Piteux : la France de « l’immigration choisie ».
Pour la troisième fois, la demande d’obtenir la nationalité
française a été refusée à un Britannique.
Mark Lawrence, ex-habitant du Londonistan, est un Plazacois
depuis 27 ans. Il est d’ailleurs aussi conseiller muniipal de cette localité, Plazac, du Périgord noir, proche de Sarlat (Dordogne) et Rocamadour (Lot).
Père de
quatre enfants (binationaux français de par leur mère et le droit du sol, âgés de deux à une douzaine d'années, dont la présence permet peut-être de maintenir une école),Mark Lawrence, a
reçu, pour la troisième fois, notification d’avoir à reformuler sa demande de
naturalisation. Il pourra la représenter en avril 2021, dans plus de deux ans.
Il faut savoir que,à moins que la demandeuse soit l’épouse
d’un émir du Qatar ou que le demandeur soit fort riche et en mesure de signer
des contrats d’armements, ce report de deux ans est systématique, appliqué
automatiquement par toutes les préfectures quel que soit la situation ou les mérite
des demandeurs ou demanderesses.
M. Xavie( Jegard, chef du bureau des affaires
juridiques du précontentieux et du contentieux de la préfecture de la Gironde,
signataire de la lettre de refus, ne doit donc pas être désigné à la vindicte
populaire. De même, Frédéricf Périssat, préfet de Dordogne, successeur de Jean-Albert
Popineau, qui fut révoqué à la Libération, ne fait qu’appliquer des directives.
On lui demanderait d’expulser en Allemagne les descendants des Alsaciens de
Bootzheim (Bas-Rhin), qui vivent encore à Plazac ou dans les environs, s’exécuterait-il ? Si on lui signifiait que son avancement en dépendait ?
Ce n’est ni la première fois, ni sans doute la dernière
que, sur ce blogue, je m’indigne tant de l’incurie des préfectures françaises
(celles du Poitou, du Maine-et-Loire et de Bretagne ont pris des mesures
idoines) que des manœuvres du ministère de l’Intérieur britannique qui, les unes et l'autre, font
tout pour conduire à l’expulsion des ressortissants britanniques en France et
des citoyens européens d’Angleterre. C’est ce qu’on appelle « l’émigration
choisi » ou the chosen emigration.
Mark Lawrence parle et écrit mieux le français qu’un
étudiant français en première année de fac… de français. Cette décision, The
Daily Telegraph, quotidien soutenant le gouvernement de Boris Johnson et la
perspective d’un Brexit dur ou sans accord, a su la mettre en exergue. Et divers titres anglophones ou autres, dont le lectorat est international, font ainsi la publicité de la convivialité française.
Plus d'une cinquantaine de Britanniques établis en Dordogne
ont acquis la nationalité française en décembre dernier. Mais Mark Lawrence n’est
que charpentier-couvreur et à ce titre, ‘il ne dispose de resources suffisantes
que depuis le début de l’année 2019 ». Bref, la France manque de couvreurs
mais celui-ci n’est pas susceptible de restaurer un manoir et d’ouvrir un gîte. Serait-il imposable que la décision eut été toute autre ?
Une pétition, lancée sur Change.org, a déjà recueilli 35 000
signatures. Dont, pour une fois, la mienne.
La famille de
Mark Lawrence est favorablement connue à Plazac depuis 1959. Son père, un médecin,
avait restauré une habitation de la commune. Ce qui avait profité aux artisans locaux. Mais on ne voit pas les chambres consulaires se manifester pour soutenir son fils.
Dans le Lot, fin 2019, il y avaitt 2 300 résidents britanniques., un groupe Facebook (Gaining French
Citizenship in Toulouse), fort déjà de près de 1 100 membres, a été créé
pour tenter de les aider à prendre leur mal en patience...
Quand les Français débarquant à Douvres ou dans un aéroport
proche de Londres devront prendre place dans la file aliens et qu’il verront celle
des British passeports progresser trois fois plus vite, ils sauront qu’ils le
devront aussi à l’administration préfectorale française et au ministère de l’Intérieur
français. Ce n’est pas la première fois que la représentation nationale, en
particuliers les maires, alertent le ministère, qui reste intraitable.
