vendredi 14 août 2020

Trump adepte des douches dorées ?

 Un pré-ado dirige-t-il les États-Unis ?

Après les histoires de cacas d’Amber Hear et Johnny Depp, voici que la presse anglophone se penche sur une question cruciale : le Prez, le Potus, le Donald, est-il ou non adepte des douches dorées ? Tant qu’à toucher le fond, de la cuvette, risquons la plongée en immersion.

Hier, Donald Trump s’illustrait une fois de plus (entrée « Donald Trump défrisé par le débit des douches »). Ce jour, retour sous la douche pour le Donald, mais cette fois version dorée.

Cela en raison de la sortie du livre de son ex-avocat et comparses de frasques, Michael Cohen, qui laisse entendre que son ex-client était (ou serait) adepte des douches dorées. Un peu de médialogie élémentaire. Quand vous lirez qu’en compagnie de Donald Trump, Michael Cohen fut témoin d’un épisode de douche dorée, munissez-vous d’une serpillière.

De toute façon, quoi que fasse Trump, ses partisans évangélistes (parmi les plus assidus amateurs et amatrices de contenus pornographiques des États-Unis) ne vont certainement pas le lâcher. Il faut donc relativiser la portée de cette allégation.

Micheal Cohen, de son propre aveu, a tellement menti pour favoriser sa carrière auprès de Trump qu’il est loisible de se demander si, dans Disloyal, son autobiographie de ses années Trump, il n’exagère pas un tantinet pour en décupler les ventes.

De multiples psys, dont sa nièce, Mary Trump, ont considéré que le Prez était un sociopathe, un pervers narcissique, et je vous en passe.x Admettons volontiers qu’on puisse le ranger, comme d’innombrables autres, dans la catégorie fourre-tout des « pervers polymorphes », soit des pré-ados attardés.

Lesquels, version mâle, prépubère, sont parfois enclins d’épier des filles en train de se soulager. Cela peut perdurer. Je me souviens ainsi vaguement d’une scène du film de Molinaro, Mon oncle Benjamin, avec Jacque Brel et Claude Jade. Deux femmes, peut-être la marquise de Cambyse (Dianela Surina, m’indique Wikipedia) et une suivante ( ???) ou amie, descendent d’un carosse, s’enfoncent dans un haut champ de blé, s’accroupissent pour se soulager. C’esqst sans doute l’une des scènes les moins « coquines » de ce film, mais leurs sourires extatiques faisaient plaisir à voir. Rien qui puisse effaroucher la censure épiscopale en 1969.

Il fut un temps allégué qu’en 2013, à Moscou, lors des célébrations du couronnement de Miss Univers, Donald Trump rétribua des ribaudes pour uriner sur un lit d’hôtel qui fut utilisé précédemment par Obama. Vraie ou fausse, l’anecdote voyeufiste reste puérile et ne peutsu Ritz-Carlton s’apparenter à une douche dorée, pratique impliquant de se faire asperger (en termes assez délicats ses choses sont-elles assez dites ?).

Du livre de Cohen, on peut tout au plus déduire que Donald Trump se serait rendu en sa compagnie (ou plutôt l’inverse : Cohen accompagnant Trump) dans un club de Las Vegas, lequel, comme The Act (2012-fin 2013), se spécialisait dans les specialty acts et promettait une debaucherous nightlife. Mais que l’on sache, l’auditoire n’en ressortait mouillé de jus de citron ou d’’ananas.  

En fait, la « révélation » de Cohen est peut-être issue du livre Russian Roulette (de Michael Iskof et David Corn) qui relate la présence de Trump dans ce club au lendemain de son soixante-septième anniversaire en juin 2013.

Ce qui semble certain, c’est que Trump ait fréquenté ce club en compagnie d’Emin Agalarov, fils d’un oligarque russe et de Rob Goldstone, un publiciste britannique, du moins selon les dires de ce dernier.

Selon Cohen, ce serait pour éviter de se retrouver en prison que Trump s’accrocherait à la Maison Blanche. Cela semble corroboré par l’intéressé qui vient d’admettre implicitement qu’il empêcherait la poste américaine (US Postal Service) de traiter la masse des votes par correspondance qu’il estime d’avance propice à de multiples fraudes de la part des démocrates.

Quelle que soit l’issue du scrutin, il semble qu’il soit disposé à s’en déclarer le vainqueur et à rester en place tout au long d’interminables débats juridiques.

Tout cela glisse sur l’électorat de Trump. Cohen et tant d’autres peuvent multiplier les critiques, cela revient à pisser dans un violon.

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