Allez, je déménage et débloque aussi
Un quart de siècle accumulé…
Même dans un appartement parisien, pas trop exigu mais pas si vaste non plus, c’est
le casse-tête. Qu’est-ce qu’on benne ! Retour sur une photo de Tom
Corraghessan Boyle.
Bien, contrairement à des milliers d’autres, je crois que celle-là, je vais la conserver. Le lieu, El Mercadito (Los Angeles, 1st Street, ou Primera et Lorena) existe toujours, sans doute dans son jus ou à peu près.
C’était le 4 août 1989. Chuck
Fadel, c’est le barbu brun, était monté de “Wrong” (Long) Beach, Tom Corraghessan
Boyle, dit à présent TC Boyle, ou T. C. Boyle, était descendu de sa banlieue
(ou quartier périphérique, j’ai oublié). Au début, le Corraghessan avait été
omis par flemme, ensuite parce ce devenait plus commode de forcer le corps du nom de l’auteur
davantage que celui du titre du livre.
Je le consigne, car même si ceci
est un blogue-notes personnel, ce qui vous m’autorise à vous gonfler avec des
trucs inutiles, nonobstant, je n’en renonce pas moins à prendre de la hauteur…
Or donc, pour l’histoire de la
littérature et de la mercatique, je suggère une piste de recherche : à
partir de quand et de quels tirages, les patronymes prennent, en force de corps
et encombrement, le pas sur celui des titres des ouvrages ? Vaste champ d’investigation.
Que marque un retour temporaire à un relatif équilibre ?
Pour Tom, je vous laisse consulter
les images via Google. Voici déjà longtemps, avec Sandye Utlley (décédée en
2007), nous collections toutes les couvertures des livres de Tom sur tcboyle.net.
Enfin, en onze langues (il nous en manquait quelques unes). Il est d’ailleurs
peut-être significatif de comparer. Récemment, les couvertures des versions
allemandes (Tom est une vedette en Allemagne, ses lectures rassemblent de
petites foules), marquent un léger retour à l’équilibre avec la version poche
de Sprich mit mir (Talk to me).
On pourrait aussi se demander à
quel niveau multilingue de traduction les titres originaux de certains livres sont conçus
en rapport. Je crois avoir déjà consigné que je m’étais fait retoquer Aux
diables Vauvert pour World’s End (devenu Au bout du monde,
platement, et pourquoi pas), je n'insiste pas.
Si je ne devais pas retourner à
mes cartons, je chercherais à voir ce qu’il est devenu de The Terranauts (Les
Terranautes) en une vingtaine de langues.
Bien, je doute très fort que
cette photo finisse sur l’album en ligne de l’auteur.
Comme je doute que d’autres, dispersées, dans les caves de mes enfants ou d’amis
ressortent un jour… au jour.
Pour les touristes, un peu d’info pratique. El Mercadito de Boyle Heights (pure coïncidence) regroupe trois restaurants. Dont El Tarasco (évoquant l’empire Purépecha). C’est vaste, pas besoin de réserver, sauf si vous tenez à avoir une vue sur l’église de la Virgen de Guadaloupe.
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