lundi 8 mars 2021

Megxit : les prisonnières de Windsor Castel

Tout ça pour ça, ce serait « de la bombe » ?

Ce qu’il faut retenir de l’échange entre Oprah, Harry et Meghan, c’est la marque et le prix de la robe de Meg. Hélas, j’ai oublié


Heureusement qu’il y a Google. Or donc, la robe de Meg, qu’on aurait pu croire dénichée chez Noz, est de la maison d’un certain George et coûte un peu plus de deux salaires mensuels d’un gilet jaune au Smig. Le double, paraîtrait-il (voir Fox Business News) de la tenue d’Harry. Pour les chaussures, le suspense reste insoutenable…

Je m’étais promis de me coucher avant la diffusion de l’événement majeur du siècle, et puis, et puis, je n’ai pu m’empêcher de visionner le début. Et d’aller faire un tour sur le site du Mirror, qui indiquait la marque et le prix de la robe.

Ce n’est pas du sexisme, cela ? La totale sur la robe de Meg, juste le prix du veston et du pantalon d’Harry ?

Heureusement, il y a Harper Bazaar, qui indique qu’Harry a ressorti un ensemble porté en octobre 2018, puis le 8 mai 2019. Et qu’il s’agit d’un J.Crew. Le modèle n’est même pas indiqué. On ne sait même pas combien de tels costumes garnissent son coin rangement.

L’angle sociétal de l’entretien exploité à fond, c’est que Untelle ou Untel se serait… quoi ? Inquiété ou interrogé à propos de la carnation du futur Archie. Ben, j’aurais pu avoir un petit-enfant métis, et j’aurais pu aussi m’interroger, même à haute voix autour de la machine à café (si je n’avais pas été chomedu à l’époque). So, what else ? Si Meg avait été la princesse d’un pays d’Afrique, il y a de fortes chances que l’entourage, pour bavarder, ait pu émettre cette interrogation. Et alors quoi ?

Faire du sociétal banal un fait de société lourd de présumées significations c’est tirer à la ligne, faire pisser de la copie. Donc, je m'abstiens de poursuivre.

On aura retenu que les princesses de la cour anglaise sont un peu comme dans un donjon du château de Windsor. Et que ce n’est pas rigolo tous les jours. Voire, limite insupportable. Faible révélation.

Les réactions de la presse anglophone étaient prévisibles. Pro-Meg ou pro-Firme comme la veille et l’avant-veille. Si ce n’est dans l’entre-deux. Ce qui s’accompagne d’un soupçon de compassion ou de sympathie pour le Harry.

Sinon, il paraît que si Archie Harrison Montbatten-Windsor ne peut être prince, c’est en raison d’’une décision de George le cinquième en 1917. Tout au plus peut-il prétendre à devenir comte de Dumbarton (si j’ai bien tout compris). Franchement Opraph, avant de mener un tel entretien, on se documente à fond.

Saura-t-on jamais quelle robe portait Meg lors de son premier mariage en catimini, et si l’Archevêque de Canturbury avait sous sa chasuble un slip français ?

Franchement Oprah n’est pas allée au fond des choses essentielles. Heureusement, en France, nous avons Stéphane Bern. Lequel, en alternance, tape sur Meg et la soutient. Chacun sa déontologie.

Et les Monaco, dans tout cela ? Qu’en disent-ils et elles surtout ? Ne jamais chouiner, ne jamais commenter ? Allez Albert, allez Charlène, ne restez pas sur un petit coup de mou. Un petit point de vue pour les Images du monde ?

Meg, d’accord, a souffert, mais Claude de France, confinée en son château de Rouffillac (Dordogne), c’est-y pas plus terrible ? Comme quoi, tout est relatif.

J’en profite pour saluer au passage l’ami Stan, qui va quitter sa caravane du Clion pour un studio à la Birochère (Pays de Retz). J’espère que cela ne lui montera pas à la tête et qu’il n’exigera pas qu’on se déchausse avant d’entrer pour respecter le protocole qu’il ne pleuve ni ne vente. Sur ce, Kenavo.

 

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