Un pré-ado dirige-t-il les États-Unis ?
Après les
histoires de cacas d’Amber Hear et Johnny Depp, voici que la presse anglophone
se penche sur une question cruciale : le Prez, le Potus, le Donald, est-il
ou non adepte des douches dorées ? Tant qu’à toucher le fond, de la
cuvette, risquons la plongée en immersion.
Hier, Donald Trump s’illustrait une fois de plus (entrée « Donald Trump défrisé par le débit des douches »). Ce jour, retour sous la douche pour le Donald, mais cette fois version dorée.
Cela en
raison de la sortie du livre de son ex-avocat et comparses de frasques, Michael
Cohen, qui laisse entendre que son ex-client était (ou serait) adepte des
douches dorées. Un peu de médialogie élémentaire. Quand vous lirez qu’en
compagnie de Donald Trump, Michael Cohen fut témoin d’un épisode de douche dorée,
munissez-vous d’une serpillière.
De toute
façon, quoi que fasse Trump, ses partisans évangélistes (parmi les plus assidus
amateurs et amatrices de contenus pornographiques des États-Unis) ne vont certainement
pas le lâcher. Il faut donc relativiser la portée de cette allégation.
Micheal
Cohen, de son propre aveu, a tellement menti pour favoriser sa carrière auprès
de Trump qu’il est loisible de se demander si, dans Disloyal, son
autobiographie de ses années Trump, il n’exagère pas un tantinet pour en décupler
les ventes.
De
multiples psys, dont sa nièce, Mary Trump, ont considéré que le Prez était un
sociopathe, un pervers narcissique, et je vous en passe.x Admettons volontiers
qu’on puisse le ranger, comme d’innombrables autres, dans la catégorie fourre-tout
des « pervers polymorphes », soit des pré-ados attardés.
Lesquels,
version mâle, prépubère, sont parfois enclins d’épier des filles en train de se
soulager. Cela peut perdurer. Je me souviens ainsi vaguement d’une scène du
film de Molinaro, Mon oncle Benjamin, avec Jacque Brel et Claude Jade. Deux
femmes, peut-être la marquise de Cambyse (Dianela Surina, m’indique Wikipedia)
et une suivante ( ???) ou amie, descendent d’un carosse, s’enfoncent dans
un haut champ de blé, s’accroupissent pour se soulager. C’esqst sans doute l’une
des scènes les moins « coquines » de ce film, mais leurs sourires
extatiques faisaient plaisir à voir. Rien qui puisse effaroucher la censure épiscopale
en 1969.
Il fut un
temps allégué qu’en 2013, à Moscou, lors des célébrations du couronnement de
Miss Univers, Donald Trump rétribua des ribaudes pour uriner sur un lit d’hôtel
qui fut utilisé précédemment par Obama. Vraie ou fausse, l’anecdote voyeufiste reste
puérile et ne peutsu Ritz-Carlton s’apparenter à une douche dorée, pratique
impliquant de se faire asperger (en termes assez délicats ses choses sont-elles
assez dites ?).
Du livre
de Cohen, on peut tout au plus déduire que Donald Trump se serait rendu en sa
compagnie (ou plutôt l’inverse : Cohen accompagnant Trump) dans un club de
Las Vegas, lequel, comme The Act (2012-fin 2013), se spécialisait dans les specialty
acts et promettait une debaucherous nightlife. Mais que l’on sache,
l’auditoire n’en ressortait mouillé de jus de citron ou d’’ananas.
En fait,
la « révélation » de Cohen est peut-être issue du livre Russian
Roulette (de Michael Iskof et David Corn) qui relate la présence de Trump dans
ce club au lendemain de son soixante-septième anniversaire en juin 2013.
Ce qui
semble certain, c’est que Trump ait fréquenté ce club en compagnie d’Emin
Agalarov, fils d’un oligarque russe et de Rob Goldstone, un publiciste
britannique, du moins selon les dires de ce dernier.
Selon
Cohen, ce serait pour éviter de se retrouver en prison que Trump s’accrocherait
à la Maison Blanche. Cela semble corroboré par l’intéressé qui vient d’admettre
implicitement qu’il empêcherait la poste américaine (US Postal Service) de traiter
la masse des votes par correspondance qu’il estime d’avance propice à de multiples
fraudes de la part des démocrates.
Quelle que
soit l’issue du scrutin, il semble qu’il soit disposé à s’en déclarer le
vainqueur et à rester en place tout au long d’interminables débats juridiques.
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