vendredi 21 août 2020

Brexit explained : George Soros stipendie Michel Barnier ?

Enfin, tout est clair : Soros fait capoter le Brexit

On s’en doutait très fort. Il ne pouvait en être autrement. Si le Brexit tourne au détriment du Royaume-Uni, inutile de chercher plus loin. C’est la conséquence du « plan secret » de Georges Soros pour faire capoter la sortie du Royaume-Uni du carcan fasciste de l’Union européenne.

Michel Barnier et David Frost, le négociateur britannique, se renvoient la balle et s’accusent mutuellement de ne pouvoir parvenir à un accord de sortie négociée du Royaume-Uni de l’Union européenne à propos des droits de pêche et des subventions gouvernementales aux entreprises ? Ne cherchez pas plus loin. The Daily Express a la réponse. C’es George Soros qui sabote les négociations et pousse Michel Barnier à rester intransigeant. Mais bon sang, mais c’est bien sûr. Même si les Illuminati, Donald Trump et Vladimir Poutine ont poussé le Royaume-Uni à se prononcer pour un Brexit due (je n’invente rien puisque le Daily Express dénonce l’affabulation des anti-Brexit arguant que le Kremlin aurait influencé le référendum sur le Brexit), la volonté du peuple britannique (enfin, surtout anglais) est battue en brèche par les menées secrètes d’un sombre individu, George Soros.

Martina Bet, de l’Express, a déniché des documents secrets, forcément secrets jusqu’à ses trouvaillles qui prouvent pourquoi « de nombreux parlementaires et politiciens ont tenté de faire fi de la volonté du peuple ». Encore une fois, la force des baïonnettes morales se serait brisée (quoi ? Les dents, les gonades ?) contre le mur de l’argent d’un vil spéculateur. George Soros, encore lui. Elle ne fait que répercuter un article du Telegraph au titre explicite “Goerge Soros, le man who ‘broke the Bank of England’, backing secret plot du thwart Brexit’ ». Plus si secret que cela, le complot. Cela remonte à février 2018, et Le Courrier Intenational en avait fait état. Soros avait contribué à une campagne anti-Brexit.

Mais comment peut-on imaginer qu’il en soit resté là ? Si le Brexit se solde par un accord défavorable au Royaume-Uni, ce sera lui, et nul autre ; si une sortie sans accord s’avérait au détriment du Royaume, n’allez pas chercher plus loin. D’ailleurs, ne serait-il pas derrière la passation de pouvoir de Kim Jong-un à sa sœur, en vue de déstabiliser l’Antarctique et le Groenland (et Ségolène Royale restant coite, n’est-ce point une preuve ?). Ouh-ouh, méfions-nous, la main de Soros est partout !

Tout cela en vue d’obtenir un rapport euro/livre à 0,92. Vous ne voyez pas ce que cela implique ? Moi non plus, mais cela fait plus sérieux, documenté. Croyez-moi, retwittez : personne ne vous contredira d’autant que vous me présenterez tel un expert auprès de divers présidents-autocrates africains (tel un Luc Michel). Le saviez-vous ? Le Moro Naba mossi ne jure que par moi. Divers photo-montages l’établissent.

L’un des derniers entretiens de Soros fut le fait de Mario Platero, de La Repubblica, L’Obs l’a traduit. On (moi) comprend vaguement, confusément, qu’il ne se soucie plus de faire du pognon. Mon impression est que c’est justement cela qui lui est constamment reproché. Bon, accordez-lui des circonstances atténuantes : il ne s’est pas prononcé contre le Pr Raoult. Qu’à cela ne tienne : avec un prochain billlet «  Soros veut la peau de Raoult », le succès est d’avance garanti. Attendez-vous à savoir que… Une petite recherche sur les investissements de Soros dans le capital des laboratoires de pharma, pas mal de suppositions et de conditionnels suffira. Le saviez-vous, la désuétude des suppositoires, des synaspismes, des ventouses, des sangsues ? Mais évidemment, c’est Soros. Que vous faut-il de plus pour vous déclarer convaincus (et surtout assurer la promo de mon prochain livre) ? 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire