Cocorico, mais méfiez-vous des imitations.
Une souche de covid NF ? Voire un covid celte, aux
ancêtres « gaulois » ? Nos Panoramix de l’institut Pasteur l’auraient
repéré. Il n’aurait rien à voir avec le covid romain, ni avec celui venu de l’Empire
du Milieu.
Bien évidemment, je n’y connais rien, mais ce n’est pas ce
qui m’empêchera de vous entretenir d’un article des Échos (signé Claude
Fouquet) indiquant qu’une souche du covid serait autochtone. Si je fais
bien semblant de comprendre, elle aurait été faiblement détectée chez des
porteurs asymptomatiques.
Pour sa part, Clémence Barraal, de Marianne, a
recueilli l’avis du virologue Étienne Simon-Lorière, qui exime que
subrepticement, silencieusement (le cri du covid n’a pas encore de nom)
circulait déjà, avant janvier dernier de ce côté méridional de Quiévrain (en Belgique,
outre-Quiévrin, c’est la France, cela aurait pu être outre-Bouillon – de
culture — dans les Ardennes, ou outre-Sémois).
Les virus barbares, des pays des Huns, ou les envahisseurs transalpins,
les immigrés quoi, ont certes contaminé aussi, et notre souche ne serait pas dominante (le grand remplacement l’aurait donc emporté). Est-ce un biais
politiquement correct qui empêche le virologue de l’énoncer clairement ?
Le virus gaulois ne serait-il qu’une « troisième souche » ?
Puisque, comme il l’énonce « les différences entre les souches sont infimes »,
pourquoi donc reléguer la nôtre, bien de chez nous, au troisième rang ?
En tout cas, elle aurait su passer la Loire. La reconquista
aurait déferlé au-delà de Poitiers. L’obstacle des Pyrénées sera-t-il vaincu
pour reprendre possession de la Navarre ?
Comme usuel, si on ne nous cache pas tout, cela ne me dit pratiquement
rien. Notre souche est-elle plus létale que d’autres ? Ou moins, ce qui
permettrait de déclarer fièrement et patrioquement : « un
franco-covid, sinon rien ».
Cela étant, avant d’en appeler au Frexit viral, je reste
circonspect.
Si j’ai bien saisi ce que le professeur a confié à
Marc Gozlan, du Monde, cette souche « résidait dans l’Oise ».
La conclusion serait, selon le South China Morning Post, que « les
premières souches de coronavirus ayant circulé en France, ne provenaient
pas de Chine, ni même d’Italie ». Comme quoi, Donald Trump a bien fait d’interdire
la venue des Français aux États-Unis ? On avait eu, autrefois « le
mal français », la syphilis pour les anglo-saxons et les germanophones (et
les Napolitains, Cesare Borgia étant venu à Naples à l’été 1497 et y ayant été
infecté). Mais on n’arrête pas le progrès… français. Reste que le rayonnement
universel de la souche nationale ne va guère être souhaitée par nos voisins.
Qui risquent de bouder nos plages, nos campagnes et montagnes. En tout cas, il est temps de repeindre les représentations du covid aux couleurs de la France.
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