Octave
Mirbeau, écrivain nomade…
Nombreux
sont les écrivains (et journalistes-écrivains sollicités pour des reportages),
artistes ou comédiennes ayant multiplié de longs séjours en diverses
résidences, mises à leur disposition, louées ou acquises. Si toutes et tous
n’ont pas la bougeotte, ou finissent par se fixer durablement en un lieu (ainsi
Joseph Delteil et sa « Deltheillerie » de Grabels, proche de
Montpellier), la plupart vagabondèrent. Ce fut le cas d’Octave Mirbeau
(1848-1917) qui cumula les lieux de vie…
L'un des tableaux de Pissarro aux Damps, chez Mirbeau |
La
plupart des sites voués à perpétuer la mémoire de gens célèbres recensent leurs
principaux lieux de vie. Pour celui de la Société Octave Mirbeau, son ancien
président, Pierre Michel, s’était attelé à rédiger moult notices sur diverses
localités. C’est aussi l’auteur de la fiche « Les
demeures d’Octave Mirbeau » sur le site, plus généraliste, Terres des écrivains – Annuaire des lieux
littéraires, qui, d’Alton (Jane Austin) à Zurich (Élias Canetti), en
passant par les résidences d’Apollinaire, Balzac, Colette, Duras et maint·e·s
autres, comporte des centaines de fiches (voir aussi la rubrique « Idées
de ballades littéraires »). Pour Mirbeau, vous pouvez aussi
vous reporter à ce document, « Octave
Mirbeau, Normand de Paris ? Voyages-voyages… », listant
une trentaine de localités (et dont les liens renvoient aux notices du site de
la Société Octave
Mirbeau). L’écrivain a bien évidemment séjourné plus ou moins
durablement en de nombreuses autres, mais il s’agit des principales (même si
certaines entrées en mentionnent brièvement quelques autres). Si j’en aurais
omises de notoires, merci de le signaler en commentaire…
Octave
Mirbeau a principalement résidé à Paris, en Normandie, en Bretagne, sur la Côte
d’Azur, et séjourné en diverses villes d’eau dont, pour certaines, les cures
thermales sont parfois devenues de lointains souvenirs. Sauf erreur, Mirbeau
n’a pas fréquenté le casino de Besançon-les-Bains (un temps transformé en salle
du futur Centre dramatique national), ni emprunté son funiculaire (inauguré en
1912, abandonné en 1987). Bien d’autres villes de « bains », dont
celles où se rendait Mirbeau seul ou avec une compagne, conservent des vestiges
que certaines espèrent remettre en valeur, voire revitaliser. Cela mérite
souvent le détour… Tout comme d’ailleurs les principales propriétés de Mirbeau,
situées la plupart du temps à l’écart des bourgs ou villages (amateur de
jardins, émule et quelque peu « rival » en cela de son ami Claude
Monet, il privilégiait des demeures entourées d’un assez vaste espace).
Vous
pouvez aussi tenter de visiter, en ligne, Le Jardin des supplices, illustré par
Auguste Rodin (sur Gallica)
ou Raphaël Freida ou encore Pierre Leroy, Edy Legrand, Pidoll… (divers sites).
L’une des dernières rééditions (illustrée par Florence Lucas) – en date – de
cet ouvrage est dû aux éditions Le Lézard noir (avec Frontispice et En mission
en sus). Vous trouverez aussi en ligne des reproductions des quatre tableaux du
jardin de Mirbeau aux Damps que réalisa Camille Pissarro au cours de deux
semaines de septembre 1892.
Au
cas où le lien supra serait caduc, le voici développé :
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