Geste barrière : déchaussez-vous sur le palier
Emmanuel Macron n’ayant pas été contaminé par le covid devra
rester confiné, mais où ? Pourquoi pas dans un couvent de l’Ordo
Sanctissimae Trinitatis et captivorum. Oui mais, réformé ou déchaussé ?
Après la levée du confinement, les personnes à risque, les
seniors en particulier, et qui n’aura pas été contaminé, donc pas immunisé, devra
rester confiné. Nul doute que notre président se l’appliquera à lui-même, se
donnant en exemple à la Nation. Mais où se confinera-til ? Dans un hôtel
réquisitionné ? Un hangar de Rungis ?
Nous lui suggérons de se retirer dans un couvent de l’ordre
de la Très Sainte Trinité et des captifs, ordre rédempteur voué initialement au
rachat des confinés par les Maures et autres Sarrazins. Auprès des « frères
aux ânes », autre dénomination des Trinitaires ou Mathurins, il pourra se
conformer à la règle des Trinitaires déchaussés de France, lesquels s’illustrèrent
en apportant leurs secours aux victimes de la peste (et plus récemment, du
sida). Il laissera ses chausses à l’entrée du réfectoire où il observera la
règle de la distanciation sociale.
Le déconfinement ne sera pas pour Pâques, mais peut-on au
moins l’espérer pour la sainte Trinité ( fin mai ou début juin) car il s’agit d’une fête mobile ? Si
mobile, stay home, disent les anglophones : restez chez vous. Comme
elle se célèbre le dimanche suivant la Pentecôte, on peut espérer qu’Emmanuel
Macron annoncera un déconfinement progressif fin mai, début juin. Mais non pour
toutes et tous.
Les seniors sont invités à faire provision de naphtaline
pour préserver leurs effets. Car pour elles et eux, le confinement est déjà
présumé devoir être beaucoup plus long. Mais il en sera de même pour les
indemnes n’ayant pu bénéficier de l’immunité de groupe en temps utile.Toutes celles et ceux dont la cloison nasale ayant été malmenée par un écouvillon se verront catalogués négatifs. Et devront porter un macaron pour que les positifs immunisés s'en éloignent.
Mes frères, mes sœurs, ayons une pensée pour François Fillon
dont les costumes seront démodés lorsqu’il sera enfin autorisé à sortir du
confinement. Aussi pour Penelope Fillon, qui devra sans doute recourir à une application
pour participer aux conseils municipaux de Solesmes (elle a été reconduite sur
la seule liste en lice au premier et unique tour). De telles situations
pourront-elles rester indéfiniment tolérables ? Dans sa cellule, Emmanuel
Macron aura tout le temps nécessaire pour méditer dans la macération
spirituelle qui saura le guider.
Pour le moment, je ne saurais présumer de ce qu’il pourra
annoncer, mais je vous y exhorte : ayons foi en sa parole ! S’il risquait
une date de déconfinement : cochon qui s’en dédit. Topons-là, des coudes
dans lesquels nous nous mouchons.
En sa dernière allocution, le bienheureux (heureux les
simples d’esprit) Donald Trump s’en est remis à dieu pour relancer les industries
automobiles auxquelles il a généreusement distribué des indulgences quant aux
niveaux d’émissions de particules fines carburant aux saintes huiles fossiles. Son
dieu est de nouveau impatient de nous voir de nouveau croître et nous multiplier,
à son image. Puisse Emmanuel Macron s’en inspirer. Sauvez, sauvez la France — au
nom du Sacré-Cœur (…) les fleurs du ciel croîtront comme autrefois.
Mon bien cher frère... je com-patis à propos de ce dé-con-finement, vu qu'entre autres choses, nous partageons la tranche d'âge. Con-finés pour les siècles des siècles. Probablement jusqu'à ce que nous sucrions le fraises. J'entendais sur Europe 1 ce matin un con-seiller qui disait que le virus avait touché 10 à 15 % de la population française, mais qu'il en fallait environ 60 à 70% de la population pour atteindre l'immunité collective (75% disent d'autres...). Oui, mais si on con-fine, aucune chance d'enrayer, au con-traire !
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