Mon conseil si vous envisagez de vous rendre au Royaume-Uni,
prenez un avion pour l’Écosse ou transitez par l’Irlande et le Pays de Galles. Les Écossais veulent que leur gouvernement émette des passeports (à couverture bordeaux et non bleue ?);
Les Britanniques ont compris que pour obtenir une
nationalité européenne, mieux vaut entamer des démarches en Allemagne, Belgique,
Irlande ou Luxembourg. et surtout pas en France,
Partout en France, en pazrticulier en Bretagne, les agences
immobilières notent un net fléchissement de la demande britannique. Pour cause.. Le pays situé à l'est de la Bretagne fait tout pour décourager les Britanniques de s'installer.
En réalité, hormis pour les personnels du secteur financier
britannique, qui comprendront vite la supercherie et demanderont leur mutation en Asie ou
ailleurs en Europe, le gouvernement français fait tout pour décourager les Britanniques
de de s’établir en France ; pour faire de la place à d’autres resortiszzsants étrangers ? Commde
l’a déclaré Emmanuel Macron : « La France ne peut pas accueillir
tout le monde si elle veut accueillir bien ».Éfouard Philippe renchérissait : « nous voulons reprendre le contrôle de notre politique migratoire. ».
C’est à se demander si divers membres de La République en marche ne lorgnent
pas des résidences à bas prix des îles de Saint-Martin et Saintt-Barthélémy qui
seraient détenues par des Britanniques.
Histoire de faciliter les choses le décret du 2 avril 20119
limite le délai sous lequel les Britanniques pourront obtenir un titre de séjour :
« la date avant laquelle la demande de titre de séjour du ressortissant
britannique qui résidait régulièrement en France à la date du retrait du
Royaume-Uni de l’Union européenne doit être déposée, est fixée à six mois après
la date de ce retrait. ». De quoi inciter les autorités britanniques à
expulser des citoyens européens à tout-va, avec priorités aux Français. Mais on
doute fort que ces derniers voudront se fixer dans le Périgord ou le Cantal…
Castaner et consorts ont fait leurs choix… d’aménagement du territoire et autres.
Ce qio est clair, c’est que le
site du ministère de l’Intérieur précise : « il n’existe pas
de procédure particulière facilitant l’accès à la nationalité française des
ressortissants britanniques ».
Va-t-on devoir réaménager les caves dans lesquelles nos
parents dissimulaient les parachutistes britanniques ?
En tout cas, si la France a décidé de pousser le Royaume-Uni
vers une sortie sans accord de l’UE, autant qu’elle le dise clairement.Boris Johnson, qui souhaite un no deal, n'aura aucun mal à en imputer la responsabilité à la France, et il restera cvrédiblr pour la poStérité. L'histoire retiendra aussi que le Frexit aura découlé non d'une volonté de s'affranchir de la tutelle de la bureaucratie européenne, mais de la haute fonction publique française (laquelle aura obtenu toutes les assurances voulues du Rassemblement national, comme précédemment ses prédécesseurs du futur État français).
Le cas de Mark Lawrence n’a rien d’exceptionnel.Un
journaliste de la BBC, Tom Hepworth, avait fait une demande à la préfecture de
Bordeaux en avril dernier. Bien qu’il ait été estimé qu’il était réttribué il
fut signifié que « nous ne pouvons
etimer que vous êtes complètement intégré professionnellement ».La mauvaise foi ne crraint pas le ridicule.
La France compte 760 conseillers municipaux britanniques dont la plupart ont été radiés des listes électorales. Parmi eux, Norman Cox,
habitant de Montrollet (Charente) qui attend la réponse de la préfecture de
Niort (Deux-Sèvres) qui est supposée traiter (soit mettre sous le boisseau)son dossier.
Certaines et certains devraient se souvenir que l'adage : qui ne dit mot consent fut largement utilisé lors de l'épuration, qui ne s'attarda pas aux détails: et les avocates et avocats descendant dans la rue pour leur régime de retraite auront la mémoire longue...
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