Claude Roy et Francis Jeanson, sur Roger Vailland, dans le Nouvel Observateur...
En attendant de vous parler du Grand Jeu et de Vailland vus par Frédéric Chef (dit « Chouf »), historien et littérateur, dans son ouvrage sur « la/les » Marne (Pythagore éd.), un interlude... Sur les deux nécrologies de Claude Roy et Francis Jeanson dans Le Nouvel Observateur...
Nouvel Observateur,
p. 24, nº 27, 20 mai 1965
Ce numéro du Nouvel
Observateur daté 20 mai 1965 est surtout resté marquant du fait de
l’article d’Edgar Snow sur Staline et le livre d’Alexandre Werth La Russie en guerre (Stock). Aussi en
raison de celui d’André Mir « Après Saint-Domingue, Cuba… » (invasion
de Cuba par les forces américaines pressentie). Ce jeudi, c’est la date de
l’adoption de la quatrième semaine de congés payés, de la première parution
d’un Astérix dans l’hebdomadaire Pilote,
de la visite du général de Gaulle à Chantonnay et Fontenay (Vendée), de la
décision de créer la ville nouvelle d’Évry, d’un accord franco-marocain, de la
mise en vente d’un chronographe Patek Philippe, du règlement grand-ducal
luxembourgeois sur la « marge
bénéficiaire des détaillants pour la vente de fruits et légumes », de
l’enregistrement en studio de reprises de Chuck Berry – dont je fut l'interprète à Strasbourg – par le groupe de
Cherbourg Les Médiums, de la visite
des souverains anglais en Allemagne, du passage de Maurane-Saulnier dans le
giron de Sud-Aviation, de l’écrasement d’un Boeing pakistanais au Caire, d’un
arrêté du roi Baudoin sur le format et le grammage des fiches de « contrôle des voyageurs dans les maisons
d’hébergement », &c. ; mais Le Nouvel Observateur a été bouclé (peut-être tard l’avant-veille).
Donc, les fruits et légumes, les fiches hôtelières belges, &c., ne peuvent
figurer au sommaire.
Faut-il préciser que le prédécesseur du Nouvel Obs', puis de l'Obs', ne fut pas un journal d'annonces légales ? Il faut savoir vivre avec les nouvelles générations.. Roule, Raoul V..
Bon (mais c'est un tic, de commencer un paragraphe par « bon » ; on ne se refait pas). Or donc, « Nécrologie de Roger Vailland par Claude Roy » mérite l'attention. C'est assorti de commentaires superflus que vous sauterez. En revanche, dans iceux, un appel à la cantonade : qui aurait des vues sur Boeglin et Adamov à Reims ? Comprend qui veut, ou qui peut (Lapointe, Boby). Abirached l'esquissa...
Ici, cent-mille pieds en dessous de Delfeil de Ton, je vous entretiens de tout et de rien. Là (les PDF), je tends vers une certaine tenue (mais le naturel revient au galop) de loufiat aux ongles à peu près nets, les cheveux graisseux ; mais on peut croire que le Pétrole Hahn® et la brillantine Gomina™...
N'empêche, je retrouve des trucs incidemment. Que ce n'est pas Jean Daniel mais K.S. Karol qui sollicita de Vailland son « Éloge de la politique » (c'est ailleurs sur ce même blogue-notes). Qui se souvient de Karol Kewes ? Ou de Simon Leys ? Ou de Son Excellence Virgil Gheorghiu (avec lequel je m'entretenais à Reims et dont les éds Apostolia ont ressorti le Dieu à Paris, sans prévoir que Notre-Dame brûlerait et qu'il aurait mieux fallu différer ? Contretemps). Qui lit encore Koestler ? Voire Éric Blair dans The Observer (compil' Penguin).
En visuel, Vailland, de profil, Roy, trois-quarts... Ça n'vaut pas la peine... (Charlebois ou Ginette Reno ?). Eh bien si. Car tel est mon bon plaisir...
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