jeudi 29 août 2019

Prépa agrégation d'anglais : Éric Cantona pour mentor...

Après le cinéma, Éric Cantona pour remplacer Jean-Michel Blanquer ?

Mini-remaniement, qu'il dit, l'Emmanuel Macron... N'empêche, après Nicolas Hulot à l'Écologie, pourquoi pas Éric Cantona à l'Éducation ?
Qui a dit que les footeux étaient des bœufs ? Déjà que, pour le tour de France, on avait Guillaume Martin (philosophe et amateur des Monty Python), le temps des JPP (J.-P. Papin, dit « le patateur ») semble loin.
Ce n'est point que Jipépé soit un demeuré : au contraire. Moins peut-être qu'un Bernard Laporte (ex-ministre des Sports).
Mais il faut se rendre compte à l'évidence, depuis Winston Churchill ("No sport", mais ex-cavalier émérite), nos sportifs en ont... pas que dans les cuisses ou les biceps.
Donc, pourquoi pas un Éric Cantona à l'Éduc' Nat' ? Mens sana in corpore sano s'il en est.
Bon, un pourfendeur des profits bancaires le mercredi à la même table qu'Emmanuel Macron, eh, j'le vois pas trop. Mais après 2022 ?
Il m'a bluffé, le Canto... À part to be, &c., m'être farci le Midsummer (en préparation Capès) et la quasi-totale les années précédentes, avoir déclenché des salves de rires à Stratford (lorsque le Timon monta sur la table et flanqua des coups de pieds dans les plats en plastique qui firent blonk-blonk en retombant sur scène), je reste sec, alors que lui, il nous sort que nous sommes aux dieux comme les gamins pervers sont aux mouches (As flies to wanton boys are we to the gods). Ce lors de la remise du prix du président de l'UEFA à Monaco (non, ce n'est pas Monte Carlo qui l'a reçu, mais le Cantona Himself).
Aleksander Ceferin (le prédisent de l'UEFA, paraît-il), Lionel Messi et Cristiano Ronaldo (des joueurs de balle au pied, me dit-on), en seraient restés baba. « Ils » (les dieux, comprenez les puissants), nous sacrifient à leur whims, leurs mauvais vouloirs, leurs lubies. On le savait mais le rappel vaut que l'on s'y attarde. Donald Trump, Boris Johnson, tant d'autres (les Kim Jong-kekchoz plus présentables que feu Kadhafi ou Amin-Dada) n'en ont rien à faire de nos tronches (je n'extrapole pas trop, M'sieu Cantona ?). « Malheureusement, les crimes et les guerres se multiplieront. J'aime le jeu de balle au pied. Merci. » (a-t-il conclu, adaptation libre).
Classe, pas optimiste, mais autant le faire savoir à temps aux têtes blondes des petites classes.
Cantona avait aussi précédemment, rapporte The Daily Mail, considéré, à fort juste titre, que si les mouettes suivent le chalutier, c'est parce qu'elles pensent que des sardines (non conformes au gabarit imposé par l'Union européenne) seront rejetées. Bon, bien évidemment, ce n'est pas le cas, elles sont broyées et revendues en douce aux industriels d'aliments pour chats, mais tout le monde peut être abusé.
Acte IV, Gloster... Le Bard n'avait pas prévu que la science rendrait les possédants éternels (immortels) mais Cantona les voit tirer leur épingle du jeu, nous réservant guerres, calamités, virus et extinction des abeilles (sauf dans leurs domaines préservés). Là, je détourne ses propos ? Je ne crois pas : Cantona a dû lire aussi Tom Coraghessan Boyle. 
Vous souvenez-vous ? Comme Coluche, Cantona fut candidat à l'élection présidentielle. Seul un complot ourdi par... (les Émirats, les Illuminati, la cinquième colonne néo-con, les adorateurs du nombril ?) l'a contraint à renoncer. Mais depuis Marcel Barbu, quel espoir subsiste-t-il pour la France ? À qui se fier, à qui se vouer ?
J'ai un plan... Je me présente en 2022... Toi, Éric, et Lalanne me soutiennent. Je suis battu, mais vous entrez au prochain gouvernement... L'un ou l'autre brigue la présidence pour 2027... Vous me faites émarger au Conseil économique et social. C'est dire si je me contenterai de peu : à peine 4 000 euros bruts mensuels, dont x reversés à la SPA et à la fondation Brigitte Bardot (toujours vaillante à 93 ans lors de l'élection). Allez, c'est comme si c'était déjà dans la poche. ;-)



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