Éric
Poindron et la Môme Moineau réunis à Reims…
L’écrivain-poète
Éric Poindron fréquente assidûment des fantômes de toutes provenances et tout acabit…
Aussi ne peut-il être exclu qu’il retrouve à Reims celui de la Môme Moineau
(Lucienne Dhotelle, † 1968), le 8 février prochain…
À dire vrai, ce qui suit tient du pense-bête destiné à me
rappeler que je pourrais faire « retour à Reims » (comme le titre de
l’ouvrage de Didier Eribon, diversement mis en scène par Laurent Hatat et
Thomas Ostermeier) à l’occasion d’une fin d’après-midi puis une soirée
organisée au Cellier le vendredi 8 février 2019 à partir de 17 heures (et
peut-être jusqu’à point d’heure). Car de cet événement, je ne sais rien et je
découvrirai sur place et le Cellier, et une encore énigmatique soirée-cabaret.
C’est le Groupe d’entraide mutuelle (Gem) dont j’ai tout à découvrir qui
organise l’événement, invitant Éric Poindron à parler de ses livres (des
romans, des trucs inclassables, un recueil de poèmes…) de cinq à sept, puis, évoquer
sans doute ses souvenirs rémois.
Suivra une soirée-cabaret dînatoire en la
salle de la Môme Moineau.
Du Cellier, j’ai eu ouï-dire : cet ancien
bâtiment de maisons de champagne (d’où son nom) serait le nième (dans les dix
premiers) élément culturel d’ampleur rémois après La Comédie (le Centre dramatique
ex-Macu, maison de la culture), Le Manège, et peut-être d’autres lieux que je n’ai
pu connaître… Belle façade, et la rue de Mars vaut le détour… Quant à la Môme
Moineau, c’était une chanteuse de rue, « montée » de Reims à Paris
vers le milieu des années 1920 et qui connut une fulgurante carrière internationale.
C’est en pleine gloire, en 1929, qu’elle épousa un milliardaire porto-ricain.
Elle était encore rastaquouère, jeune et délurée : elle fut un temps
considérée la femme la plus riche au monde (ce qui était peut-être exagéré,
encore que vaguement plausible, vue l’opacité de la fortune des reines du Royaume-Uni,
de quelques richissimes héritières…).
En revanche, je me flatte de connaître assez bien Éric
Poindron… Nous avions dû faire connaissance chez Jean-Louis Vogt, au célèbre
Café du Palais (de justice), faire les pitres ensemble en compagnie d’amis
choisis dans la ville des protagonistes du Grand
Jeu. Puis nous nous sommes retrouvés à Paris, avant le retour à Reims d’Éric
où, avec sa compagne, il lança les éditions Le Coq à l’âne. Nous nous perdîmes
ensuite de vue avant de se retrouver au salon du Livre libertaire (ou quelque
chose comme cela, c’est à Paris ; celui du livre anarchiste est à
Montréal). Comme Éric pond deux-trois livres par an (les bonnes années), qu’il
est fréquemment invité à les dédicacer dans des librairies parisiennes, on se
revoit à ces occasions. Et comme il a toujours deux-trois projets sous le coude
(bon an, mal an), dont, je crois, un livre qui sera co-signé avec l’ex-chanteur
et toujours artiste Charlélie Couture, nous nous rencontrerons de nouveau, y
compris après vendredi 8 février…
J’imagine bien que les Rémoises et Rémois sont largement au
courant de cette soirée labellisée « Cafégem », que je ne leur apprends
pas grand’ chose, et que bien peu de gens de Brest, Strasbourg ou Marseille vont
converger vers Reims ce soir-là pour bavarder avec Éric Poindron… Mais comme l’écrivain
tient un « Cabinet de curiosités » sur Facebook, qu’il parcourt le territoire
national (à l’occasion la Belgique et la Suisse francophone), d’autres
opportunités se présenteront. Écrivain, Éric est aussi un très prolixe auteur d’aphorismes
(environ deux quotidiens, enfin pour ceux qu’il communique, mais il doit en
biffer et poubelliser d’autres…). Il reste un écrivain quasi-confidentiel (tout
est fort relatif en ce domaine, ses tirages restent inférieurs à ceux des papes
apostoliques romains, de feu Simenon, de rares autres, mais bien des consœurs
et confrères de la gent « de lettres » les lui envient), donc encore
abordable. Éminemment fréquentable. Ce qui n’est pas tout à fait mon cas…
Exemple parmi trop d’autres : je n’ai pas souhaité la bonne année à Éric
(sans oublier Anne-Laure, Sandra, Tatiana Olegovna…, divers·e·s Leconte et
Lecompte, voire Martin – j’en connaissais au moins deux – et Martine, tant d’autres
qui se connaissent ou pas…). Amies, amis, copines, copains, « ex », collègues,
et même sœurs et frères humains : mes tout meilleurs vœux ; d’ac’,
sur le tard, mais sincères. Sans toi, Éric, j’aurais oublié de prononcer mes –
enfin, plutôt « ces » vœux –, ou mieux, de les adresser.
Au fait,
pour passer du gallinacé à l’asinien, avant le 8 février, il y aura, par la
FFLP (en fait, FNLP : Fédération nationale de la Libre pensée), une
après-midi Gaston Couté, le 19 janvier prochain (en son siège), j’y reviendrai,
et postérieurement, le 26 février, le troisième anniversaire du Programme
Vecteur Hugo (je n’y reviendrai pas, cherchez par vous-mêmes ; un indice ? ..
www.lesartsetmouvants.com/actualités).
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