lundi 3 février 2020

Un Plazacois-britannique menacé d’expulsion ?


Piteux : la France de « l’immigration choisie ».

Pour la troisième fois, la demande d’obtenir la nationalité française a été refusée à un Britannique.
Mark Lawrence, ex-habitant du Londonistan, est un Plazacois depuis 27 ans. Il est d’ailleurs aussi conseiller muniipal de cette localité, Plazac, du Périgord noir, proche de Sarlat (Dordogne) et Rocamadour (Lot).
Père de quatre enfants (binationaux français de par leur mère et le droit du sol, âgés de deux à une douzaine d'années, dont la présence permet peut-être de maintenir une école),Mark Lawrence, a reçu, pour la troisième fois, notification d’avoir à reformuler sa demande de naturalisation. Il pourra la représenter en avril 2021, dans plus de deux ans.
Il faut savoir que,à moins que la demandeuse soit l’épouse d’un émir du Qatar ou que le demandeur soit fort riche et en mesure de signer des contrats d’armements, ce report de deux ans est systématique, appliqué automatiquement par toutes les préfectures quel que soit la situation ou les mérite des demandeurs ou demanderesses.
M. Xavie( Jegard, chef du bureau des affaires juridiques du précontentieux et du contentieux de la préfecture de la Gironde, signataire de la lettre de refus, ne doit donc pas être désigné à la vindicte populaire. De même, Frédéricf Périssat, préfet de Dordogne, successeur de Jean-Albert Popineau, qui fut révoqué à la Libération, ne fait qu’appliquer des directives. On lui demanderait d’expulser en Allemagne les descendants des Alsaciens de Bootzheim (Bas-Rhin), qui vivent encore à Plazac ou dans les environs, s’exécuterait-il ? Si on lui signifiait que son avancement en dépendait ?
Ce n’est ni la première fois, ni sans doute la dernière que, sur ce blogue, je m’indigne tant de l’incurie des préfectures françaises (celles du Poitou, du Maine-et-Loire et de Bretagne ont pris des mesures idoines) que des manœuvres du ministère de l’Intérieur britannique qui, les unes et l'autre, font tout pour conduire à l’expulsion des ressortissants britanniques en France et des citoyens européens d’Angleterre. C’est ce qu’on appelle « l’émigration choisi » ou the chosen emigration.
Mark Lawrence parle et écrit mieux le français qu’un étudiant français en première année de fac… de français. Cette décision, The Daily Telegraph, quotidien soutenant le gouvernement de Boris Johnson et la perspective d’un Brexit dur ou sans accord, a su la mettre en exergue. Et divers titres anglophones ou autres, dont le lectorat est international, font ainsi la publicité de la convivialité française.
Plus d'une cinquantaine de Britanniques établis en Dordogne ont acquis la nationalité française en décembre dernier. Mais Mark Lawrence n’est que charpentier-couvreur et à ce titre, ‘il ne dispose de resources suffisantes que depuis le début de l’année 2019 ». Bref, la France manque de couvreurs mais celui-ci n’est pas susceptible de restaurer un manoir et d’ouvrir un gîte. Serait-il imposable que la décision eut été toute autre ?
Une pétition, lancée sur Change.org, a déjà recueilli 35 000 signatures. Dont, pour une fois, la mienne.
La    famille de Mark Lawrence est favorablement connue à Plazac depuis 1959. Son père, un médecin, avait restauré une habitation de la commune. Ce qui avait profité aux artisans locaux. Mais on ne voit pas les chambres consulaires se manifester pour soutenir son fils.
Dans le Lot, fin 2019, il y avaitt 2 300 résidents britanniques., un groupe Facebook (Gaining French Citizenship in Toulouse), fort déjà de près de 1 100 membres, a été créé pour tenter de les aider à prendre leur mal en patience...
Quand les Français débarquant à Douvres ou dans un aéroport proche de Londres devront prendre place dans la file aliens et qu’il verront celle des British passeports progresser trois fois plus vite, ils sauront qu’ils le devront aussi à l’administration préfectorale française et au ministère de l’Intérieur français. Ce n’est pas la première fois que la représentation nationale, en particuliers les maires, alertent le ministère, qui reste intraitable.
