mercredi 27 novembre 2019

Donald Trump, le nouveau Rocky des All-Americans


Le Donald préfère Stallone à Schwarzenegger

« Tombez la chemise, Mister President (…) on n’a jamais vu un torse comme cela », aurait dit son médecin à Donald Trump. Ce que fait le Donald, qui s’imagine devoir affronter le nain Obama lors des prochaines élections…
Les informations des dernières 36 heures à propos de la mise en accusation de Donald Trump ? Bof… Bon, il a attendu d’être informé qu’un lanceur d’alerte allait rendre public son chantage exercé contre le président ukrainien pour débloquer l’assistance financière à l’Ukraine votée par le Congrès.
Mais ce n’est pas aussi drôle que d’écouter le Donald s’adresser à ses fadas-fanas en Floride, en son domaine de Mar-a-Lago de Palm Beach (loué pour l’occasion aux frais des contribuables ?).
Et l’entendre dénoncer le « canular russe », la « chasse aux sorcières dont il est victime », comment il mit à genoux les dynasties Bush et Clinton, et Barrack Hussein Obama. Il faudrait lui dire qu’Obama ne se représente pas contre lui aux prochaines élections, ni d’ailleurs aucun Bush ou Clinton.
Le Donald va payer désormais ses impôts depuis la Floride, abandonnant la Trump Tower de New-York qui était sa résidence principale, parce les habitants de New York sont des ingrats. Ils ont pris son bon argent, et lui retournent des quolibets. Bon, il se trouve que la fiscalité de la Floride est plus avantageuse et qu’en Floride, en matière de contorsion de décomptes des votes, on s’y entend mieux qu’ailleurs.
Mais le plus beau, le plus chaud du Potus, ou realDonalTrump sur Twitter, c’est le photomontage qu’il a diffusé. Sa bobine incrustée au-dessus du torse de Stallone en Roxy Balboa III. Plus de surpoids, et la tête de l’emploi.
Dès le milieu de la campagne électorale, des psys mettaient en doute les capacités mentales du candidat Trump ; divers ex-membres de son équipe gouvernementale en ont copieusement rajouté depuis.
M’enfin, la mégalomanie avérée n’empêche pas de gouverner. Le ridicule non plus. Voyez ce pitre de Boris Johnson…
Reste à déterminer si le Donald n’est pas total frappadingue. À Mar-a-Lago, il aussi décrété que d’odieux conspirateurs voulaient débaptiser Thanskiving (la fête de ce 28 novembre). Pour quelle autre dénomination ? Mystère. Genre heureuses fêtes de fin d’année au lieu de Merry Xmas (Joyeux Noël) ? Natives Pride Day (fête des Amérindiens) ? Allez, Onward Christian Soldiers ! Le très pieux Donald (futur Judas de son pote Giuliani, auquel il ferait bien porter le chapeau de l’affaire ukrainienne), pose les blancs All-Americans en crucifiés en devenir.
Mais il saura les défendre : voyez son torse avantageux (et non ses flasques fesses). On voudrait bien croire que son traitement capillaire lui a provoqué des nodules cervicales. Mais plus cela va, plus il en fait, plus il semble que cela soit beaucoup plus grave. Bah, tant qu’il ne peut appuyer le bouton nucléaire au lieu d’allumer la télévision, le monde tournera avec lui.

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