Presse et police : la presse moins que… l’IGPN ?
Eh bien voilà : titre incitatif ou racolage ?
J’écris pour moi, un peu pour vous, et à l’occasion « pour Google »…
Là, j’ai le rouge de la honte au visage, mais j’assume, titres pour Google. Or donc, et c’est le
fait significatif relativement nouveau ; Jean-Michel Décugis et Jérémie
Pham-Lê, du Parisien (ex-Libéré) mentionnent un media en ligne, Les
Jours, en tant que source initiale de leur enquête sur des ripoux de la Bac du
18e ar. de Paris.
« Écrire pour être lu ». Stage au CFPJ d’un
confrère strasbourgeois et d’autres (prédécesseurs, successeurs). Pas
« putassier » (au sens de racoleur, avec titres incitatifs, genre gutter
press britannique). Que ce soit en ligne (mon papier sur Alexandre
Langlois, ici-même, sur ce blogue-notes) ou dans la presse prédominante, de
toute façon, nous pissons dans un violon. Enfin, pas tout à fait. Sur le
moment, oui. À la longue, peut-être, pour un temps très court,
parviendrons-nous à ce que le ménage soit fait dans la police (même un Pierre
Joxe finit par baisser les bras, et un Chevènement s’inquiéta surtout de son
aura et de ses ambitions ultérieures).
Comment fut recruté Karim M., à présent 35 ans ? Au
détriment de candidats largement plus qualifiés, mais estimés devenir moins
dociles, moins conformes aux souhaits de…
Rackett rima avec Roquette (commissaire jetant l’argent de
la drogue prélevée par ses subordonnés, se servant très largement pour lui-même
et ses plus proches affidés, descendu — exécuté — dans un parking souterrain et
l’IGPN d’alors oublia de solutionner). Et la presse ferma les yeux. Val,
Philippe, notamment, de Charlie. Ce n’est pas qu’il pensait déjà à cirer
les bottes de Nicolas Sarkozy, mais qu’en patron de presse responsable, il
savait ce que cela signifiait de s’en prendre aux mafias (de l’époque, car bien
sûr, fondations x-y du ministère de l’Intérieur, legs de Pasqua, &c., tout
cela est révolu…) pouvait coûter. Aucun ressentiment de ma part.
Vous ne comprenez rien à ce qui précède. C’est que vous le
voulez bien. Ou avez d’autres chiens à fouetter, ou préférez rester obtus, ce
que je respecte.
Voici donc que deux confrères citent un « site
Internet », le nomment, alors qu’il se passe d’annonces publicitaires.
Les Jours. À propos d’un policier, qui « n’aurait dû jamais entrer dans
la police », mais que sa hiérarchie protégea (pas tout à fait comme
Alexandre Langlois, enfin, pas toute sa hiérarchie). Divers pauvres types, des
flics, des poulets (en cage, pauvres volatiles servant la République) vont
peut-être écoper (leurs supérieurs, non, présume un Alexandre Langlois). Sauf
qu’au fond, assure Me Claire Doubliez, avocate d’un Karim (dont je
pourrais retrouver le patronyme si je m’en donnais dix minutes la peine), son
client ne se serait jamais livré à de la corruption. Partant, jamais partagé le
moindre profit avec sa hiérarchie. Insolite. Contre-exemple ? Je n’ai
aucun élément pour l’affirmer. Et bien sûr, sur le commissariat de La Roquette,
j’ai tout inventé : toute ressemblance avec des faits réels et ayant
existé est purement fortuite.
La peur. La peur qui me taraude encore pour revenir sur la
mort du chauffeur d’Alain Peyrefitte, maire de Provins. La peur, car, quoi
qu’ils puissent en dire, au pouvoir ou de l’opposition, pour certains et la plupart,
les intérêts communs priment sur d’autres considérations. La peur, car, comme l’énonce
Alexandre Langlois, rien ne vaut le droit pour rendre légal l’illégitime,
l’extorsion, le léonin, l’abject. La trouille. D’accord, je suis négligeable.
Donc je risque peu. Mais j’en ai connu de moins insignifiants qui… Or donc,
oubliez donc ce qui précède. Je retire « justice pourrie »
(car j’ai connu tant et tant de magistrates et magistrats intègres), police je
ne sais quoi, car je m’honore des amitiés de policiers probes, et que, que vous
l’admettiez ou non, la déontologie des journalistes vaut ce qu’elle vaut
(risquer d’être tricard au commissariat expose à…). De temps à autres, quelques
enquêtes approfondies surgissent (là, où est celle voisinage ?). À
l’occasion, quelque consœur, largement des crans au-dessus d’un Roger Vailland,
creusent (mes respects à ma voisine de la rue d’Enghien, Florence Aubenas,
auteure du Quai de Ouistreham, entre autres). Et nous, ben, on s’obstine
bêtement. On a tenté (Rémi Lainé et d’autres). Des « moindres »
(Catherine Daudenhan, parmi tant d’autres dont « la » Vaudrey,
Danièle, n’ont rien de moindre, juste deux exemples, et Isabelle Horlans en garde
à vue, en fut une autre) et d’autres. On nous conchie (« presse pourrie »). Ben,
journaleux un jour, journaleux toujours. Avec la trouille, aussi. Et
vous ? Peur du gendarme, salutaire. Peur de la police ?
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