mercredi 30 septembre 2020

Le rouge « les anglaises débarquent » révélé par Pantone

 

La menstruation a sa couleur dans le nuancier

Histoire de tuer le temps avant le débat Trump-Biden (03 :00 à Paris), parlons colorimétrie tout en nuances. Un rouge Period (menstruation) vient d’être ajouté au nuancier Pantone. Ttès proche du rouge républicain de la Trumpland, à mon humble avis.


Ouvrez Photoshop, et vous verrez que divers nuanciers sont proposés. Mais le plus connu reste le Pantone (qui en version papier, coûtait un bras). Cela ne sert pas que pour choisir une peinture, mais pour l’impression (en particulier des publicités : le logotype ne respectant pas le Pantone™ pouvait être un motif de négociations des futures annonces, ou justifier de ne pas payer). Je sais : qui ne fut pas du ou des métiers du graphisme ne peut imaginer ce que tout cela peut encore impliquer. Cela va du choix des écrans, des sondes chromographiques (ou je ne sais plus quelle appellation), aux profils PDF certifiés pour l’impression.

Or donc, voici un rouge règles ou ragnagnas, labellisé Pantone. Paraît-il afin de rendre les femmes fières de leurs menstruations. Perso, n’ayant jamais accordé d’importance à la question (pour être clair : ayant toujours considéré que du sang est du sang, et n’a rien d’impur d’où qu’il proviennet), il est bien clair que je me contrefiche qu’un rouge soit déposé, et je ne vais pas polémiquer à propos de sa position sur une roue chromatique. Ni chercher quelle est sa complémentaire, a priori, un truc écolo, vert ou verdâtre.

Pour paraphraser Jacques Chirac, cela ne me remue ni l’une, ni l’autre. Cela tout en trouvant cette initiative publicitaire pas si mal venue. Car je me souviens de ces publicités pour des tampons ou des serviettes montrant un liquide bleu présumé mieux absorbé par les produits de telle ou telle marque. Après je ne sais plus quoi lavant plus blanc, je ne sais plus kekchose absorbant plus bleu.

Les couches des bébés translucides et les serviettes hygiéniques teintées de bleu. Hilarant.

Bien quel lien avec le débat Trump-Biden. Carrément aucun. Encore que… Je ne sais quelle couleur Trump va invoquer pour stigmatiser Biden, « dément sénile » selon la Trumpland, incapable de tenir un débat sans prompteur ou oreillette, trop vieux pour tenir la durée du débat sans petite sieste, et piqûres d’amphétamines ou je ne sais quoi. Biden n’est plus, aux yeux de Trump, bleu (couleur des démocrates), mais rouge (ou plutôt noir et rouge, anarcho-staliniste ;genre Mélenchon, qui fut un socialiste très centriste modéré auparavant)

Je ne sais si vous êtes comme moi, mais j’ai l’impression très forte de vivre dans mon monde, celui que je préserve pour ma santé mentale, et un monde parallèle. Sur lequel je n’ai plus la moindre illusion d’influer.

Autre digression. Pour moi, la liberté de la presse est une cause perdue. Dans un premier temps, la presse écrite a voulu faire comme la presse télévisuelle. Un angle, un seul. Des radio-trottoirs à la Pernault. Puis est venu l’Internet. Et désormais de plus en plus d’articles réservés aux abonnés. Donc, vu le prix des quotidiens et hebdomadaires, plus personne ne lit les supports papier, et presque que personne ne s’abonne aux versions en ligne. Et de toute façon, une majorité de personnes ne sachant plus lire ne croient plus que ce qui s’affiche sur Twitter (facile à lire, car ultra-court). Ou mieux, audible sur YouTube (plus besoin de lire). Un angle, un seul, trois minutes d’antenne suffisent. Faux, bien sûr, la vie, les événements sont bien plus complexes. Mais les patrons de presse écrite, qui ne juraient un temps que par USA Today, ont tué leurs titres.

Mais revenons à Trump. Bien avant 20126 nous savions que c’était un failli en puissance. À présent, il es patent que son train de vie est celui d’une Kardashian, due à la publicité associée à sa renommée. Trump, c’est un peu comme un footballeur vedette. Toute la publicité qu’’il génère est payée par le consommateur, qu’il assiste ou non à des rencontres de balle au pied ou non, qu’il joue au golf ou non.

Tant que nous n’aurons pars compris que nous avons fait (ou laissé faire) Trump, nous en financerons d’autres. En France, le prochain Trump sera un Fillon ayant prétendument réussi dans l’immobilier ou toute autre activité.

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