Trump, prophétique, prédit une victoire républicaine
Donal Trump étant arrivé avec une heure de retard à Orlando,
la Conférence conservatrice a dû meubler l’attente. Avec les mêmes arguments
trumpistes rabâchés sans nuances…
Pour occuper la scène avant l’arrivée de Trump, la CPAC a eu recours à ses donateurs, les mutuelles de santé chrétiennes (qui ne sont pas des compagnies d’assurance mais prélèvent trop souvent des cotisations sans régler les frais de santé), et à des témoins des fraudes électorales alléguées en divers États.
Comme vous le lirez un peu partout demain, Donald Trump a
qualifié de fausse nouvelle la volonté qu’on lui attribuait de fonder un
nouveau parti. On pourrait en rester là, tellement la suite est convenue. Trump
est le grand, le plus beau, le plus fort. Son mur frontalier a réalisé des
miracles, les démocrates ruinent le pays et sabotent l’emploi. Petite pause,
acclamations de la foule scandant U-S-A, U-S-A. Surtout après qu’il ait annoncé
qu’il pourrait décider de battre les démocrates une troisième fois (car, bien sous-entendu,
il reste le président légitime, sa réélection lui ayant été volée). Bref, il
pourrait penser à la prochaine présidentielle, mais il réfléchit encore.
Il s’en est de nouveau pris à Obama, insisté lourdement sur
l’immigration, et les aides démocrates aux pays étrangers. Les démocrates trahissent
l’Amérique, détruisent ses valeurs fondamentales, &c.
Joe Biden tire un trait sur l’avenir des enfants américains
qui ne peuvent plus aller à l’école car Biden a sacrifié les enfants américains aux
syndicats d’enseignants, pendant qu’il crée des écoles à la frontière sud pour
les enfants d’immigrés.
Les grandes villes démocrates sont en faillite, et Biden va
les remettre à flot. Au prétexte d'un plan de relance après Covid.
Tandis que lui, le vaccin Johnson et Johnson inclus, c’est
lui, lui-même. Il a déjà sauvé le monde de la pandémie (enfin, c’est en cours).
Sans son administration, vous attendriez toujours des vaccins. Un vrai miracle. Sans lui, le monde courait à sa perte.
C’est à nous (soit à lui et les siens) que Joe (Biden) doit sa dose de vaccin. Joe a
rouvert les frontières aux terroristes. Joe veut lever les fonctions visant l’Iran,
remettre le Moyen-Orient à feu et à sang, &c.
L’OMS, l’Accord de Paris ont aussi été évoqués. Alors que l’Amérique
est le pays le plus propre au monde… Joe a détruit des dizaines de milliers de
boulots alors que lui, Trump a placé les É. U. au premier plan des nations
productrices d’énergie. Tandis que les éoliennes tuent les oiseaux et que le
solaire n’est pas une solution suffisante.
Les sportives n’auront plus la moindre chance contre les
transgenres nés hommes. C'est la fin annoncée du sport féminin.
Le parti républicain est devenu le parti de l’amour
(regardez l’accueil que j’ai reçu ici, les drapeaux). Bref, tout le monde l'aime et le lui prouve. Acclamations de la salle, petite pause pour qu'elle exprime son adoration.
Bref, il avait tout bon, ils ont tout faux. Le trumpisme, c’est
la fortune, c’est le droit d’avoir des armes, la sécurité. Les démocrates, c’est
le socialisme qui conduira au communisme. Pour le moment, au Texas, ce n'est ni l'un, ni l'autre, mais Trump n'a pas daigné faire allusion au Texas, sinon pour dire que les éoliennes ne fonctionnent pas quand on en a besoin. C'était inutile de s'étendre trop sur le Texas.
Revenant sur les élections, il a fait huer la Cour suprême.
Puis, après une sortie sur l’intégrité électorale, il a fait huer tous les élus
républicains qui ne l’ont pas totalement soutenu. Les Rinos (Republicans in
name only) vont détruire le pays, mais lui sera là pour les contrer, et
soutenir les seuls vrais républicains.
Enfin, il a vanté le site de son fils aîné (Donald Jr). Prédisant
la victoire d’un président républicain en 2024, Donald Sr a feint de se demander qui
serait ce futur président. Laissant l’assistance répondre à sa place. Donc, s’il
n’a pas annoncé sa candidature, il a quitté la scène en se gardant d’annoncer
qu’il ne se représenterait pas… laissant ainsi la salle espérer qu’il se décidera
à briguer l’investiture.
Car pour les républicains conservateurs (la majorité), il ne
peut y avoir de Trump que Trump. lequel châtiera les Judas, et remontera à la
Maison Blanche. Soulevé jusqu'à Washington par des nuées de voix.
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