vendredi 12 mars 2021

Déménagement : joies et peines mêlées

Allez, je  déménage et débloque aussi

Un quart de siècle accumulé… Même dans un appartement parisien, pas trop exigu mais pas si vaste non plus, c’est le casse-tête. Qu’est-ce qu’on benne ! Retour sur une photo de Tom Corraghessan Boyle.


Bien, contrairement à des milliers d’autres, je crois que celle-là, je vais la conserver. Le lieu, El Mercadito (Los Angeles, 1st Street, ou Primera et Lorena) existe toujours, sans doute dans son jus ou à peu près.

C’était le 4 août 1989. Chuck Fadel, c’est le barbu brun, était monté de “Wrong” (Long) Beach, Tom Corraghessan Boyle, dit à présent TC Boyle, ou T. C. Boyle, était descendu de sa banlieue (ou quartier périphérique, j’ai oublié). Au début, le Corraghessan avait été omis par flemme, ensuite parce ce devenait plus commode de forcer le corps du nom de l’auteur davantage que celui du titre du livre.

Je le consigne, car même si ceci est un blogue-notes personnel, ce qui vous m’autorise à vous gonfler avec des trucs inutiles, nonobstant, je n’en renonce pas moins à prendre de la hauteur…

Or donc, pour l’histoire de la littérature et de la mercatique, je suggère une piste de recherche : à partir de quand et de quels tirages, les patronymes prennent, en force de corps et encombrement, le pas sur celui des titres des ouvrages ? Vaste champ d’investigation. Que marque un retour temporaire à un relatif équilibre ?

Pour Tom, je vous laisse consulter les images via Google. Voici déjà longtemps, avec Sandye Utlley (décédée en 2007), nous collections toutes les couvertures des livres de Tom sur tcboyle.net. Enfin, en onze langues (il nous en manquait quelques unes). Il est d’ailleurs peut-être significatif de comparer. Récemment, les couvertures des versions allemandes (Tom est une vedette en Allemagne, ses lectures rassemblent de petites foules), marquent un léger retour à l’équilibre avec la version poche de Sprich mit mir (Talk to me).

On pourrait aussi se demander à quel niveau multilingue de traduction les titres originaux de certains livres sont conçus en rapport. Je crois avoir déjà consigné que je m’étais fait retoquer Aux diables Vauvert pour World’s End (devenu Au bout du monde, platement, et pourquoi pas), je n'insiste pas.

Si je ne devais pas retourner à mes cartons, je chercherais à voir ce qu’il est devenu de The Terranauts (Les Terranautes) en une vingtaine de langues.

Bien, je doute très fort que cette photo finisse sur l’album en ligne de l’auteur. Comme je doute que d’autres, dispersées, dans les caves de mes enfants ou d’amis ressortent un jour… au jour.

Pour les touristes, un peu d’info pratique. El Mercadito de Boyle Heights (pure coïncidence) regroupe trois restaurants. Dont El Tarasco (évoquant l’empire Purépecha). C’est vaste, pas besoin de réserver, sauf si vous tenez à avoir une vue sur l’église de la Virgen de Guadaloupe. 

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