Mon conseil si vous envisagez de vous rendre au Royaume-Uni, prenez un avion pour l’Écosse ou transitez par l’Irlande et le Pays de Galles. Les Écossais veulent que leur gouvernement émette des passeports (à couverture bordeaux et non bleue ?);
Les Britanniques ont compris que pour obtenir une nationalité européenne, mieux vaut entamer des démarches en Allemagne, Belgique, Irlande ou Luxembourg. et surtout pas en France, 
Partout en France, en pazrticulier en Bretagne, les agences immobilières notent un net fléchissement de la demande britannique. Pour cause.. Le pays situé à l'est de la Bretagne fait tout pour décourager les Britanniques de s'installer.
En réalité, hormis pour les personnels du secteur financier britannique, qui comprendront vite la supercherie et demanderont leur mutation en Asie ou ailleurs en Europe, le gouvernement français fait tout pour décourager les Britanniques de de s’établir en France ; pour faire de la place à d’autres  resortiszzsants étrangers ? Commde l’a déclaré Emmanuel Macron : « La France ne peut pas accueillir tout le monde si elle veut accueillir bien ».Éfouard Philippe renchérissait : « nous voulons reprendre le contrôle de notre politique migratoire. ». C’est à se demander si divers membres de La République en marche ne lorgnent pas des résidences à bas prix des îles de Saint-Martin et Saintt-Barthélémy qui seraient détenues par des Britanniques.
Histoire de faciliter les choses le décret du 2 avril 20119 limite le délai sous lequel les Britanniques pourront obtenir un titre de séjour : « la date avant laquelle la demande de titre de séjour du ressortissant britannique qui résidait régulièrement en France à la date du retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne doit être déposée, est fixée à six mois après la date de ce retrait. ». De quoi inciter les autorités britanniques à expulser des citoyens européens à tout-va, avec priorités aux Français. Mais on doute fort que ces derniers voudront se fixer dans le Périgord ou le Cantal… Castaner et consorts ont fait leurs choix… d’aménagement du territoire et autres.
Ce qio est clair, c’est que le site du ministère de l’Intérieur précise : « il n’existe pas de procédure particulière facilitant l’accès à la nationalité française des ressortissants britanniques ».
Va-t-on devoir réaménager les caves dans lesquelles nos parents dissimulaient les parachutistes britanniques ?
En tout cas, si la France a décidé de pousser le Royaume-Uni vers une sortie sans accord de l’UE, autant qu’elle le dise clairement.Boris Johnson, qui souhaite un no deal, n'aura aucun mal à en imputer la responsabilité à la France, et il restera cvrédiblr pour la poStérité. L'histoire retiendra aussi que le Frexit aura découlé non d'une volonté de s'affranchir de la tutelle de la bureaucratie européenne, mais de la haute fonction publique française (laquelle aura obtenu toutes les assurances voulues du Rassemblement national, comme précédemment ses prédécesseurs du futur État français).
Le cas de Mark Lawrence n’a rien d’exceptionnel.Un journaliste de la BBC, Tom Hepworth, avait fait une demande à la préfecture de Bordeaux en avril dernier. Bien qu’il ait été estimé qu’il était réttribué il fut signifié  que « nous ne pouvons etimer que vous êtes complètement intégré professionnellement ».La mauvaise foi ne crraint pas le ridicule.
La France compte 760 conseillers municipaux britanniques dont la plupart ont été radiés des listes électorales. Parmi eux, Norman Cox, habitant de Montrollet (Charente) qui attend la réponse de la préfecture de Niort (Deux-Sèvres) qui est supposée traiter (soit mettre sous le boisseau)son dossier.
Certaines et certains devraient se souvenir que l'adage : qui ne dit mot consent fut largement utilisé lors de l'épuration, qui ne s'attarda pas aux détails​: et les avocates et avocats descendant dans la rue pour leur régime de retraite auront la mémoire longue...


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