lundi 28 octobre 2019

Brexit : éponge ou gant jetés ?

Mais quand donc le Royaume-Uni tirera-t-il l'échelle ?

Quand les Britanniques tireront-ils l'échelle de coupée ?  On prévoyait ce soir la tenue d'élections (enfin, « on », moi et d'autres, pas vraiment...). Mais demain, rebelote, nouveau vote. Lundi matin, la reine, l'consort et le p'tit prince, sont venus chez moi... Mardi matin... Comme j'étais resté, le Bojo m'a dit...
L'Express a remis sa pendule à l'heure, mais ce soir, sur la même
page, l'ancienne et la nouvelle cohabitaient
Or donc, sempiternel rappel, l'UE accorde une flextension au Royaume-Uni. Tu veux ou tu veux pas, si tu veux, tant mieux, si tu veux pas, tant pis... La France a fléchi, mais le Royaume-Uni fait toujours du Brexit une maladie (air connu : Marcel Zanini). « On » pensait donc que Boris Johnson, soit obtiendrait des élections le 12 décembre, soit, en raison d'un compromis, le 9 ou le 11. Inconvénient d'avancer la date pour complaire aux indépendantistes écossais et aux libéraux-démocrates, le vote du budget pour l'Irlande du Nord, la procédure pour obtenir l'agrément de sa majesté Elizabeth, je ne sais plus trop quoi (j'ai su...).  
Or donc, le Bojo s'est ramassé. Il n'a pas obtenu la majorité des deux-tiers requises. Il lui a manqué 135 votes pour atteindre les 434 (The Independent), ou les 455 (The Sandard). Croyez-le ou non, les deux titres se contredisent (c'est bien 434), mais s'accordent pour dire que le gouvernement a obtenu 299 votes, contre 70, et le reste... Oh bof. Les travaillistes se sont abstenus (à quelques 38 près, ayant voté contre ; j'ai les noms, de Antoniazzi à Zeichner). 
Bien, demain, mardi, le gouvernement remet autrement la chose sur le tapis et espère cette fois l'emporter à la majorité simple. Et maintient la date du 12 décembre.
Les travaillistes se déclareraient (cela peut changer d'heure en heure) contre, aux prétextes que les étudiants se disperseront, que les bureaux de vote seront difficiles à trouver (les écoles organisant les spectacles de danse ou les chorales pour fêter Noël). Les libéraux-démocrates devraient (le conditionnel s'impose) maintenir la date du 9 décembre. Bref, les conservateurs « maintenus » (on se croirait en Corse) peuvent compter sur 280 voix. Sur 650 moins une (un travailliste aurait rejoint la chambre des Lords...).
Voui, mais je ne sais trop qui pourrait introduire des amendements (sur l'abaissement de la majorité électorale à 16 ans, le droit de vote des citoyens européens résidents, les plafonds de dépenses pour la campagne électorale...). Et des députés conservateurs peu soucieux de se représenter pourraient se rebiffer... Bref, la brièveté du coup d'après est loin d'être assurée.
Demain, mardi, je tenterai de vous tenir au jus... Attendez-vous à ne pas trop savoir... Mercredi, j'aurai d'autres chats à fouetter, jeudi, je pars à la pêche.
En attendant, la Royal Mint (l'équivalent de l'hôtel de la Monnaie) va refondre des milliers de pièces de 50 pence ; quelle purée de pois (ps se prononce peas) et de poids. Ils portaient la date du 31 prochain. Des tas d'imprimeurs, d'agences de com', ne savent plus ce qu'il adviendra de la campagne de pub' Get Ready for Brexit. Les fonds gouvernementaux sont gelés. Il y a déjà cent millions de livres jetés par les fenêtres. Le Sun indique aussi que les fonctionnaires qui planchaient sur le Brexit dur mettent l'arme au pied (cela a déjà coûté environ 30 livres par habitant).
Une qui s'abstient de pouffer de rire, c'est Theresa May. Il paraît qu'elle pleurait (d'énervement, de joie, de dépit ?) au soir des résultats sur le Brexit (selon une biographie non autorisée). Tout comme le Bojo espérait bien que le Royaume-Uni resterait dans l'Union européenne.
Décidément, en presse écrite, on finit par faire comme à la télé : plus grand'chose à dire, alors, on meuble avec des à-côtés. Sans moi. À (de)main levée, si vous le voulez bien.






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