Se prononcer sur la privatisation des Aéroports de Paris ? Impossible ! (bis)
Enfin, bis, bis… Non, mea maxima culpa… La première fois, j’avais
manqué d’objectivité en employant « se prononcer contre… ». Pour un
journaliste retraité, ce n’était pas fameux. Mais sur le fond, je récidive :
tenter d’utiliser le site dédié à ce RIP (in pace ; in bello
[ou bellum ? Jacques Brel, réponds d’où que tu sois !] ) tient
de la gageure…
Or donc, jeudi 13 juin, je plaçais en ligne, ici-même (promptement,
et non à la Tardi, comprendra qui voudra), un billet aux titre et sous-titre (à
peu près) identiques. Depuis, je lis dans la presse que les ergonomes du site
en question ont pris en compte les innombrables (ô combien) réclamations similaires à la
mienne : à tous les coups l’on perd (exagération : selon Le Monde
daté de ce jour, hier, 30 juin, 466 900 et quelque soutiens avaient été
exprimés, dont ceux des vainqueurs du parcours du combattant de la ligne de
front du site).
Or donc, le 13 juin, première tentative… Je me répète (persevere placent angelicum disait mon vieux recteur bas-breton) :
« Tenter avec le numéro de carte d"identité, de passeport... Rien à
faire... C'est comme sur le site de Carrefour : il vous faut rentrer un numéro
où les 0 et les O sont énigmatiques. Vous pouvez tenter tout ce que vous
voulez, varier, &c., vous ne pourrez pas valider. ». Soit vous pouvez
toujours vous brosser et brandir votre rosalie, vous resterez au fond de la
tranchée sans pouvoir vous élancer vers le glacis suivant et sa frise de barbelés…
La date de délivrance de mon titre d’identité me fut fatale…
Ce jour, 1er juillet 2019, remonté sur le front
en première ligne, blessures pansées par le médecin-major, nouvelle tentative.
Hélas, hélas… Je n’ai plus pu dépasser la ligne du premier tir de barrage… Blessé
une première fois par des shrapnels (and other shell-bursts) je parvins
nonobstant à consigner le nom de la commune où je vote : la troisième
tentative fut fructueuse alors que précédemment, j’avais franchi l’obstacle au
pas de charge…
Stupeur, tremblements, sidération : j’ai pris en
pleine gueule ce « nous ne sommes pas parvenus à vous retrouver » :
Nous ne sommes pas parvenus à vous retrouver sur la liste électorale de (…).
Vous ne pouvez donc pas soutenir cette initiative référendaire. Vérifiez que
les données que vous avez saisies correspondent bien à l’état civil avec lequel
vous êtes inscrits sur les listes électorales. Vous pouvez aussi solliciter
votre inscription sur les listes électorales en utilisant la téléprocédure
disponible sur https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/R16396. ».
Donc, le 13 juin, on me localise mais me rate ; le 1er
juillet, le scharfschütze d’en face fait mouche. Retour à l’arrière sur
civière…
Comme l’aurait relevé le Conseil constitutionnel, rapporte
Le Monde, « la démarche nécessite, en outre, une très grande minutie
dans les informations à fournir pour s’identifier ». Litote,
euphémisme ou understatement ?
C’est pire que Candy Crush (je bute sur le niveau 4 153,
mais j’ai encore de l’espoir).
Combien de niveaux (ou étapes ?) sur referendum.interieur.gouv.fr/soutien/ ?
Parviendrai-je à ne pas capituler avant le 12 mars prochain ?
La page « initiatives clôturées » restera-t-elle inchangée
au xxiie siècle et
au-delà ?
Je prends les paris… Un paquet de cousues (de tiges d’officiers)
en jeu (si possible des Craven A en boîte ronde de 50 des Canaiens ou des
Tommys ou une can de bully beef à la rigueur). Je remonterai vers
les lignes, et il ne manquera pas un seul bouton à mes guêtres… Et je finirai
bien par pendre mon linge sur le Westwall avant de reprendre
Roissy-Charles-de-Gaulles et Orly après être ressorti de l’hôpital de campagne
de Paris-Mauvais (Tillé pour les pékins).
N'en déplaise aux planqués de l'arrière qui, défaitistes, me serinent : « c'est fait exprès, t'arrivera pas... », j'y parviendrai, en taxi s'il le faut (« Taxi ! à la Marne », Savary, Jérôme)... Ou à pied, à cheval, ou en voiture (jusqu'au Bourget et au-delà, Debré, Michel).
N'en déplaise aux planqués de l'arrière qui, défaitistes, me serinent : « c'est fait exprès, t'arrivera pas... », j'y parviendrai, en taxi s'il le faut (« Taxi ! à la Marne », Savary, Jérôme)... Ou à pied, à cheval, ou en voiture (jusqu'au Bourget et au-delà, Debré, Michel).
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