jeudi 18 avril 2019

Nouveau en kiosque : Siné Madame

Siné Madame, nouveau magazine féministe « hédoniste »

Je ne sais si quelqu'un d'autre emploie la locution « féministe hédoniste ». Ce qui, à mon sens, renvoie à l'époque de la  parution de Notre Corps, Nous-Mêmes (1969 pour l'original, 1977 chez Albin-Michel, depuis Hors d'Atteinte éds). Quand le féminisme était encore blagueur (pas que... mais quand même). Siné Madame me semble d'une ligne éditoriale de cette lignée.
Je ne vais pas vous barber avec mes déjà lointains souvenirs des études féministes (encore alors un poil d'épaisseur distinguées des études de genre qui débarquaient en France) et des antérieurs (quand je collaborais à la rubrique de Politique-Hebdo, ou celle de Martine Storti dans Libération). Toujours est-il que copinant avec d'éminentes féministes par la suite (Anne Larue par exemple), et d'autres (mais moins rigolotes), j'en vins à considérer qu'il y avait d'un côté les « féministes hédonistes », pas anti-mecs, et les autres, pas toutes anti-mecs d'ailleurs, loin de là, mais en général plus promptes à dégainer le communiqué s'insurgeant de tout ou presque, en particulier quand n'est pas montré un pubis féminin de la manière conforme à leurs vœux.
Je sais, je sais... Ultra-réducteur. Eh, les mecs sont restés ainsi (surtout lorsqu'ils s'expriment sur un blogue-notes qu'ils ne prennent pas au sérieux, écrivent à la va-comme-j'te-pousse). Certaines savent faire avec (les gonades masculines), d'autre pas.
Les consœurs de Siné Madame, là, au pif, dont certaines collaborent à Siné Mensuel, ou le feront, me semblent plus facilement fréquentables que d'autres. Plus « hédonistes », mettons.
Car « il y aura du cul (incontournable), des témoignages (pas pipeautés), des chiffres (instructifs), des infos (exclusives), des chroniques (drôles), des cours d'anatomie (toujours utiles), des découvertes historiques, scientifiques, artistiques (pas chiantes), tout ce qui fait société réellement. Nous nous autoriserons tout, même de se moquer de nous-mêmes (...) Oui, parler aux hommes, pas leur couper les couilles. ».
Bon, ce « pas leur couper » est sans doute aussi un tantinet réducteur, mais un communiqué de presse, ce n'est pas une thèse doctorale, et l'emploi véhicule vite et plutôt bien ici le positionnement de Siné Madame
Il sera sans doute difficile d'éviter toujours quelques marronniers du genre (sans jeu de mot, ici pas drôle, entendez du genre presse féminine-féministe), quelques calembours. Mais cela promet d'être innovant. Voire déconnant (idem) à l'occasion. Tiens, Florence Cestac (s')illustrera. C'est d'assez bonne augure (n. m., mais là je cède à l'écriture inclusive ; on verra ce qu'il en sera dans Siné Madame et si l'emploi du point médian se fera ou non fréquent). Bon, ce n'est pas tout cela, mais je dois retourner à mes misos (Mirbeau, Vailland ; quoique, cela se discute...) et je conclurai bien avec une blague de mauvais goût (ixième degré), mais rien ne me vient. 
Je botte donc en touche. Et puisque c'est ici un blogue perso, j'ai l'honneur d'annoncer qu'après avoir été désigné le parrain de Natcho (un beagle), je vais l'être d'une embarcation, du côté de Pornic, qui embarquera l'ami Stan et son co-capitaine (de plaisance). Au téléphone, j'ai compris qu'elle se nomme Azyæ, ou quelque chose comme cela (ou Azyadié, Loti, belle Circassienne). Masculin ou féminin, androgyne, transgenre, l'embarcation, une six mètres ? Un fier passe-lance, en tout cas. Pas un ou une tuile (mauvais bateau, en argot, paraît-il). « À la mercy des vagues et Neptune courroucé, dans un tuile bateau » (Montaigne, Essais 1). Le bilingue Royal Dictionnary  Abridged donne « un tuile », mais pour a tile (une tuile), ce qui ne m'aide pas. Si Siné Madame fait piger une lexicologue versée dans l'argot de marine, éclairez-moi...
Ah, redevenons factuel : 2,30 euros. Kate Entringer, Catherine Sinet aux commandes, dans l'équipe, notamment, Roukiata Ouedraogo, comédienne et chroniqueuse radiophonique, Albertine, illustratrice helvète, Olivia Clavel (Électric Clito chez Bazooka), et une Nardi (Italienne, comme Lisina Vailland), Isabelle Alonso, Zoé Thouron, Vera Makina (Császár?)
Juliette Arnaud aussi (qui teste des produits), Serena Reinaldi, Willis (from Tunis), Constance (pas Bonacieux, une autre), Charline Vanhoenacker (rubriques minceurs au pluriel, recettes, chiffons), Florence Cestac (dessinatrice de bites, entre autres), et si j'en oublie d'autres, qu'elles me pardonnent...
Et pas un mec (sous pseudo féminin) chargé du courrier du cœur ? Ex-Zara White (que j'incarnais pour Penthouse, VF, après avoir traduit les billets de Xaviera Hollander), je m'estime qualifié. Agony Aunt, mais c'est tout moi, cela... 
Ah, j'allais oublier. Le site : https://www.sinemadame.com

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