jeudi 28 janvier 2021

Covid : ne plus chanter qu’en japonais !

Du danger de chanter la rose de la lande


Dès que je vois un article sur la, le, les covids, je passe à autre chose. Mais là, tombant sur un titre du site de CBS, je n’ai pu m’empêcher. Chanter en japonais répand moins le virus que chanter en d’autres langues…

Röslein, Röslein, Röslein rot/Röslein auf der Heiden. J’aimais entonner cette rengaine, dans la langue de Goethe. Dans l’éventualité où je serais contaminé, je ne la chanterai plus qu’en japonais. Ou pas du tout, en attendant qu’on me communique sa version en japonais.

Car chanter en allemand projette des particules à 111 cm, tandis que si c’est en japonais, c’est quasiment deux fois moins (61 cm). Ce sont des ténors et des sopranos qui ont permis de l’établir. Et non, ce n’est pas en vue d’obtenir un prix Ig-Nobel que de très sérieux chercheurs nippons en sont venus à cette conclusion.

Cela étant, la question d’un biais chauvin peut être posée. Les chanteurs et cantatrices, les Caruso et Castafiore du Soleil levant ont interprété une chanson enfantine japonaise, L’Ode à la joie et la Traviata. Je ne sais si, la chanson japonaise, traduite en allemand et italien, génère ou non plus de particules qu’en version originale.

Toujours est-il que le guttural allemand diffuse 1 302 particules, le plus vocalique italien 1 166, et le plus mélodieux japonais 580 seulement.

Mais que font Macron et l’inepte gouvernement Castex ? Au lieu de songer à nous re-re-confiner (enfin, cela vaut pour Macron), que ne nous incitent-ils pas à l’apprentissage du japonais ?

Pensez donc, à Bruxelles, on échange encore en un sabir anglophone, un pidjin interlope, cela plus de 28 jours après le Brexit. À situation d’urgence, mesures d’urgence. Faisons du japonais l’unique langue officielle de l’Union européenne. Comme disait ma commère, c’est l’évidence même.

Je pressens néanmoins les objections des espérantistes. J’en tiens compte. On a bien transformé des chaînes d’usines diverses en vue de la production de masques et de gels. Pourquoi ne pas inciter Sanofi et l’Institut Pasteur à se muer en centres de recherches linguistiques ?

Mais à quoi pensent-ils donc, à l’Élysée et à Matignon ?

Attendent-ils que le professeur Raoult leur vante la pratique du japonais ou de tout autre idoine idiome ?

J’ai beau soutenir l’apprentissage du breton, je préconise à présent celui du japonais. Une langue inventive, qui fait de Macbeth un Château de l’araignée, et de Hamlet un Les salauds dorment en paix. King Lear devient Ran (chaos), et Le Comte de Monte-Cristo, Gankutsuou. Inutile d’insister, c’est clair comme de l’eau de roche, le japonais s’impose. Les voyelles japonaises restent inoffensives en ce temps de pandémie.

En Espagne, où il y a de la jota en l’air à chaque coin de rue, on constate bien les déplorables résultats. Et d’ailleurs, pourquoi ne pas remplacer l’étouffant masque par un éventail ? En paille ou en chanvre, faute de bambou en quantité suffisante.

En France, on a du covid, mais plus d’idées ; qu’attend donc Bayrou pour développer la filière du rhapidophyllum histrix, lequel, comme son nom l’indique s’adapte fissa à divers sols et convient parfaitement à la production d’éventails.

De l’audace, des actes et moins d’allocutions télévisuelles, que diable, et le covid reculera. 

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