mercredi 16 janvier 2019

Éric Poindron en dédicaces à Reims...


Éric Poindron et la Môme Moineau réunis à Reims…
L’écrivain-poète Éric Poindron fréquente assidûment des fantômes de toutes provenances et tout acabit… Aussi ne peut-il être exclu qu’il retrouve à Reims celui de la Môme Moineau (Lucienne Dhotelle, † 1968), le 8 février prochain…
À dire vrai, ce qui suit tient du pense-bête destiné à me rappeler que je pourrais faire « retour à Reims » (comme le titre de l’ouvrage de Didier Eribon, diversement mis en scène par Laurent Hatat et Thomas Ostermeier) à l’occasion d’une fin d’après-midi puis une soirée organisée au Cellier le vendredi 8 février 2019 à partir de 17 heures (et peut-être jusqu’à point d’heure). Car de cet événement, je ne sais rien et je découvrirai sur place et le Cellier, et une encore énigmatique soirée-cabaret. C’est le Groupe d’entraide mutuelle (Gem) dont j’ai tout à découvrir qui organise l’événement, invitant Éric Poindron à parler de ses livres (des romans, des trucs inclassables, un recueil de poèmes…) de cinq à sept, puis, évoquer sans doute ses souvenirs rémois.
Suivra une soirée-cabaret dînatoire en la salle de la Môme Moineau.
Du Cellier, j’ai eu ouï-dire : cet ancien bâtiment de maisons de champagne (d’où son nom) serait le nième (dans les dix premiers) élément culturel d’ampleur rémois après La Comédie (le Centre dramatique ex-Macu, maison de la culture), Le Manège, et peut-être d’autres lieux que je n’ai pu connaître… Belle façade, et la rue de Mars vaut le détour… Quant à la Môme Moineau, c’était une chanteuse de rue, « montée » de Reims à Paris vers le milieu des années 1920 et qui connut une fulgurante carrière internationale. C’est en pleine gloire, en 1929, qu’elle épousa un milliardaire porto-ricain. Elle était encore rastaquouère, jeune et délurée : elle fut un temps considérée la femme la plus riche au monde (ce qui était peut-être exagéré, encore que vaguement plausible, vue l’opacité de la fortune des reines du Royaume-Uni, de quelques richissimes héritières…).
En revanche, je me flatte de connaître assez bien Éric Poindron… Nous avions dû faire connaissance chez Jean-Louis Vogt, au célèbre Café du Palais (de justice), faire les pitres ensemble en compagnie d’amis choisis dans la ville des protagonistes du Grand Jeu. Puis nous nous sommes retrouvés à Paris, avant le retour à Reims d’Éric où, avec sa compagne, il lança les éditions Le Coq à l’âne. Nous nous perdîmes ensuite de vue avant de se retrouver au salon du Livre libertaire (ou quelque chose comme cela, c’est à Paris ; celui du livre anarchiste est à Montréal). Comme Éric pond deux-trois livres par an (les bonnes années), qu’il est fréquemment invité à les dédicacer dans des librairies parisiennes, on se revoit à ces occasions. Et comme il a toujours deux-trois projets sous le coude (bon an, mal an), dont, je crois, un livre qui sera co-signé avec l’ex-chanteur et toujours artiste Charlélie Couture, nous nous rencontrerons de nouveau, y compris après vendredi 8 février…
J’imagine bien que les Rémoises et Rémois sont largement au courant de cette soirée labellisée « Cafégem », que je ne leur apprends pas grand’ chose, et que bien peu de gens de Brest, Strasbourg ou Marseille vont converger vers Reims ce soir-là pour bavarder avec Éric Poindron… Mais comme l’écrivain tient un « Cabinet de curiosités » sur Facebook, qu’il parcourt le territoire national (à l’occasion la Belgique et la Suisse francophone), d’autres opportunités se présenteront. Écrivain, Éric est aussi un très prolixe auteur d’aphorismes (environ deux quotidiens, enfin pour ceux qu’il communique, mais il doit en biffer et poubelliser d’autres…). Il reste un écrivain quasi-confidentiel (tout est fort relatif en ce domaine, ses tirages restent inférieurs à ceux des papes apostoliques romains, de feu Simenon, de rares autres, mais bien des consœurs et confrères de la gent « de lettres » les lui envient), donc encore abordable. Éminemment fréquentable. Ce qui n’est pas tout à fait mon cas… Exemple parmi trop d’autres : je n’ai pas souhaité la bonne année à Éric (sans oublier Anne-Laure, Sandra, Tatiana Olegovna…, divers·e·s Leconte et Lecompte, voire Martin – j’en connaissais au moins deux – et Martine, tant d’autres qui se connaissent ou pas…). Amies, amis, copines, copains, « ex », collègues, et même sœurs et frères humains : mes tout meilleurs vœux ; d’ac’, sur le tard, mais sincères. Sans toi, Éric, j’aurais oublié de prononcer mes – enfin, plutôt « ces » vœux –, ou mieux, de les adresser.
Au fait, pour passer du gallinacé à l’asinien, avant le 8 février, il y aura, par la FFLP (en fait, FNLP : Fédération nationale de la Libre pensée), une après-midi Gaston Couté, le 19 janvier prochain (en son siège), j’y reviendrai, et postérieurement, le 26 février, le troisième anniversaire du Programme Vecteur Hugo (je n’y reviendrai pas, cherchez par vous-mêmes ; un indice ? ..
www.lesartsetmouvants.com/actualités).

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