vendredi 10 avril 2020

Confinement : Macron retiré chez les Trinitaires


Geste barrière : déchaussez-vous sur le palier

Emmanuel Macron n’ayant pas été contaminé par le covid devra rester confiné, mais où ? Pourquoi pas dans un couvent de l’Ordo Sanctissimae Trinitatis et captivorum. Oui mais, réformé ou déchaussé ?
Après la levée du confinement, les personnes à risque, les seniors en particulier, et qui n’aura pas été contaminé, donc pas immunisé, devra rester confiné. Nul doute que notre président se l’appliquera à lui-même, se donnant en exemple à la Nation. Mais où se confinera-til ? Dans un hôtel réquisitionné ? Un hangar de Rungis ? 
Nous lui suggérons de se retirer dans un couvent de l’ordre de la Très Sainte Trinité et des captifs, ordre rédempteur voué initialement au rachat des confinés par les Maures et autres Sarrazins. Auprès des « frères aux ânes », autre dénomination des Trinitaires ou Mathurins, il pourra se conformer à la règle des Trinitaires déchaussés de France, lesquels s’illustrèrent en apportant leurs secours aux victimes de la peste (et plus récemment, du sida). Il laissera ses chausses à l’entrée du réfectoire où il observera la règle de la distanciation sociale.
Le déconfinement ne sera pas pour Pâques, mais peut-on au moins l’espérer pour la sainte Trinité ( fin mai ou début  juin) car il s’agit d’une fête mobile ? Si mobile, stay home, disent les anglophones : restez chez vous. Comme elle se célèbre le dimanche suivant la Pentecôte, on peut espérer qu’Emmanuel Macron annoncera un déconfinement progressif fin mai, début juin. Mais non pour toutes et tous.
Les seniors sont invités à faire provision de naphtaline pour préserver leurs effets. Car pour elles et eux, le confinement est déjà présumé devoir être beaucoup plus long. Mais il en sera de même pour les indemnes n’ayant pu bénéficier de l’immunité de groupe en temps utile.Toutes celles et ceux dont la cloison nasale ayant été malmenée par un écouvillon se verront catalogués négatifs. Et devront porter un macaron pour que les positifs immunisés s'en éloignent.
Mes frères, mes sœurs, ayons une pensée pour François Fillon dont les costumes seront démodés lorsqu’il sera enfin autorisé à sortir du confinement. Aussi pour Penelope Fillon, qui devra sans doute recourir à une application pour participer aux conseils municipaux de Solesmes (elle a été reconduite sur la seule liste en lice au premier et unique tour). De telles situations pourront-elles rester indéfiniment tolérables ? Dans sa cellule, Emmanuel Macron aura tout le temps nécessaire pour méditer dans la macération spirituelle qui saura le guider.
Pour le moment, je ne saurais présumer de ce qu’il pourra annoncer, mais je vous y exhorte : ayons foi en sa parole ! S’il risquait une date de déconfinement : cochon qui s’en dédit. Topons-là, des coudes dans lesquels nous nous mouchons.
En sa dernière allocution, le bienheureux (heureux les simples d’esprit) Donald Trump s’en est remis à dieu pour relancer les industries automobiles auxquelles il a généreusement distribué des indulgences quant aux niveaux d’émissions de particules fines carburant aux saintes huiles fossiles. Son dieu est de nouveau impatient de nous voir de nouveau croître et nous multiplier, à son image. Puisse Emmanuel Macron s’en inspirer. Sauvez, sauvez la France — au nom du Sacré-Cœur (…) les fleurs du ciel croîtront comme autrefois.

1 commentaire:

  1. Mon bien cher frère... je com-patis à propos de ce dé-con-finement, vu qu'entre autres choses, nous partageons la tranche d'âge. Con-finés pour les siècles des siècles. Probablement jusqu'à ce que nous sucrions le fraises. J'entendais sur Europe 1 ce matin un con-seiller qui disait que le virus avait touché 10 à 15 % de la population française, mais qu'il en fallait environ 60 à 70% de la population pour atteindre l'immunité collective (75% disent d'autres...). Oui, mais si on con-fine, aucune chance d'enrayer, au con-traire !

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