remplacer par d'autres...

1 commentaire:

  1. cela étént, j 'ai ler plaieit de signaler que, par couriel, Caroline Le BERT? <de lz mzirire ru 20E AR; M'a vommuniqué la liste des médecins agréée; mERCI

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